La rencontre avec Joyce s’est faite sur un chemin gris et sans lumière. Assise, tapie au sol comme une poule, son regard était triste, éteint. Elle semblait comme figée, scotchée à cet endroit, je me suis approchée discrètement pour ne pas l’effrayer. Puis je l’ai appelée doucement par son nom plusieurs fois avant qu’elle ne bouge la tête et se tourne vers moi, les yeux tout à coup remplis d’une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne Téa, et sans hésiter elle s’est levée pour venir vers moi et me dire :
Que je suis contente de te voir, que je suis rassurée que tu sois là. Depuis mon départ je reste là, tantôt à les accompagner dans leur quotidien et leur environnement, et tantôt à errer, à rester complètement collée sur ce chemin si triste qui pourtant je sais, me mènera à la lumière. J’ai besoin d’aide et eux aussi, ma gardienne, ma sœur et toute la famille, car tant que je reste là, à m’accrocher à eux, à leur pomper leur énergie, ils ne peuvent faire leur deuil et retrouver la paix dans leur cœur et leur esprit, et moi je ne peux continuer mon chemin pour monter au jardin des animaux. Je ne peux me reposer et me ressourcer ni me réparer. Tant que je reste dans ce bas-astral, je suis en errance et je dois, je mérite de retrouver la lumière.
Dis-leur que j’ai beaucoup de peine de leur faire tant de mal. Je sais que mon départ leur inflige une énorme souffrance, et de n’avoir été là pour m’accompagner, de n’avoir été là pour me dire au revoir, est pour ma moitié, ma mie et ma sœur, très cruel et injuste. Je le regrette tant pour elle, cela les empêche de pouvoir faire leur deuil, elles culpabilisent et elles en veulent beaucoup à nps parents, qui certes auraient dû prendre cette décision avec elles et leur permettre de me prendre une dernière fois dans leurs bras pour me dire au revoir. Et en même temps elles en étaient incapables, elles espéraient toujours encore pouvoir m’aider à aller un peu mieux, pouvoir me permettre de rester encore un peu. Mais, et en leur for intérieur elles le savent, cette maladie a été plus forte et la puissance de leur amour pour moi n’a pas suffit pour m’aider à la combattre. Cette maladie était en moi depuis mon arrivée chez eux et j’ai eu beaucoup de chance de pouvoir rester aussi longtemps avec eux.
Je me suis toujours considérée comme leur bébé, leur petite fille, leur sœur, et avec Téa qui était ma gardienne avec qui j’avais une relation toute particulière, privilégie, avec une mission bien spécifique auprès d’elle, je me sentais être elle, elle était moi, nous étions très fusionnelles et c’était en quelque sorte mon âme sœur. Je n’ai pas terminé le travail auprès d’elle mais pour pouvoir lui revenir et continuer cette mission, j’ai besoin de faire un petit aller/retour au jardin des animaux.
Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :
Voici les questions que je veux lui poser :
- Est-ce que tu voulais partir lors de ta maladie ?
- Est ce qu’on aurait pu faire les choses différemment ?
- Est-ce que tu nous pardonnes de parfois ne pas avoir fait les bons choix ?
- Est-ce que tu as été heureuse avec nous ?
- Est-ce que tu continues à être avec nous ?
- Est-ce que tu as senti tout l’amour qu’on avait pour toi durant ta vie ?
- Est-ce que tu voudrais que l’on fasse quelque chose maintenant ?
- Est-ce que tu veux que l’on transmette un message a quelqu’un ?
- Est-ce que tu as un message pour nous ?
- Est-ce que tu es bien maintenant ?
- Est-ce que tu es heureuse ?
Voici le message que je souhaiterais lui transmettre :
Nouni, je veux que tu saches que tu as été la source d’amour de ma vie durant plus de 10 ans. Tu es l’être le plus pur, patient, tolérant et doux que j’ai côtoyé. Tu as toujours fait preuve de compréhension et de bienveillance auprès de chacun qui croisait ton chemin.
Les habitudes et les moments que nous avons partagés sont devenus des souvenirs encrés au plus profond de moi. Ton image ne quittera jamais mon esprit.
J’ai fait des erreurs parfois avec toi, et peut-être même dans tes derniers moments. Je veux que tu saches que mes intentions n’étaient que peur de te perdre, mes intentions n’ont toujours été qu’amour.
Je t’ai aimé toute ta vie et que je t’aimerais de toute mon âme aussi longtemps que j’en aurais une. J’ai entretenu un lien privilégié tellement puissant avec toi qu’il me sera impossible de te dire aurevoir un jour. Je crois que ce lien de cœur nous unies toujours, pour toujours. Je t’aime Joyce. – Téa
Pendant que je lisais je voyais des larmes couler sur ses joues, son museau et elle essayait de les lécher au passage. Lorsque j’avais terminé, elle m’a regardée intensément dans les yeux pour me dire :
Je suis émue, je suis très touché par son message d’amour, son merveilleux message d’amour rempli de tant de tendresse, mais aussi de regrets et de mélancolie. Dis-lui que moi je l’aime très fort aussi, mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel et je les aime tous les 4 d’un amour fort et incommensurable. Dis-lui que je sais combien mon départ lui est difficile, à elle, à eux tous, et je regrette la décision rapide prise par nos parents, mais et elle doit le savoir et reconnaître, c’était la bonne. Ils ont fait le bon choix car aucune des deux, vous n’auriez eu le courage de le faire.
J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’entrée de l’automne dernier et j’étais prête. On ne pouvait plus rien pour moi et c’était mieux de me laisser tirer ma révérence avec dignité. Ne regrettez rien, acceptez ce départ en votre âme et conscience et vous verrez, lorsque j’aurai fait le passage et que je pourrai vous envoyer des petits signes, que vous vous sentirez tous mieux et apaisés. Je n’ai rien à vous pardonner, je ne peux que vous remercier pour les bons soins, tout l’amour et le respect que vous m’avez toujours apportés.
Je fais partie de la famille comme un membre à part entière, et cette place j’ai envie de la retrouver. Mais pas en m’accrochant à vous, à votre énergie, non, j’ai envie de vous revenir après mon court passage au paradis des animaux où je me serai reposée et ressourcée, car vous avez besoin de ma présence sur un plan terrestre, et surtout toi à qui je dois apprendre le détachement affectif, te permettre de trouver en toi le courage et la force, et apprendre à aimer en toute fluidité sans dépendance, ni codépendance. Tu as besoin de moi et de mon énergie pour te reconnecter à la source, à ton petit enfant intérieur.
Bien sûr que j’ai été heureuse, toutes ces années à vos côtés ont été des années de pur et grand bonheur. Tout ce que vous avez fait, vous l’avez fait pour m’aider, vous l’avez fait avec votre cœur et je vous en suis si reconnaissante. J’ai beaucoup de gratitude envers vous, envers toute la famille, car cette maladie aurait pu m’emporter très jeune. Je n’ai rien à vous pardonner et c’est vous, mes deux sœurs qui devraient vous pardonner pour tout le mal que vous vous faites et surtout vous devez pardonner aux parents qui ont pris cette décision, cette terrible décision pour mon plus grand bien et celui de tous.
J’aimerais tellement vous retrouver à nouveau unis et en paix. Seul mon corps physique n’est plus, mon âme est éternelle et aspire à te, à vous revenir. Tu n’as pas pu me dire au revoir dans cette incarnation physique avant mon départ, mais il ne tient qu’à toi de pouvoir me dire bonjour et de m’accueillir et m’ouvrir à nouveau la porte de votre maison. Je sais que je ne perdrai jamais ma place dans ton cœur mais c’est sur un plan terrestre que tu as besoin de moi, et dès que tu te sentiras prête, j’endosserai le costume qu’il te plaira. Tu sauras me reconnaitre au premier regard, n’aie aucun doute. Mais pour cela je dois maintenant rejoindre ce haut-lieu magique.
Et toutes les eux nous avons emprunté ce chemin si gris, qui eu fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit
Merci, merci à toi, merci à eux pour leur immense bienveillance, je les aime tous les 4 et je suis pressée de les retrouver. Ma place est avec eux, à leurs côtés. Ta Nouni je suis, ta Nouni je reste.
A bientôt j’espère, il me tarde…
Puis sans hésiter elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.
Au revoir Joyce, repose et ressource-toi.
La rencontre avec Pilgrim s’est faite dans un pré où les herbes étaient très rares et complètement desséchées par le soleil. Le sol était dur, aride et Pilgrim debout, le regard vide, terne, sans expression faisait peine à voir. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et je l’ai appelé plusieurs fois par son nom avant qu’il ne tourne la tête vers moi, et comme par miracle se yeux reprirent une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne. Il s’est mis à hennir plusieurs fois de suite, tapant les sabots arrières sur le sol dur, puis après s’être calmé, est venu à côté de moi pour me dire :
Je suis si heureux que tu sois là. Si tu savais comme j’avais peur de devoir encore rester longtemps ici, à errer dans son environnement, à la suivre dans son quotidien, à m’accrocher à elle et lui pomper toute son énergie, alors qu’ ici ce n’est plus ma place et que tant que je reste là, je ne peux me reposer ni me ressourcer, et elle ne peut faire son deuil et retrouver la paix dans son cœur et son esprit. J’ai besoin d’aide, nous avons tous les 2 besoin d’aide pour me permettre de rejoindre le jardin des animaux et pour l’aider à avancer sur son chemin ;
Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :
Je souhaiterais avant tout lui demander si il va bien ,
Si les 5 années passer à mes cotées lui ont plus , et si il était heureux ,
Lui demander si il n’a pas trop souffert de son occlusion intestinale ,
J’aimerai lui dire que je l’aime plus que tout au monde que je pense toujours à lui et que je penserais à lui toute ma vie , que c’est un cheval super avec qui j’ai pu évoluer, et que son départ m’affecte énormément mais que j’espère qu’il est heureux là où il est et qu’il pense à moi , j’aimerai le remercier pour tout pour être rester lui-même et de m’avoir apporté de l’amour comme de la tristesse par moment et un grand merci à lui . Et pour finir si il souhaite que je fasse quelque chose pour lui .
Pendant que je lisais, je pouvais le voir pleurer. Les larmes tombaient en flots sur ses naseaux et il s’est mis à renifler bruyamment pour les chasser, et lorsque j’avais terminé il m’a dit :
Je suis désolé, je ne veux pas rajouter à sa grande peine, mais sa souffrance me fait mal. Je sais que mon départ rapide et brutal la plonge dans une grande détresse et qu’elle a beaucoup de difficulté à traverser cette dure épreuve. J’ai tellement de peine pour elle alors que je l’aime très fort et que je ne souhaite que le meilleur pour elle. J’aime la voir heureuse, joyeuse, rire et chanter, et depuis que j’ai fait le grand saut elle est triste et me pleure.
Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Mon amour pour elle est incommensurable, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Mon existence à ses côtés, même si courte, a été une vie de prince, une vie de rêve. Depuis que j’étais avec elle et que j’ai pu l’accompagner sur son chemin, je me suis senti en confiance, je me suis senti revivre et j’étais heureux. Heureux de partager des moments précieux et intenses, heureux d’être choyé, câliné, aimé et respecté comme son égal. Je me suis considéré comme son compagnon, son ami le plus fidèle, celui qui veille sur elle et la protège. Son confident toujours là pour elle, et lui permettre à travers moi et les échanges, la tendresse et l’amour que nous nous apportions, de trouver en elle la foi, la force et le courage pour avancer dans la vie et construire sa vie affective, se construire en harmonie et en paix avec ce qu’elle est et ce qu’elle fait, l’aider à trouver en elle cette grande force que nous avons tous à l’intérieur de nous et qui vaut tous les trésors du monde.
Je suis désolé pour cet incident tragique qui m’a envoyé de l’autre côté du voile. Sache que je n’étais pas prêt non plus. Cette occlusion m’a envoyé de l’autre côté alors que je n’avais pas terminé mon travail auprès de toi, que j’en étais encore loin. Bien sûr que j’ai souffert, mais tu as fait ce qu’il fallait faire, tu as eu le courage de m’aider à partir et je suis si fier de toi et de la décision que u as su prendre, alors que ton cœur meurtri était si partagé, si déchiré. Tu l’as fait par amour pour moi et j’ai beaucoup de gratitude pour la belle personne que tu es, pour tout l’amour et la compassion que tu as pour le règne animal mais aussi humain.
Je m’étais réfugié dans mon corps astral pour mieux gérer mon état et supporter la douleur, et tu m’as permis de tirer ma révérence en toute dignité. Il s’agit maintenant aussi de l’accepter en ton âme et conscience, et de retrouver la paix et l’harmonie pour continuer ta route. Je ne ressens plus aucune douleur, je me sens de nouveau tout léger et je sais qu’une fois monté au paradis des animaux je pourrai me reposer et me ressourcer très vite. Tant que je reste dans le bas-astral ce n’est pas possible, mais dès que j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai t’envoyer des signes et te faire des coucous.
Ce que tu peux faire pour moi ? Tu sais, seul mon corps physique n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et aimerait bien te revenir. Les année passées ensemble, même si merveilleuses, ont été trop courtes, et je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi. Mon âme aspire à le faire et te retrouver très vite. Ce ne sera pas long, dès que je serai monté au paradis des animaux je pourrai me réparer et préparer mon retour. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et lorsque tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. J’endosserai le costume qu’il te plaira et tu sauras me reconnaître au premier regard.
Nous étions très proches, très fusionnels, nous ne formions qu’un et je t’ai appris la coopération et t’ai enseigné la fidélité à toi-même. Fais toi confiance et tu verras que nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. Ton cœur te semble vide et tu as besoin de moi sur le plan terrestre pour ton évolution personnelle, mais aussi spirituelle. Je t’aime et je suis pressé maintenant de monter au paradis des animaux et dès que tu serras prête, je te reviendrai.
Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin triste, aride, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il s’est mis à hennir longuement et plusieurs fois pour me dire merci. Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Pilgrim, repose-toi et ressource toi et à bientôt.
Communication du 05/08/2024 :
La connexion avec Dicky s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Allongé de tout son long dans les herbes d’un vert fluo et entouré de plusieurs congénères, ils s’amusaient tous à regarder les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons à un autre, eux tous roses. S’y entremêlaient des anges blancs, orange et dorés et ils tournaient tous la tête dans tous le sens pour ne rien rater du spectacle, de belles farandoles de danse et la paix qui y régnait était extrêmement vivifiante.
Je me suis assise au milieu des fleurs mellifères de toutes les couleurs, et j’ai profité de cet instant magique pour me ressourcer. Au bout de quelques instants, je me suis souvenue que j’étais venue pour parler à Dicky, et mes yeux s’étant habitués à la vive lumière qui inondait ce haut-lieu magique, le cherchait parmi la tribu, et dès le premier appel, tous les compagnons qui l’encerclaient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m’a dit :
Approche, je sais que c’est ma maman et mon papa qui t’envoient à moi et je t’attendais.
Je lui ai aussitôt confirmé que j’avais des messages à lui donner et quelques questions à lui poser et avant même que je ne puisse lui lire le contenu, il m’a dit :
Je suis si content que tu sois là et je suis si content de pouvoir leur répondre et leur donner des messages aussi. Qu’as-tu à me dire ?
Mon cher petit DICKY
J’espère que tu vas bien, que tu es heureux et soulagé de tes diverses douleurs.
On a essayé divers soins pour te venir en aide, on a fait notre possible mais malheureusement tu es parti quand même.
On aimerait te dire qu’on est heureux de t ‘avoir recueilli à la SPA pour t’accompagner pendant 11 années de bonheur.
Tu étais vraiment notre rayon de soleil.
On t’aime et on t’aimera toujours.
Jamais on oubliera un petit bonhomme comme toi.
Tu as été un super chien qui a fait énormément de progrès depuis ton adoption et on te félicite.
J’espère que ce n’est qu’un au revoir et qu’on aura l’occasion de se retrouver un jour si tu veux bien.
Tu nous manques énormément et on pense à toi plusieurs fois par jour.
Questions pour DICKY
- Est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaites que l’on fasse pour toi ?
- Peux-tu nous faire un petit signe ?
- penses-tu souvent à nous ?
- Est ce que tu es heureux que l’on t’ai acheté un camping car pour pouvoir prendre l’air et surtout cela évitait toutes les marches à monter et à descendre ?
- Etait-il heureux avec nous ? Des soins qu’on a essayé pour pouvoir le soulager un peu ?
Pendant que je lisais je l’observais et je pouvais à la fois lire de la joie, de la tendresse, mais aussi de la peine et de la mélancolie dans ses yeux. S’échappaient quelques larmes qui tombaient sur son museau et ses pattes, et il les léchait discrètement, visiblement très ému. Lorsque j’avais terminé, s’en sont suivies quelques secondes de silence, et j’ai respecté ce besoin de pause.
Je suis ému, je suis très touché par leur message d’amour rempli de tant de tendresse, mais aussi de peine et de mélancolie. Je sais que je leur manque, je sais combien mon départ leur est difficile. Je me suis toujours considéré comme leur enfant, leur fils, leur garçon et j’ai eu la chance après avoir connu la souffrance de l’abandon, d’avoir trouvé un foyer accueillant, rempli d’amour pour moi, et de m’avoir ouvert la porte de leur cœur et leur maison.
Choyé, câliné et respecté comme un membre de la famille à part entière, j’ai réussi à retrouver la foi et la confiance en l’humain. Du pur et grand bonheur pour moi de pouvoir les accompagner et je sais que mon départ est cruel pour eux et leur inflige une grande souffrance. Surtout ma maman à qui j’étais relié, mais aussi à mon papa bien sûr. Dis-leur merci pour tous les soins et tout l’amour qu’ils m’ont apportés, et surtout, surtout que moi je les aime d’un amour fort, incommensurable. Ils sont mes sauveurs et j’ai vécu et connu des moments intenses grâce à eux, et toutes ces années ont été extraordinaires.
Au départ les mémoires étaient encore bien présentes, mais ils ont su très vite me faire retrouver le plaisir et la joie de vivre. J’étais relié à ma maman et je le serai toujours où que je sois, mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. J’étais là pour l’aider à se nourrir de tendresse lorsqu’elle me chérissait, et j’étais là pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui permettre, à travers moi, de panser toutes les blessures de passé. Je suis un peu son miroir et elle le sait. Elle a bien capté tout cela depuis mon arrivée chez eux, et j’ai beaucoup de gratitude pour tout l’amour qu’ils m’ont donné.
Je sais que je leur manque et même si je peux encore les voir et les entendre, ne plus pouvoir me caresser me manque aussi. Les balades en camping-car aussi. Quelle belle et merveilleuse idée de m’avoir offert ce moyen de locomotion, c’était vraiment génial de pouvoir les accompagner sans trop de souffrance. Cela m’a permis de bien profiter jusqu’au bout, et n’ayez aucune culpabilité, aucun regret, j’ai tiré dignement ma révérence.
Je n’avais pas peur, j’étais prêt et j’ai fait le grand saut et rejoint le pont des fleurs et l’escalier de l’arc en ciel dans la lumière. On m’attendait de l’autre côté (mamie) et il y avait des êtres de la nature et différents compagnons. J’ai retrouvé un congénère qui avait eu moins de chance que moi lorsque nous étions ensemble au refuge, et qui depuis toutes ces année où il est parti au jardin des animaux après une longue période d’errance dans ce bas-astral, a eu la chance de s’accrocher et de profiter du beau départ d’un autre compagnon pour rejoindre ce haut-lieu magique, et qui depuis est là et nous accompagne, nous guide dans cette belle lumière. Il ne veut pas redescendre et pour retrouver qui ? Retourner au refuge ?
Alors que moi, mon âme n’aspire qu’à cela. Seul mon corps physique n’est plus. Mon âme perdure et souhaite bien sûr vous retrouver. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je suis déjà prêt. Je souhaite que vous fassiez très vite votre deuil et que vous vous mettiez à me recherche. J’ai tellement besoin de continuer notre belle histoire d’amour ensemble, même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre et à vos côtés.
Beaucoup de gratitude pour tous les soins, je me suis déjà bien réparé et je suis prêt, et dès que vous le serez et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai su votre chemin. Bien sûr que je vous fais des signes, mais vous êtes encore si tristes et perdus que vous avez du mal à les voir. Depuis mon départ, ton cœur est vide et la maison vous semble bien vide aussi ; Ce vide seul moi je peux le combler et ma présence doit être à vos côtés, sur le plan terrestre. Votre rayon de soleil vous manque ? Il est toujours là, il veille sur vous et vous protège et n’aspire qu’à continuer cette belle aventure avec vous. Alors ne vous torturez plus l’esprit et allez de l’avant. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Vous n’aurez aucun doute, faite-moi confiance, vous saurez me reconnaître au premier regard. Ce sera un coup de cœur, une évidence, une certitude.
Alors à bientôt, votre petit soleil est toujours là et espère vous revoir très vite. Je vous aime. Dicky votre petit bonhomme.
Communication du 17/09/2024
Cette seconde connexion avec Dicky a bien sûr eu lieu dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Comme lors de la précédente, il était allongé dans les herbes d’un vert fluo entouré de plusieurs congénères, les papillons et anges blancs, orange et dorés tournoyaient et s’entremêlaient autour d’eux. Cela formait des farandoles de danses extraordinaires. Seule petite différence, les arbres à papillons étaient tous blancs et violets et des petites fleurs rouges et blanches, des clochettes en forme de cœur, des cœurs de Marie remplaçaient les fleurs mellifères de toutes les couleurs. C’était drôle, mais ces petits détails m’ont interpelée, m’ont sauté aux yeux et je me suis dit, ça ne doit pas être un hasard, et sans plus y porter d’intérêt j’ai continué à m’approcher de la tribu.
Avant même que je ne m’arrête pour ne pas rentrer dans leur zone de confort, j’ai entendu Dicky se manifester par des aboiements joyeux et tous les compagnons autour de lui l’ont accompagné, leurs jappements étaient clairs et ressemblaient, tout comme la petite troupe, aux aboiements des chiens jeunes et petits. En ce haut lieu magique où ne règne que le silence, ces aboiements ressemblaient à un genre musical que je connaissais, et sans réfléchir je me suis assise dans les herbes pour profiter de ces rythmes entraînants et relaxants. Le style musical ressemblait à du reggae, vous vous imaginez écouter du reggae au jardin des animaux, ce haut-lieu où ne règne que la paix, où ils sont certes nombreux, où l’on rencontre des animaux de tous les types et bien voilà, en ce moment magique j’étais entourée de plusieurs chiens, et je me laissais bercer par cette (musique) qui me relaxait et m’apaisait. La notion du temps n’existe pas, l’espace-temps n’est pas du tout le même que sur terre et je ne saurais vous dire combien de temps je suis restée pour me ressourcer. C’est Dicky qui a pris l’initiative de s’avancer vers moi et de me tendre sa patte pour me dire :
Je suis très content de te revoir. Inutile de m’expliquer qui tu es et les raisons de ta présence, je sais que c’est ma maman et mon papa qui t’envoient et je suis si heureux que tu puisses à nouveau me donner des messages et surtout que je puisse t’en donner pour eux. Mais avant cela, j’aimerais calmer ta curiosité et apporter des précisions à tes ressentis et des réponses à tes questions. Tu vois après tout ce temps où tu viens voir tant et tant d’animaux dans ce splendide lieu, hé bien après tout ce temps tu reçois encore d’autres surprises et informations, et sans oublier les raisons de ta présence, je tiens à te dire que les arbres à papillons qui nous entourent sont à présent tous blancs et violets parce que nous avons, moi et tous mes congénères, évolués et nous nous sommes purifiés. Et nos aboiements que tu as bien assimilé à une musique qui ressemble à du reggae, et bien oui, nous les chiens nous aimons cette musique et surtout lorsque nous sommes sur le plan terrestre, car le rythme a un effet relaxant. Cela stimule et améliore notre humeur. Cela nous détend et calme notre stress, et je t’invite à en faire part à ma maman et mon papa, car tu sais je veille sur eux comme la prunelle de mes yeux, et leur nouveau compagnon a besoin de leur aide, tout comme du tien pour retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit. Le reggae mais bien d’autres, mais pour moi c’est incontestablement l’incarnation de la musique décontractée.
Puis il m’a fait un grand sourire et m’a souhaité la bienvenu. Toujours sous l’emprise de cette belle surprise, je me suis levée et je l’ai remercié avec beaucoup de gratitude pour son immense bienveillance et sans tarder je lui ai lu le contenu des messages de ses gardiens :
Un petit message pour toi notre Amour de DICKY
On voudrait te dire un grand MERCI à toi DICKY notre petit soleil pour ton très beau message rempli de beaucoup de tendresse et d’amour que tu as transmis à Christiane, cela nous a vraiment beaucoup ému. D’ailleurs je le relis très souvent avant de m’endormir en pensant très fort à toi souvent même avec des larmes.
On est si triste de ne pas avoir pu pouvoir te dire au revoir quand tu es parti en te tenant ta petite patte et te faisant plein de caresses et de petits bisous car tu as choisi de rejoindre le pont des fleurs et l’escalier de l’arc-en-ciel dans la lumière tout seul comme un grand et on respecte ton choix. On aurait bien voulu que tu sois éternel, les jours sont tellement longs et tristes sans ta présence physique mais t’inquiète ta présence spirituelle restera toujours dans nos cœurs et nos pensées quotidiennes pour toi.
Tu sais tous les soirs pour lire ton joli message rempli de plein d’amour et de tendresse j’ouvre le tiroir de ma table de chevet ou il est soigneusement rangé à côté de ta boite de friandise ton petit pêché mignon le chocolat pour toutou que malheureusement je ne peux plus t’offrir.
Je (ta maman) pense que tous les deux on avait vraiment une connexion très forte et spéciale car depuis que tu es parti et qu’on est venu te voir une dernière fois chez le vétérinaire te dire au revoir, je ressens régulièrement un fluide comme des petits frissons dans le haut de mon dos surtout dans les endroits où on était régulièrement ensemble. Je pense qu’on est lié par un grand amour fort très pur et profond.
Merci pour tous les signes que tu nous envoie, cette année il y a eu beaucoup de petites fleurs dans ta pelouse, et très souvent à chaque promenade tu me déposes une petite plume sur le chemin ou je marche alors je les ramasses soigneusement et les conserve dans une petite boîte avec une fleur de vie, et de temps en temps il y a une petite coccinelle qui de pose sur moi. Merci beaucoup.
On voulait aussi te remercier de nous avoir guider sur le chemin des médecines naturelles, je pense que sans tes petits soucis de santé on ne connaîtrait pas tout ce que l’on sait aujourd’hui (magnétisme, argent colloïdal, soins énergétiques….) Mille MERCIS de nous avoir fait découvrir un monde plus spirituel.
Quand tu seras prêt à revenir chez nous on t’accueillera avec beaucoup de plaisir, d’amour et de tendresse. Ce sera dur pur bonheur.
On t’aime et on t’envoie plein de cœurs remplis de beaucoup d’amour et de tendresse.
Pendant la lecture, ses yeux me scrutaient intensément et je pouvais y lire beaucoup d’émotions. Lorsque j’avais terminé, il m’a dit :
Merci, dis-leur merci pour tous ces merveilleux messages d’amour. Mes humains et surtout ma maman sont des êtres de lumière pour moi et pour tous les animaux de la terre, et de devoir nous laisser partir, de devoir nous rendre et remonter à la source, est pour eux terrible, et cette immense souffrance, grâce à leur foi, à leur force, ils arrivent à la galvaniser pour se renforcer, pour évoluer et pour changer de plan. Je sais que je leur manque mais ils sont prêts maintenant tous les deux à avancer sur leur chemin avec une ouverture de conscience qui s’est fortement élargie et qui leur permet de s’accrocher à la vie et de savoir, de comprendre qu’il existe autre chose après la mort.
Après le mort il y a la renaissance et elle peut si on le souhaite, au lieu de rester dans la souffrance et se torturer l’esprit, elle peut vous apporter un nouveau départ. C’est magique tout simplement de savoir et surtout de sentir qu’on n’est pas seul, que les êtres animaux ou humains disparus sont toujours là et nous entourent de leur énergie divine. Moi je leur envoie des signes et je viens leur faire des visites entre les plumes et les petits frissons, elle a tout compris et je sais que cela l’aide à avancer en attendant mon retour.
Dis-lui, dis-leur que je les aime d’un amour incommensurable, mon amour est pur, profond et inconditionnel et je me répète, mais même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre à leurs côtés. Mon âme perdure et n’aspire qu’à cela. Ils ont encore besoin de faire un petit peu leur deuil et aussi ils doivent d’abord arriver à apporter leur soutien et leur aide à ce pauvre petit garçon dont les traumatismes de son vécu sont encore bien présents, mais dès qu’ils seront prêts, j’aimerais les retrouver.
En attendant les petites fleurs en forme de cœur sont là pour eux, je les vénère et je leur envoie plein d’amour et beaucoup de lumière. Lorsqu’ils se mettront à ma recherche, j’endosserai le costume qui leur plaira et je me mettrai de nouveau sur leur chemin. Qu’elle ne doute pas, elle saura me reconnaître au premier regard. Ce sera un coup de foudre, une évidence, une certitude pour elle. Dis-leur que je suis bien, je me suis déjà bien réparé, je leur envoie des ondes très positives et je veille sur leur santé. Votre rayon de soleil vous aime. A bientôt.
La connexion avec Loulou s’est faite dans ce merveilleux havre de paix qui est le jardin des animaux. Allongé dans les herbes d’un vert fluo, il était entouré de plusieurs congénères et ils s’amusaient tous à regarder les papillons et les anges, tous blancs, orange et dorés, tourner et se poser d’un arbre à papillons à un autre, eux tous blancs et violets, et c’était très plaisant à observer. Après m’être habituée à la vive lumière qui rayonnait dans ce haut-lieu magique, je me suis arrêtée quelques instants pour les regarder et je ne pouvais que voir leurs têtes tourner très vite à droite, puis à gauche, pressés de suivre ce spectacle et les farandoles de danses qui se formaient.
Il y avait des fleurs de toutes les variétés, de toutes les couleurs et très flashy. Les abeilles butinaient les fleurs mellifères et il régnait une grande paix et harmonie. Je me suis laissée envahir par l’énergie du lieu et après quelques instants, j’ai appelé Loulou par son nom. Dès le 1er appel il s’est mis debout très rapidement, très souplement, et les compagnons autour de lui se sont dispersés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et c’est Loulou, tout en sautillant allègrement, qui est venu à mes côtés pour me dire :
Je t’attendais, je savais qu’elle aurait besoin d’avoir de mes nouvelles, de me parler et je suis ravi que tu sois là.
Puis il a poussé quelques miaous tout en tournant plusieurs fois autour de moi avant de s’arrêter et me dire :
Je suis content et je te le montre. Dis-lui que je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je suis de nouveau en pleine forme. Je me sens léger, plus aucune douleur, plus aucun bobo dû à l’âge et je peux jouer, courir, sauter et m’amuser à ma guise. Ici tout est en paix, nous sommes nombreux, tous différents, mais nous ne faisons qu’un. Ici tout le monde est en paix et tout le monde se respecte. Je me suis déjà bien réparé. Je parle, je parle alors que tu es venue pour m’apporter des messages, excuse-moi et dis-moi, dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Et sans attendre je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne et lui ai lu le contenu :
Je voudrais savoir comment il se sent maintenant ? Est t’ l mieux? Que je pense à lui tous les jours et qu’il me manque terriblement, est ce qu’il prêt de moi chaque jour ? Je voudrais qu’il me fasse des signes de temps en temps pour me dire qu’il est toujours près de moi. Que je l’aime éternellement mon loulou, mon fils, 17 ans de bonheur auprès de lui. Je t’aime loulou
Pendant que je lisais, je l’observais du coin de l’œil et je l’ai vu furtivement essuyer quelques lames avec sa patte. Elles tombaient sur ses joues, son museau et il les attrapaient au passage avec sa langue, et lorsque je me suis arrêtée, il m’a regardée, fixée intensément dans les yeux et m’a dit :
Je suis si touché, son message me rend à la fois si heureux et à la fois si triste de lui faire de la peine. Elle n’est pas ma gardienne, elle est ma maman, et mon amour pour elle est si profond, si pur et surtout inconditionnel. Dis-lui merci pour son message et dis-lui que moi je l’aime fort, fort. Je sais combien mon départ est terrible pour elle et lui inflige une grande souffrance. J’ai mal de lui faire de la peine, et je suis si triste. Elle se morfond dans une grande détresse alors que moi je me plais ici. Je suis dans la lumière et tout est si facile de nouveau pour moi, je me sens à nouveau en pleine forme.
Mon absence lui pèse, de ne plus pouvoir me toucher, me caresser, me parler lui coûte tellement, alors que moi, ayant fait le passage dans les règles de l’art, j’ai passé allègrement le pont des fleurs et j’ai été guidé et accompagné dans l’escalier de l’arc au ciel. Je n’avais pas peur, j’ai fait le grand saut avec dignité et j’ai eu de l’aide de là-haut, ses ancêtres et ses guides. Ils étaient là et elle le sait, elle sait qu’elle n’est pas seule et qu’elle peut compter sur ces bonnes énergies pour l’entourer et l’accompagner.
Elle était ma maman, je me suis toujours considéré comme son bébé, puis son garçon, son fils. Elle m’a apporté tant d’amour et de tendresse et je me suis toujours senti aimé, choyé et respecté. Du grand respect et nous étions très proches, très fusionnels. De type timbre-poste, ma mission principale, je lui ai appris le détachement affectif. Je lui ai appris à aimer en toute fluidité, sans dépendance ni codépendance. J’avais terminé ma mission et je méritais de remonter pour me reposer, me ressourcer et me réparer.
Je sais que je lui manque, mais de là-haut je peux continuer de veiller sur elle et la protéger. Bien-sûr que je suis là, chaque jour et je lui envoie des petits signes. Qu’elle y soit très attentive, qu’elle comprenne que seul mon corps physique n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire bien sûr à lui revenir. Alors qu’elle ne me pleure plus, qu’elle arrête de se torturer l’esprit et se faire du mal.
Dis-lui que lorsqu’elle aura fait son deuil et qu’elle se sentira prête, qu’elle se mette à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Même si ici c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre, à ses côtés. Où que je sois je reste relié à son âme mais c’est dans sa vie de tous les jours, sur le plan terrestre qu’elle a besoin de moi à ses côtés.
Toutes ces années avec elle ont été, même dans les moments un peu plus difficiles, des années de pur et grand bonheur, et mon existence avec elle a été une vie de rêve. Me suis senti aimé, choyé comme son garçon, une vie de petit prince.
Plus aucun bobo, me sens en pleine forme pour redescendre et continuer notre belle aventure ensemble. Je la guiderai et l’accompagnerai sur son chemin spirituel. Ne tient qu’à elle de le rendre possible. La mort est un nouveau soleil, après la mort il y a la renaissance et mon âme aspire à prendre ce nouveau départ avec elle, et de continuer à veiller sur elle et la protéger. La vie peut encore nous offrir de belles années ensemble, et il ne faut pas qu’elle passe à côté de ce bonheur. Dès qu’elle se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin et le doute ne lui sera pas permis. Elle saura me reconnaître au premier regard et nous cheminerons de nouveau ensemble, côte à côte dans cette merveilleuse aventure.
Je l’aime d’un amour fort, si fort, mon amour pour elle est incommensurable tout comme le sien, alors soyons prêts à nous retrouver. C’est la joie et l’amour l’un pour l’autre qui nous attendent toujours et encore. Je l’aime tendrement ma douce et tendre maman.
La connexion avec Vicking s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Vicking, debout dans les hautes herbes d’un vert fluo, me regardait m’avancer vers lui, et arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, que c’était sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions. Il s’est mis à hennir plusieurs fois de joie, est venu à côté de moi et continuait de s’ébrouer, visiblement heureux de pouvoir me parler, et sans tarder je lui ai lu le contenu :
Coucou mon chat, j’espère que tu prends soin te toi là où tu es. Tu nous manques beaucoup. Sache tu es et restera la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie. Tu a été si patient et compréhensif avec moi tout au long de notre histoire que je ne pourrai assez te remercier. Tu as t’en fait pour moi, tu m’a fais grandir, évoluer et tu m’as toujours redonner confiance. Tu t’es battu jusqu’au bout. Merci pour tout. Capri va bien, elle va bientôt rentrer à la maison. Elle rejoindra Tax, le cheval noir que tu sentais à travers la clôture et le reste du troupeau. Nous allons également trouver un âne pour filo, elle se sentira moins seule. Tu nous manques énormément . Je t’aime plus que tout et notre et lui éternel. Bisous ️.
Est-ce que tu sais pourquoi tu n’es plus là ?
Quelqu’un d’autre que moi t’avais donné à manger récemment ?
Est-ce que tu nous en veux d’avoir pris la décision de te laisser partir ?
Savais-tu que tu allais partir ?
Est-ce que tu avais mal,
si oui depuis combien de temps ?
As-tu trouvé des copains là haut ?
Es-tu heureux et en paix ?
Est-ce que tu as bien aimé vivre cette dernière année hors du club ?
Est-ce que un moment de notre histoire ta marqué ?
Voudrais me dire des choses ?
Parle-tu toujours à Capri ?
Pendant que je lisais, je le voyais tour à tour gai, triste puis nostalgique, et dès que j’avais terminé il m’a dit :
Je suis très ému, son message d’amour me touche beaucoup. Merci, merci, dis-lui que je suis si content de pouvoir lui répondre et lui donner des messages aussi. Si je suis resté dans cette belle clairière c’est parce que je savais qu’elle trouverait le moyen de communiquer avec moi et j’ai préféré t’attendre ici afin de partager ce précieux moment en toute intimité.
Dis-lui merci pour son message d’amour empreint de tant de tendresse, de reconnaissance et dis-lui que moi je l’aime très fort aussi. Mon amour pour elle est incommensurable, il est pur, profond et inconditionnel et les années passées avec elle ont été des années de pur et grand bonheur pour moi. Tantôt son frère, son compagnon, j’étais son âme sœur et son ami, j’étais là pour elle, pour lui permettre, à travers moi, de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et lui permettre de trouver en elle cette grande force qui l’habite. Elle a trouvé en elle la foi et le courage et cela l’aidera dans sa vie de tous les jours et lui permettra d’évoluer avec beaucoup de volonté et de courage sur son chemin.
Nous étions très complices et la coopération entre nous s’est faite de suite. Lorsque nous étions ensemble, nous ne faisions qu’un. J’étais elle, elle était moi et cette belle fusion était totale. Je sais qu’elle est et qu’elle restera toujours fidèle à ce qu’elle est et ce qu’elle fait, car elle a à travers moi, trouvé en elle une grande harmonie et force qui valent tous les trésors du monde. Je sais que je lui manque et je suis navré pour la grande peine que mon départ lui inflige.
Bien sûr que je connais la raison de mon départ, et ne t’inquiète pas, personne d’autre ne m’a donné à manger. J’avais des douleurs depuis quelques temps et je savais que j’allais partir. Tu sais, je préparais ma transition et ce départ, et j’étais prêt. Déjà réfugié pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter les douleurs et moins souffrir, j’étais prêt et je te remercie pour le courage que vous avez eu de m’aider à faire le grand saut et tirer ma révérence avec dignité. Je sais combien ce choix était difficile surtout pour toi ma chère moitié, mais je sais que vous l’avez fait par amour pour moi, et je vous en suis si reconnaissant. On ne pouvait plus rien pour moi et vous m’avez permis de partir avec amour dans la lumière. Ne te torture pas l’esprit et ne te tracasse pas pour savoir depuis quand j’avais mal, j’ai essayé tant que j’ai pu de ne pas te le montrer, car je voulais te protéger et c’était mieux pour moi de remonter dans ce magnifique havre de paix pour me ressourcer et me réparer.
Ici dans ce haut-lieu magique tout est si beau, ne règnent que l’harmonie et la paix. Je me suis déjà bien réparé et je ne ressens plus aucune douleur. De nouveau en pleine forme et prêt à t’envoyer des petits signes et te faire des petits coucous. Des copains derrière la porte dorée m’attendent, ils sont là et ils étaient nombreux avec les esprits de la nature à me tendre les pattes et me guider pour faire le passage. J’ai traversé le pont des fleurs dans la lumière et j’ai gravi l’escalier de l’arc en ciel, pressé de retrouver le jardin des animaux.
Bien sûr que j’ai aimé cette dernière année hors du club. Je me suis senti être le privilégié du lieu et dans ton cœur, et j’étais encore plus proche de toi. La connexion entre nous a été entière et fusionnelle, et c’est ce grand respect que tu as envers et pour moi qui me marque le plus dans notre histoire. Il y a des multitudes d’évènements, mais cette magie d’exister que je pouvais connaître en ta présence, mais aussi lorsque tu n’étais pas là, est pour moi unique et exceptionnelle. Je me sentais tout comme toi en osmose et en parfaite harmonie avec moi-même. Ce sont des moments privilégiés et une relation plus que supérieure, extraordinaire.
Nous nous sommes beaucoup apportés et je suis si content et si fier de la belle personne, la belle âme que tu es. Tu as à l’intérieur de toi ma chère mie, beaucoup d’amour et de compassion et cette empathie tu l’as envers ton prochain humain ou animal. Tu es dotée de qualités, de vertus et de noblesse. Cela fait de toi, même toute jeune, une grande dame.
Que c’est bon de vivre à tes côtés et mon âme qui est éternelle et qui perdure, aspire bien sûr à te revenir. Peu importe sous quelle forme, c’est toi qui décidera du costume et quand. Lorsque tu seras prête à me retrouver et te mettra à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Capri attend aussi mon retour et tous les autres. Bien sûr que nous pouvons nous parler. Je suis bien monté et la connexion entre nous perdure et cela pour toujours. Que je sois là-haut ou que je revienne sur le plan terrestre. Nous les animaux nous sommes des ponts entre le monde visible et le monde invisible, et pour nous la mort est bien plus simple que pour vous les humains. Pour nous la mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Seul notre corp physique, notre enveloppe terrestre qui nous a été prêtée pour cette incarnation, n’est plus. Notre âme est toujours là, elle veille sur vous et vous protège.
Je t’aime et j’ai beaucoup d’amour et de gratitude pur vous tous. Ton chat pour toujours et peut-être à bientôt. (grand sourire)
La connexion avec Vicking s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Vicking, debout dans les hautes herbes d’un vert fluo, me regardait m’avancer vers lui, et arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et lui ai expliqué les raisons de ma présence, que c’était sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions. Il s’est mis à hennir plusieurs fois de joie, est venu à côté de moi et continuait de s’ébrouer, visiblement heureux de pouvoir me parler, et sans tarder je lui ai lu le contenu :
Coucou mon chat, j’espère que tu prends soin te toi là où tu es. Tu nous manques beaucoup. Sache tu es et restera la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie. Tu a été si patient et compréhensif avec moi tout au long de notre histoire que je ne pourrai assez te remercier. Tu as t’en fait pour moi, tu m’a fais grandir, évoluer et tu m’as toujours redonner confiance. Tu t’es battu jusqu’au bout. Merci pour tout. Capri va bien, elle va bientôt rentrer à la maison. Elle rejoindra Tax, le cheval noir que tu sentais à travers la clôture et le reste du troupeau. Nous allons également trouver un âne pour filo, elle se sentira moins seule. Tu nous manques énormément . Je t’aime plus que tout et notre et lui éternel. Bisous ️.
Est-ce que tu sais pourquoi tu n’es plus là ?
Quelqu’un d’autre que moi t’avais donné à manger récemment ?
Est-ce que tu nous en veux d’avoir pris la décision de te laisser partir ?
Savais-tu que tu allais partir ?
Est-ce que tu avais mal,
si oui depuis combien de temps ?
As-tu trouvé des copains là haut ?
Es-tu heureux et en paix ?
Est-ce que tu as bien aimé vivre cette dernière année hors du club ?
Est-ce que un moment de notre histoire ta marqué ?
Voudrais me dire des choses ?
Parle-tu toujours à Capri ?
Pendant que je lisais, je le voyais tour à tour gai, triste puis nostalgique, et dès que j’avais terminé il m’a dit :
Je suis très ému, son message d’amour me touche beaucoup. Merci, merci, dis-lui que je suis si content de pouvoir lui répondre et lui donner des messages aussi. Si je suis resté dans cette belle clairière c’est parce que je savais qu’elle trouverait le moyen de communiquer avec moi et j’ai préféré t’attendre ici afin de partager ce précieux moment en toute intimité.
Dis-lui merci pour son message d’amour empreint de tant de tendresse, de reconnaissance et dis-lui que moi je l’aime très fort aussi. Mon amour pour elle est incommensurable, il est pur, profond et inconditionnel et les années passées avec elle ont été des années de pur et grand bonheur pour moi. Tantôt son frère, son compagnon, j’étais son âme sœur et son ami, j’étais là pour elle, pour lui permettre, à travers moi, de se reconnecter à sa source, à son petit enfant intérieur et lui permettre de trouver en elle cette grande force qui l’habite. Elle a trouvé en elle la foi et le courage et cela l’aidera dans sa vie de tous les jours et lui permettra d’évoluer avec beaucoup de volonté et de courage sur son chemin.
Nous étions très complices et la coopération entre nous s’est faite de suite. Lorsque nous étions ensemble, nous ne faisions qu’un. J’étais elle, elle était moi et cette belle fusion était totale. Je sais qu’elle est et qu’elle restera toujours fidèle à ce qu’elle est et ce qu’elle fait, car elle a à travers moi, trouvé en elle une grande harmonie et force qui valent tous les trésors du monde. Je sais que je lui manque et je suis navré pour la grande peine que mon départ lui inflige.
Bien sûr que je connais la raison de mon départ, et ne t’inquiète pas, personne d’autre ne m’a donné à manger. J’avais des douleurs depuis quelques temps et je savais que j’allais partir. Tu sais, je préparais ma transition et ce départ, et j’étais prêt. Déjà réfugié pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter les douleurs et moins souffrir, j’étais prêt et je te remercie pour le courage que vous avez eu de m’aider à faire le grand saut et tirer ma révérence avec dignité. Je sais combien ce choix était difficile surtout pour toi ma chère moitié, mais je sais que vous l’avez fait par amour pour moi, et je vous en suis si reconnaissant. On ne pouvait plus rien pour moi et vous m’avez permis de partir avec amour dans la lumière. Ne te torture pas l’esprit et ne te tracasse pas pour savoir depuis quand j’avais mal, j’ai essayé tant que j’ai pu de ne pas te le montrer, car je voulais te protéger et c’était mieux pour moi de remonter dans ce magnifique havre de paix pour me ressourcer et me réparer.
Ici dans ce haut-lieu magique tout est si beau, ne règnent que l’harmonie et la paix. Je me suis déjà bien réparé et je ne ressens plus aucune douleur. De nouveau en pleine forme et prêt à t’envoyer des petits signes et te faire des petits coucous. Des copains derrière la porte dorée m’attendent, ils sont là et ils étaient nombreux avec les esprits de la nature à me tendre les pattes et me guider pour faire le passage. J’ai traversé le pont des fleurs dans la lumière et j’ai gravi l’escalier de l’arc en ciel, pressé de retrouver le jardin des animaux.
Bien sûr que j’ai aimé cette dernière année hors du club. Je me suis senti être le privilégié du lieu et dans ton cœur, et j’étais encore plus proche de toi. La connexion entre nous a été entière et fusionnelle, et c’est ce grand respect que tu as envers et pour moi qui me marque le plus dans notre histoire. Il y a des multitudes d’évènements, mais cette magie d’exister que je pouvais connaître en ta présence, mais aussi lorsque tu n’étais pas là, est pour moi unique et exceptionnelle. Je me sentais tout comme toi en osmose et en parfaite harmonie avec moi-même. Ce sont des moments privilégiés et une relation plus que supérieure, extraordinaire.
Nous nous sommes beaucoup apportés et je suis si content et si fier de la belle personne, la belle âme que tu es. Tu as à l’intérieur de toi ma chère mie, beaucoup d’amour et de compassion et cette empathie tu l’as envers ton prochain humain ou animal. Tu es dotée de qualités, de vertus et de noblesse. Cela fait de toi, même toute jeune, une grande dame.
Que c’est bon de vivre à tes côtés et mon âme qui est éternelle et qui perdure, aspire bien sûr à te revenir. Peu importe sous quelle forme, c’est toi qui décidera du costume et quand. Lorsque tu seras prête à me retrouver et te mettra à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Capri attend aussi mon retour et tous les autres. Bien sûr que nous pouvons nous parler. Je suis bien monté et la connexion entre nous perdure et cela pour toujours. Que je sois là-haut ou que je revienne sur le plan terrestre. Nous les animaux nous sommes des ponts entre le monde visible et le monde invisible, et pour nous la mort est bien plus simple que pour vous les humains. Pour nous la mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Seul notre corp physique, notre enveloppe terrestre qui nous a été prêtée pour cette incarnation, n’est plus. Notre âme est toujours là, elle veille sur vous et vous protège.
Je t’aime et j’ai beaucoup d’amour et de gratitude pur vous tous. Ton chat pour toujours et peut-être à bientôt. (grand sourire)
La connexion avec Bouboule s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Bouboule, allongée de tout son long sur son ventre dans les hautes herbes d’un vert fluo, prenait beaucoup de plaisir à se faire dorer au soleil, et s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons à un autre, de toutes les couleurs, roses, blancs, violets et des fleurs mellifères très flashy.
Je me suis approchée doucement et l’ai appelée par son nom. Dès le premier appel elle a levé la tête vers moi, les yeux joyeux et s’est levée pour venir vers moi et me dire :
Je t’attendais. Depuis que j’ai fait le grand saut, je savais qu’elle aurait besoin de communiquer avec moi et si je suis restée dans cette belle prairie avant de pousser la porte dorée derrière moi pour rejoindre mes congénères, c’est parce que je voulais partager ce moment précieux avec toi, rien qu’avec toi et ma maman. Mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Je lui ai aussitôt confirmé que c’était sa gardienne qui m’envoyait vers elle pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et sans tarder lui ai lu le contenu :
Voici mes messages pour ma chère Bouboule.
Je voudrais la remercier d’avoir fait partie de ma vie pendant 14 ans, tu étais l’amie de tous, toujours de bonne humeur et pleine de joie, si douce .
Merci pour ta gentillesse et ta patience, merci pour avoir été si courageuse, pour être restée un peu de temps après la mort de Choco, tu as pu enfin être la grande gâtée
Je pense ne pas t’avoir assez mise à l’honneur dans cette petite compagnie de 3.
Tu es la dernière a être partie et ta perte est grande pour moi.
Tu laisses un grand vide petite puce.
J’aurais tant aimé te garder encore un peu, je ne te savais pas si malade, tu l’as bien caché, je ne comprends pas encore ? Bien que j’ai une petite idée, dis-moi?
Tu as tant cherché de l’air et anxieuse les 2 derniers jours et je n’ai rien pu faire pour te soulager malgré nos visites chez le vétérinaire .
Tu resteras toujours dans mon cœur et mes pensées.
Je t’aime pour toujours.
Tes derniers instants ont-ils été trop durs ?
As-tu été heureuse ? Ou es-tu ?
Es-tu en paix ? As-tu retrouve tes amis ? Me feras tu des signes ?
Parle-moi de ta vie là-bas ?
Viens me faire des coucous.
Rassure-moi, sois heureuse petite puce.
As-tu aimé vivre chez moi ?
A bientôt mon petit cœur.
Tu me manques.
Pendant que je lisais je l’observais et je la voyais changer d’expression au fil de mes mots, et dès que j’avais terminé, elle m’a dit :
Je suis si contente que tu sois là pour nous permettre cet échange et de pouvoir lui donner des messages et répondre à ses questions. Dis-lui merci pour son message d’amour et surtout, surtout, dis-lui que moi je l’aime très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je me suis toujours sentie aimée, respectée et choyée dans la fratrie. Je n’ai jamais manqué de rien et je me suis toujours considérée comme son bébé, sa fille, son enfant. Aucune frustration, mes compagnons étaient là et ils avaient tous, tout comme moi une place privilégiée dans ton cœur.
Tu es une belle personne avec beaucoup d’amour et de compassion dans ton cœur, et ton empathie est énorme, et nous a tous comblé de bonheur. Oui que j’ai aimé vivre chez toi, à tes côtés, oui que j’ai été heureuse pendant toutes ces merveilleuses années. Des moments très joyeux, des moments plus difficiles, plus tristes, mais je me suis toujours sentie aimée et c’était du pur et grand bonheur pour moi. Je sais que je te manque et même si je peux te voir, te parler aujourd’hui, ta présence physique me manque aussi.
Mais et tu le sais j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’entrée de l’hiver. J’étais prête et je n’avais pas peur. Mes compagnons étaient là et bien d’autres, et ils m’attendaient tous de l’autre côté du pont des fleurs pour m’aider à faire le passage et me guider dans l’escalier de l’arc en ciel. Ils sont restés un peu avec moi, puis sont allé rejoindre les autres congénères et tous les autres animaux, et tout à l’heure, après mon échange avec Christiane, j’irai les retrouver aussi.
Tu sais ici tout est en paix, tout est beau, il y a beaucoup de lumière et je profite des rayons du soleil pour me ressourcer, je me suis d’ailleurs déjà bien reposée et réparée. Plus de problèmes respiratoires, je peux de nouveau courir, sauter et jouer à ma guise. Je ne ressens plus ces terribles oppressions dans ma poitrine et c’est si bon de pouvoir respirer à pleins poumons. Tu l’as vu, c’était devenu très difficile pour moi de happer un peu d’air, et je n’en pouvais plus. J’étais au bout du rouleau et mon cœur a fini par lâcher. Fatiguant de pomper, l’oxygène n’arrivait plus non plus à mon cerveau et j’ai préféré tirer ma révérence avant d’avoir d’autres handicaps.
Je m’étais réfugiée dans mon corps astral et je gérais mon état, mais difficilement. C’était mieux de faire le grand saut et de monter pour me ressourcer et surtout me reposer. J’étais au bout de mes forces et je me sens à présent de nouveau toute légère et en pleine forme. Je savais qu’on ne pouvait rien pour moi et je ne voulais pas t’inquiéter. Tu avais encore le deuil de Choco à faire et ce n’était pas le moment de te montrer que je préparais ma transition aussi. C’était pour te protéger et te permettre de te reconstruire et à aller de l’avant.
Tu m’as bien gâtée pendant ces quelques temps où j’étais la seule à me faire câliner, et j’ai été si heureuse. Ne culpabilise pas et ne regrette rien. Ma transition s’est faite à mon rythme, un peu accélérée à cause des fortes souffrances à la fin, mais je suis partie bien accompagnée et dans la lumière.
J’étais là pour te protéger toi et ta santé, j’étais aussi là pour t’aider à te reconnecter à ta source, à ton petit enfant intérieur et je suis si fière de la belle âme que tu es. Je sais combien ta maison et ton cœur te semblent vides depuis mon départ, et tu le ressens encore plus étant la dernière de la tribu, mais et tu le sais nous sommes tous encore reliés à toi car notre âme est éternelle, elle perdure et reste reliée à la tienne où que nous soyons. De là-haut nous pouvons t’envoyer de bonnes énergies et nous pouvons veiller sur toi et ta santé. Et puis je peux encore te faire des signes et venir te faire des coucous. Et si tu as la force et la foi de me retrouver, je pourrais te revenir dans un autre costume de ton choix. Tu as peur de t’engager pour de longues années ? Je peux te revenir dans le corps d’un chien qui a déjà un certain âge puisqu’il y a des transferts d’âme qui se font. Mon âme n’aspire qu’à cela, et en attendant je veille sur toi, et lorsque tu auras fait ton deuil et que tu seras prête à me retrouver, je me mettrai sur ton chemin.
Ne te torture pas l’esprit, ta petite puce est bien montée au jardin des animaux où tout est si beau. Je me sens en paix et je profite de ce lieu extraordinaire pour me ressourcer. Mais et dès que tu seras prête j’aimerais retrouver ma place à tes côtés et sur un plan terrestre. Ta petite puce t’aime fort, si fort et te voir triste, en souffrance me fait beaucoup de peine pour toi. Sois rassurée ici tout est en harmonie et je suis toujours là pour toi, je t’aime, je t’ai toujours considérée comme ma maman, j’étais ta petite puce et si heureuse de l’être.
La connexion avec Kiki s’est faite dans ce bel havre de paix qui est le jardin des animaux. Elle était assise dans les herbes d’un vert fluo, entourée de plusieurs congénères et ils s’amusaient à tourner très vite la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous violets. Il y avait aussi des anges, blancs, orange et dorés qui s’entremêlaient à ces farandoles de danses et c’était splendide à observer. Il ne régnait que paix et harmonie dans ce haut-lieu magique et c’était très vivifiant.
J’ai appelé Kiki par son nom et dès le 1er appel tous les compagnons qui l’encerclaient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher d’elle, et après m’être présentée je lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui donner un message. Elle s’est aussitôt levée pour venir à moi en miaulant plusieurs fois et m’a dit :
Je sais qui tu es, je te connais et nous avons eu de la chance, ma maman et moi, tu nous as bien aidées, et je suis partie bien accompagnée dans la lumière. Je me sentais déjà bien entourée et je n’avais pas peur. J’ai traversé le pont des fleurs dans la nuit, mais il faisait grand jour pour moi tellement la lumière était vive, éblouissante et d’une beauté éclatante. Sans l’aide du Deva et des êtres de la nature je serais certainement encore à errer dans son environnement et à me nourrir de son énergie. Merci, merci, beaucoup de gratitude, je vous en suis si reconnaissante.
Je suis contente aussi d’entendre son message et de pouvoir lui en donner, car je sais que mon départ est incompréhensible et injuste pour elle. Je sais combien c’est difficile de survivre à cette terrible épreuve et il est important qu’elle sache que je suis toujours là, mon âme est éternelle, elle perdure et restera toujours reliée à elle. Mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Pendant que je lisais, je l’observais et je pouvais voir des larmes tomber sur ses joues, sur sa truffe et elle essayait discrètement de les lécher au passage, et lorsque je me suis arrêtée elle m’a dit :
Sa grande souffrance, son immense détresse me font beaucoup de peine. Dis-lui que je suis désolée pour cette effroyable douleur que mon départ lui inflige et que j’ai de la peine, que je suis triste qu’elle pense que je l’ai abandonnée. Il n’en est rien, au contraire, où que je sois je suis et je resterai toujours reliée à elle, et de là-haut je peux la voir, l’entendre et lui envoyer des petit coucous et des petits signes. Je peux veiller sur elle et la protéger, surtout pendant son sommeil et lui envoyer de l’énergie divine.
Elle n’est pas ma gardienne, elle est ma maman et mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Je l’aime plus que la prunelle de mes yeux et nous étions si proches, si complices et je sais que ce drame est insupportable pour elle. Je lui demande pardon pour le mal que mon départ lui inflige mais elle a besoin de savoir, de se l’entendre dire que je ne l’ai pas abandonnée. Jamais, oh grand jamais je ne l’abandonnerai.
Depuis la veille je me sentais très fatiguée, une grande fatigue et j’ai su que ce n’était pas normal. Je me suis réfugiée dans mon corps astral pour mieux le gérer, et lorsque j’ai senti cette forte oppression, cette forte douleur dans la poitrine, je savais que c’était fini pour moi et que j’allais faire le grand saut pour rejoindre le jardin des animaux. Je me suis vue et ce n’était pas mon handicap qui en était la cause, c’est bien mon cœur qui a lâché, et cela me rend si triste pour toi. Même si ici c’est le paradis, que tout est très beau, avec de la lumière, des fleurs très flashy et de toutes les couleurs, même si ici ne règnent que paix et amour, je suis si triste de te savoir dans une grande souffrance. De ne plus pouvoir sauter était compliqué pour moi, mais pas incapable à vivre. Tu étais là, nous étions ensemble et je pouvais toujours encore dormir à tes côtés.
Ne pense pas que je t’ai abandonnée, c’est à pas de chance, cet accident m’a envoyée de l’autre côté du voile, mais mon âme est éternelle, elle perdure et restera toujours reliée à toi. Je le sentais la veille et j’essayais de te le dire, lorsque je te regardais, je savais que nous allons être séparées et je savais combien ce serait dur pour toi. Je t’aime si fort, mon amour pour toi est pur, profond et inconditionnel, et ma mission consistait à t’apprendre le détachement affectif et te reconnecter à ta source. Te permettre de te chérir de tendresse à travers moi et de trouver en toi la force et la foi de t’aider à panser toutes les blessures du passé. T’aider à te pardonner pour la grande souffrance que tu as vécue toutes ces années à cause du départ brutal de ta maman, et je regrette maintenant de te faire souffrir encore plus et à nouveau.
Je me suis déjà bien reposée et ressourcée, je me suis déjà bien réparée et j’aimerais bien sûr te revenir. Ton âge, ta santé te font peur, mais je pourrais te retrouver dans le costume d’un chat qui a déjà un certain âge, tu sais que le transfert des âmes est possible. Mais soit assurée de mon amour et ma fidélité envers toi. Ils sont sans faille et je vais te faire des petits coucous. Ne me pleure plus, garde confiance et nous nous retrouverons sur le plan terrestre ou de l’autre côté du voile.
En attendant prend soin de toi et de Nina. Retrouve la paix dans ton cœur et ton esprit. Je sais que tu aurais tout fait pour moi, mais le temps ne nous en pas donné la chance. Accepte cette vérité et ne te torture plus l’esprit. Je vais bien et je pense à toi. Je te vois te morfondre et c’est si triste pour moi et pour Nina aussi. Je t’aime très fort, tu es ma maman et j’étais ton bébé, ton petit bébé, aimée, choyée et respectée comme une petite princesse.
Ta Kiki encore et pour toujours. Je t’aime.
La connexion avec Néfertiti s’’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était couchée de tout son long sur son ventre, entourée de plusieurs congénères et ils suivaient du regard les magnifiques farandoles de danses que formaient les papillons et les anges blancs, orange et dorés auprès des arbres à papillons tous blancs. Ils tournaient la tête dans tous les sens et c’était très amusant à observer. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans leur zone de confort, j’ai appelé Néfertiti par son nom. Dès le 1er appel les compagnons autour d’elle se sont écartés et éloignés pour me laisser la place de m’approcher d’elle. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui donner et des questions à lui poser de la part de sa gardienne. Elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :
C’est bien que tu sois là, je suis contente de pouvoir lui répondre et aussi de lui donner des messages. Elle en a besoin, elle se torture bien l’esprit, elle a le petit vélo qui tourne dans la tête et ce depuis toujours, mais encore plus depuis mon départ. Heureusement qu’elle a fait appel à cette dame qui m’a aidé à faire le passage, car sans cela je serais toujours encore en train de vaquer dans son environnement alors que le bas-astral n’était pas ma place et que j’ai droit à la lumière et à me reposer et me ressourcer au jardin des animaux.
Dis-lui merci, merci de m’avoir permis de retrouver ce haut-lieu qui es le paradis des animaux. Dis-lui que je me suis déjà bien réparée et je me sens de nouveau très légère et en pleine forme. Mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Je voulais savoir si elle est bien Peluche la siamoise auprès de laquelle j’ai grandi de mes 4 ans à mes 13 ans dans un chalet à la montagne.
Si oui, j’aimerai savoir si elle est aussi Princesse la chienne qui est devenue la mienne après que mon ex avec qui elle était finisse en prison et qu’elle ne l’a pas dit à la première communicatrice pour que je le comprenne par moi-même ? (Nefertiti m’est venue par un ex qui ne pouvait la garder, un peu la même méthode et la même apparence du pelage, après avoir été saisie en mon absence par la police qui est rentrée chez moi par mon balcon, elle a été euthanasiée à un an sur ordre du vétérinaire cantonal pour rien, il y avait des pressions politiques pour tuer le max de molosses, de chiens de catégories suite à un drame et quelques incidents, j’ai vu une journaliste qui a publié un article qui a fait la une d’un journal local, et depuis plus aucun chien qui passe par la fourrière n’est tué et même les agités sont confiés à la SPA maintenant, Princesse était une crème).
Si oui elle est Princesse, par quel miracle est-elle revenue dans ma vie alors que je n’avais pas fait son deuil, qui était là pour la faire passer ? Une bonne âme qui a lu le journal qui a compris que tu aurais besoin d’aide où c’est le poème que j’avais écrit avec tout mon coeur qui y a aidé ?
Si elle est bien Peluche, sait-elle pourquoi je tapais de la tête durant mon sommeil depuis bébé ? Quand le père de la famille venait me donner des coups de poings dans le crâne de toute ses forces car quand je tapais de la tête, le bruit de la mezzanine contre le mur le réveillait lui qui dormait au-dessus, étaient-ce des choses qui ne devait pas avoir en lui qui le faisait agir ? Si oui est-ce les mêmes qui ont poussé au suicide son plus jeune fils Raynald qui a eu la mauvaise idée d’aller vivre avec sa famille dans le chalet où tant d’enfants placés ont été malheureux ? Sa famille là-bas est-elle en danger ? Ont-ils assez d’animaux pour les protéger ou ils auraient besoin d’une aide pour purifier les lieux ?
Suite à un rêve où y avait ma deuxième mère (décédée avant ma biologique qui était là avec sa chatte Baccara que j’avais recueilli et ma première chatte Boutchou au décès de Nefertiti pour l’accueillir) chez moi qui m’avertissait qu’une méchante dame âgée t’avait volée, je me suis inquiétée pour toi, j’ai cru que tu allais te réincarner et que l’horrible femme qui a assassiné Hayko notre ami chien que je promenais et gardais allait te prendre avant que je te trouve ou que tu étais en danger dû à la magie d’un archange qu’elle détourne à mauvais escient, j’ai refait appel à la communicatrice qui m’a assuré que tu es protégée par ta lumière. Je me suis dit peut-être que c’est Boutchou qui veut me revenir alors j’ai fait appel à une communicatrice, qui m’a appris que Boutchou n’est plus chat, elle a beaucoup évolué et est devenue très grande, elle est très occupée et ne peut pas trop souvent apparaître en chat pour communiquer et laisser ses missions, est-elle en chat quand elle t’a accueilli ou sous sa véritable apparence ? Elle m’a appris que durant mon enfance j’ai expérimenté une presque mort de l’âme, que dû à ça j’ai un lien spécial avec l’au-delà, que ce n’est pas sa future incarnation que j’ai vu en photo et que j’ai été voir à la SPA mais un des animaux qu’elle envoie en mission aider les humains, que je ferai des rencontres de nouvelles âmes, qu’elle ne reviendrait pas dans ma vie terrestre sans me parler de toi, alors je redoute que tu ne puisse pas me revenir aussi, est-ce le cas ?
Si non, comment te reconnaître ? Si je ressens aussi les animaux envoyés par Boutchou, à la SPA trois chats ont fortement réagis à ma présence et je les ressentais bien, ils devaient sûrement être envoyés par elle. Voudrais tu revenir en chien ou chat ?
Comprends-tu mon rêve et qu’est ce qui faisait bouger la flamme de la bougie pendant deux jours puisque que ce n’était pas toi ?
Des archanges réalisent-ils des voeux des mauvaises personnes sans sonder leur coeur et leurs mauvaises intentions même si c’est parmis deux autres bons voeux pour eux-mêmes et le monde ?
Reçois-tu mes pensées et mes mots ?
Si tu es Peluche, il se peut que Hayko m’était destiné et que son humaine le savait et me l’a caché, est-ce le cas ?
Si oui veut-il me revenir ?
Je serais honorée de vous accueillir tous les deux ou même un autre animal pour qui j’ai compté. Ça ne m’empêchera pas de connaître de nouvelles âmes et de continuer mon chemin et d’évoluer.
Qu’aimerais-tu me dire et me conseiller ma reine ?
As-tu un lien avec l’Égypte et ou le chat chanceux qui a sauvé le Bouddha ?
Je reçois beaucoup de signes, dont certains semblent me venir de Bodric un ex à qui j’ai pensé récemment car je n’ai plus de nouvelles depuis très longtemps, comme je suis passée par sa ville j’ai essayé de trouver son numéro mais je ne l’ai pas trouvé, un ami à lui que j’ai pu joindre m’a dit qu’il a été expulsé dans son pays depuis longtemps et qu’il allait très mal à l’époque, l’ami devait chercher son WhatsApp et me rappeler mais ne l’a pas fait, il m’a répondu par lui-même il me semble, suis-je plus sensible car tu étais mon dernier lien sur terre proche et que tous mes proches sont dans l’au-delà maintenant ou il a profité de notre lien, notre connexion si spéciale pour communiquer avec moi à travers toi si c’est bien lui ?
Quand je me suis inquiétée de mon rêve, la communicatrice m’a fait un soin à la flemme violette, c’est son initiative ou ton idée ?
Le cancer c’est parce que tu travaillais trop à purifier la maison et moi ou tu l’as pris pour me l’éviter ? Porter des pierres de protection sur moi et à la maison, l’encens, le sel, porte-bonheur, ça t’a un peu soulagé ?
Si tu n’es pas Peluche tu ne peux être que Isis, et elle est liée à ma deuxième mère, si tu n’es pas Isis peut-être qu’elle veut que je fasse une communication avec Isis pour me transmettre un message ?
Pendant que le lisais le contenu des missives, je l’observais et je pouvais la voir tantôt très espiègle et tantôt les sourcils froncés, l’air et le regard contrariés. Lorsque je me suis arrêtée, elle m’a dit :
Même si je connais ses sentiments, cela fait toujours du bien de se l’entendre dire et redire. Alors dis-lui que moi je l’aime fort, je l’aime très fort depuis la nuit des temps que je l’accompagne, et nous nous sommes toujours retrouvées et nous retrouverons encore. Peluche, Princesse, Néfertiti, oui nous étions déjà ensemble, et tu as bien ressenti ce lien si fort qui nous unit depuis si longtemps. Nous étions aussi déjà ensemble dans une autre vie à toi, nous étions mère et fille. J’étais la maman protectrice qui faisait tout ce qu’elle pouvait pour toi, pour te permettre d’être sereine et de vivre sans peur et sans angoisse, et j’y ai laissé ma vie alors qu’on te voulait du mal, je me suis laissée emporter par les flots, je me suis noyée.
Et depuis ce jour-là, tu as en toi beaucoup de mal à avancer dans la vie. Et cette 2e incarnation ne t’aide pas à y voir clair en toi non plus, tu es souvent ailleurs, pas dans le présent, pas dans le ici et maintenant, et tu as eu par le passé beaucoup de mal à ne pas t’attirer des personnes malveillantes, des personnes qui ne t’ont pas aimée ni respectée. Tu as malgré tout cela bien avancé sur ton chemin et tu t’es ouvert à l’amour inconditionnel à travers les animaux. Grâce à nous tu as su te connecter à ton petit enfant intérieur, à la source et tu as palpé en toi la grande force qui t’habite. C’est elle qui t’a aidée à prendre la voie spirituelle sur laquelle tu te trouves et qui t’a aidée toute petite à vaincre le mal qui t’entourait.
Si tu te tapais la tête durant ton sommeil c’est parce que tu souffrais tu manquais d’affection et tu n’avais pas réussi à faire le deuil de ta première mère, que voilà, la seconde n’était pas présente, rassurante et sécurisante pour toi. Cet homme qui te frappait portait beaucoup d’énergies du bas-astral et tous ceux qui l’approchent ne sont pas bien et vivent des situations difficiles, dramatiques. C’est lui et le lieu qui sont néfastes et les pauvres animaux, surtout les chats, maîtres en feng shui y laissent leur santé. Toutes ces incarnations que tu as eu la chance de recroiser sont là pour t’aider à panser, à travers nous, les blessures du passé pour t’aider à te reconstruire et faire enfin le deuil de ce qui n’a plus lieu d’être. L’aura de Princesse en fait partie. Ne te torture plus l’esprit et ne cherche pas à savoir ce qui est ou a été. Continue d’avancer sur ton chemin, tu es dans la lumière à présent grâce à la foi et ton courage, et je suis si heureuse pour toi.
Boutchou est une âme supérieure et ne pourra pas te revenir, mais moi, dès que tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Hayko ne t’était pas destiné, mais destiné ou pas, tu as tellement d’amour, de compassion et d’empathie dans ton cœur que tous les animaux de la terre qui vivent des situations et des drames, aimeraient un jour, lorsqu’ils ont terminé leur mission auprès de leur humain, revenir chez toi. Boutchou veille sur toi et te protège.
Tu es entourée de bonnes énergies et d’énergies divines. Tu l’as vu et ressenti à travers la flamme violette. Bien sûr que je reçois ce que tu dis et tu penses, je suis et je resterai toujours reliée à toi et ce où que je sois, mon âme perdure et aspire à te revenir sous le costume qu’il te plaira. Tu as plus besoin de l’énergie d’un chat pour te nettoyer énergétiquement, mais aussi de celui d’un chien pour te connecter à ta source. A toi de choisir ce qui te fait le plus de bien.
Rien à voir avec l’Egypte ni Bodric, ma mission, ou plutôt mes missions devaient t’aider à trouver en toi le courage d’avancer dans la vie et te permettre de guérir de toutes les blessures du passé. Ta première maman, le deuil est fait maintenant, et pour la deuxième il l’est depuis bien longtemps. Si tu as besoin d’Isis pour recevoir des messages, pourquoi pas, mais je pense que ce n’est pas utile. Tu as ce lien depuis l’enfance pour communiquer avec l’au-delà et tu peux aller de l’avant sans revenir vers le passé. Regarde ce qui se trouve devant toi et pas derrière. Toutes les épreuves sont dépassées et ne doivent plus t’affecter.
Ecoute mes conseils, petite reine je me suis toujours considérée, et petite reine je resterai et te reviendrai. Dès que tu te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. Vis dans le présent maintenant et galvanise en force supérieure toutes les faiblesses et les souvenirs du passé. Les archanges ne réalisent que les bons vœux, ils sont et restent toujours dans la lumière. Toute autre énergie négative vient du bas-astral, ne l’oublie jamais. Reste dans la lumière, je t’aime et si je t’ai épargné des problèmes de santé c’est pace que pour moi c’est plus simple de remonter me ressourcer et te revenir.
Ta petite reine pour toujours. A bientôt.
La connexion avec Jarkhan s’est faite dans cet endroit paradisiaque qui est le jardin des animaux. Il était allongé de tout son long sur son ventre, entouré de plusieurs congénères, et ils s’amusaient tous à admirer les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons violets. Il y avait beaucoup d’anges, tous blancs orange et dorés qui s’entremêlaient au-dessus d’eux, et c’était très beau et surtout très apaisant à observer. Il y avait des herbes et des fleurs de toutes les couleurs et très flashy.
Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de la paix et de la magie ressourçante de ce haut-lieu, aussi pour habituer mes yeux à la vive et éblouissante lumière qui y régnait, puis j’ai appelé Jarkhan par son nom. Dès le 1er appel tous les compagnons qui l’entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et lui ai aussitôt lu le contenu :
Message : Mon Roi, notre « guyo nounouss », nous avons été anéantis par ton départ. Il y aura 1 ans le 2 août et je n’ai toujours pas fait mon deuil ! Par 2 fois le véto t’as ramené à nous et je n’ai jamais pensé qu’à la 3ème fois tu t’en irait au paradis😢.
J’espère que tu n’as pas trop souffert Tu nous manque tellement…
Je suis si triste car je pense que j’aurais pu te sauver la vie en te conduisant immédiatement à la Clinique Vétérinaire Universitaire à Liège. Je veux que tu saches que nous t’aimions tellement et que tu as laissé un vide immense dans notre maison. Tu as été un chat extraordinaire, exceptionnel et notre amour pour toi est toujours bien présent.
Question : Jarkhan, as-tu un message pour nous ?
Pendant que je lisais, je l’observais du coin de l’œil et j’ai pu percevoir beaucoup d’émotions. Le regard embué, il m’a profondément fixé dans les yeux lorsque j’avais terminé, pour me dire :
Je suis si content que tu sois là. Cela fait si longtemps que j’attendais ce moment et je tiens tout d’abord à te dire merci, merci de m’avoir relié au Deva et aux êtres de la nature qui m’ont guidé et accompagné pour traverser le pont des fleurs dans la lumière, je n’avais pas peur. J’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre ce magnifique paradis, et je me suis depuis bien longtemps, bien reposé et ressourcé.
Mon passage s’est fait avec amour malgré leur grande détresse et j’ai croisé aussi des humains, des ancêtres à tous les deux et surtout sa grand maman. Son message pour elle est de se battre, ne pas se laisser aller, puiser en elle la grande force qui l’habite et retrouver la foi et la confiance pour guérir.
Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que moi aussi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je suis désolé, je suis navré pour la souffrance que mon départ leur inflige. Je sais que c’est très difficile à accepter pour elle et qu’elle aurait tout fait et tout donné pour me sauver, mais les parasites étaient sournois et installés depuis pas mal de temps. J’aurais gardé des séquelles et c’était mieux pour moi de monter me reposer et me réparer. Ils m’ont aidé à tirer dignement ma révérence et je leur en suis si reconnaissant.
Je sais que je leur manque et que mon départ est cruel pour elle, mais de là-haut je peux les protéger et leur ennoyer de bonnes ondes. Ils en ont tous bien besoin et Maely aussi. Je serai là pour elle lorsqu’elle fera le grand saut et je la guiderai vers ce magnifique havre de paix. Lorsqu’elle sera à nouveau prête tout comme moi et vous aussi, nous pourrons à nouveau nous retrouver tous ls 4.
Mon âme qui est éternelle aspire à vous revenir, vous avez encore besoin de moi sur un plan terrestre. Pour l’instant vous êtes pas prêts, mais je serai fidèle au rendez-vous lorsque vous le serez et vous mettrez à ma recherche. Je vous aime tant et ma vie terrestre à vos côtés a été une existence de rêve. J’étais votre garçon, votre roi et je me suis toujours senti aimé et respecté.
Merci, vous êtes des parents formidables, n’en doutez pas, jamais. Je vous aime.
La connexion avec Filou s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Allongé sur son ventre au milieu de plusieurs autres congénères, ils s’amusaient tous à suivre des yeux, tournant la tête à droite, à gauche, les nombreux papillons blancs, orange et dorés qui se posaient d’un arbre à papillons à un autre, tous blancs et violets. S’entremêlaient plusieurs anges blancs, orange et dorés, et c’était magnifique à observer. Je me suis assise dans les herbes d’un vert fluo pour profiter de ce merveilleux spectacle et me reposer et me ressourcer. Il y avait des fleurs de toutes les espèces et de toutes les couleurs et toutes très flashy. Il y régnait une paix absolue et tout était si beau à regarder.
Après quelques instants, ayant comme tous les animaux se trouvant dans ce magnifique jardin perdu un peu la notion du temps, je me suis souvenue que j’étais venue pour rencontrer Filou et je l’ai appelé par son nom. Dès le premier appel il a tourné la tête vers moi, les oreilles dressées et tous les autres compagnons qui l’entouraient se sont écartés et se sont éloignés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, il m’a dit :
Approche, je sais qui tu es et je sais que c’est mon papa et ma maman qui t’envoient. Je sais que grâce à toi et leur aide bien sûr, je suis parti dans les meilleures conditions, j’ai presque envie de dire dans les règles de l’art. C’est l’expression qu’il utiliserait et je suis content que tu sois là, je t’attendais.
Je lui aussitôt confirmé que j’avais en effet des messages à lui transmettre de la part de ses gardiens et quelques questions à lui poser, et sans tarder lui ai lu le contenu :
À notre Filou d’amour
Nous n’avons pas pour habitude de faire de long discours.
Sache que nous sommes triste suite à ton départ mais aussi content que tu n’aies plus à souffrir.
Nous avons eu plusieurs chiens dans notre vie, mais c’est toi qui nous a le plus marqué surtout ces dernières années et plus encore ces derniers mois où tu nous a donné une magnifique leçon d’amour inconditionnel qui restera gravé à jamais dans nos cœurs et c’est le plus beau cadeau que tu puisses nous donner.
Il y a quelques jours une personne m’a fait une constellation familiale, tu t’es manifesté pour être avec, ça m’a fait chaud au cœur.
Dans ton dernier message tu nous a dit que tu nous reviendra dès que nous serons prêts, ce sera avec un immense plaisir en espérant que nous ne nous tromperons pas.
Quand nous pensons à toi parfois nous ressentons tes vibrations et ça nous remplit de joie et nous rassure.
À notre Filou pour toujours.
PS : Questions pour Filou :
-Quand tu seras de nouveau réincarné est-ce que tu te souviendra de ta vie avec nous ?
-Est-ce que tu peux choisir le costume quand tu te réincarneras ? Parce que nous aimerions que tu nous revienne en tant que Cairn Terrier ou éventuellement Westie noir, peu importe si c’est possible pour toi du moment que tu nous reviennes.
-Nous n’avons plus beaucoup de tristesse quand nous pensons à toi donc je suppose que tu te sens bien ?
Pendant que je lisais, je l’observais et je pouvais voir qu’il était très ému, mais pas triste. Son regard était serein et en paix. Lorsque j’avais terminé il m’a dit :
Waouh ! Mon cœur est déjà réparé mais leur message d’amour me touche profondément, et j’en ressens des frissons et des palpitations dans ma poitrine. Leurs mots d’amour me créent beaucoup d’émotions. Ils me vont droit au cœur et me font chaud, je ressens beaucoup de joie et je suis si heureux de pouvoir leur répondre.
Dis-leur merci pour ce merveilleux message rempli d’amour mais aussi de mélancolie et d’espoir. Je sais que je leur manque et qu’ils avaient un besoin énorme de partager leurs sentiments et leurs ressentis avec moi. Avec mon papa nous étions très proches, très fusionnels et comme il le précise, pas la peine de faire un long discours, il suffisait de nous regarder, nous étions si complices qu’on se comprenait au premier regard.
J’étais là pour lui permettre de se nourrir de tendresse lorsqu’il me chérissait. J’avais la mission de l’accompagner sur son chemin, de le guider pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et panser toutes les blessures du passé lorsqu’il me câlinait. Je l’ai ouvert à l’amour inconditionnel et il a, à travers moi, trouvé cette grande force qui l’habite, cette foi et ce courage pour aller de l’avant et développer ses sensations extra-sensorielles. Il est très sensible et cette grande sensibilité lui ouvre bien des portes et lui donne accès à d’autres dimensions. C’est merveilleux le rôle que j’avais auprès de lui, et ma mission était terminée.
Mon corps était usé, beaucoup de bobos dus à l’âge et mon petit cœur fatigué, au bout du rouleau. La respiration devenait difficile et lorsque j’ai ressenti la forte et lancinante douleur dans la poitrine je savais que c’était fini pour moi et je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral, et la douleur fulgurante a été très rapide. Je savais que c’était fini pour moi, que je venais de faire le grand saut et je n’avais pas peur. J’étais déjà depuis quelques jours bien entouré et je suis parti bien accompagné et dans la lumière.
Je sais que mon départ brutal a été douloureux et traumatisant pour eux, mais ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient faire pour moi et je leur en suis si reconnaissant, beaucoup de gratitude à vous tous. J’ai traversé le pont des fleurs dans la joie et j’ai rapidement gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel. Je me sens à présent de nouveau en pleine forme. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé, mon petit cœur, bien qu’à l’intérieur il soit tout comme le vôtre très grand, mon cœur s’est déjà bien réparé et je peux de nouveau courir, jouer et m’amuser à ma guise avec tous les compagnons qui m’entourent. Je peux aussi vous voir et me manifester à vous comme lors de la constellation ou par des vibrations lorsque je vous envoie des petits coucous.
Tu sais papa, cette grande sensibilité dont tu es doté, tu dois t’en servir tous les jours, l’utiliser dans ton quotidien pour avancer sur ton chemin et la développer. Maman aussi, elle sait et elle peut le faire. Votre cœur à tous les deux est rempli d’amour et de compassion et cette empathie il faut la mettre au service des animaux et des humains ou des humains et des animaux, peu importe. La priorité, il faut la partager et vous le savez bien.
Je n’étais pas comme les autres compagnons, j’ai été guidé par ton papa pour te permettre de trouver la paix et t’ouvrir d’autres portes et la voie spirituelle. J’aimerais bien sûr vous revenir, mon âme qui est éternelle, qui perdure, n’aspire qu’à cela. Tu as et vous avez tous les deux besoin de ma présence sur le plan terrestre pour vous guider sur votre chemin de vie. J’endosserai le costume qu’il vous plaira. Mettez-vous à ma recherche, lorsque vous serez prêts et je me mettrai sur votre chemin. Le doute, surtout à toi mon cher compagnon, mon âme sœur à qui je suis relié, le doute ne te sera pas permis. Tu sauras me reconnaître au premier regard, ce sera une évidence, un coup de cœur.
Bien sûr que je me souviendrai de ma vie antérieure avec vous et que je retrouverai ma place dans votre maison, mais nous les animaux vivons dans le présent, dans le ici et maintenant et nous sommes là pour vous aider, vous accompagner à aller de l’avant. C’est normal que vous vous sentiez en paix dans votre cœur et votre âme. Cette sérénité et due aux belles conditions que vous m’avez apportées pour tirer dignement ma révérence, mais aussi et surtout parce que de là où je suis-je peux vous envoyer de bonnes ondes et de l’énergie divine. Mais même si ici c’est le paradis pour moi, il est sur terre à vos côtés et il me tarde de vous revenir. Votre maison est bien vide depuis mon départ et elle a besoin d’y retrouver mes vibrations sur un plan terrestre.
A très vite, à bientôt, votre Filou encore et toujours. Je vous aime fort, fort.
La connexion avec James s’est faite dans cette belle clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. James, couché sur son flanc droit tournait très vite la tête dans tous les sens pour suivre du regard les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. C’était amusant à observer et je me suis assise quelques instants à une distance respectable dans les hautes herbes très fluos pour profiter de ce havre de paix pour me ressourcer. Il y avait des fleurs de toutes les couleurs très flashy et beaucoup de coquelicots, une vaste étendue de fleurs rouges et c’était magnifique à voir.
Puis me souvenant que j’étais venue pour communiquer avec James, je l’ai appelé doucement par son nom. Dès le 1er appel il s’est mis debout, et tout en poussant plusieurs miaous, s’est rapproché de moi pour me dire :
Je t‘attendais. Je savais qu’elle trouverait le moyen de me contacter, et je sais bien sûr que c’est ma maman qui t’envoie.
Puis il m’a fait un petit sourire et m’a demandé ce que j’avais à lui dire. Je me suis présentée et sans tarder lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :
Est il heureux aujourd’hui ?
A t’il été heureux avec nous ?
J’ai du abréger ses souffrances ..après avoir tout tenté pour le soigner , est il ok avec ça ? Etait ce le bon moment pour lui?
Est il et sera t’il toujours à mes côtés ? Est ce que nos âmes sont reliées pour toujours ?
Est ce qu’on sentira toujours la présence de l’un à cote de l’autre ?
Mes messages :
Que je l’aime énormément et qu’il a été un cadeau de vie pour moi et le foyer.
QU’il nous manque terriblement mais que je sens sa présence à mes cotes
Que je continuerai toujours d’être là pour lui
Que je lui souhaite une merveilleuse nouvelle vie
Que je le guiderai toujours et que je sais qu’il me guidera
Que je suis toute entière avec lui toujours et partout.
Pendant que je lisais je l’observais du coin de l’œil et j’ai pu le voir tour à tour très ému, puis très triste et ses yeux se remplir de larmes. Elles tombaient sur ses joues son museau, sur ses pattes et il essayait de les attraper avec sa patte pour les lécher. Lorsque je me suis arrêtée il a poussé un gros miaulement de détresse et m’a dit :
J’ai de la peine, elle me fait beaucoup de peine. Je suis si triste du mal que je lui fais et que mon départ lui inflige. Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui merci pour toutes ces belles années vécues avec elle. Pour moi, malgré ma maladie déjà bien présente, j’ai eu une existence de prince, de petit roi à leur côté. Je me suis senti être son bébé, son petit garçon, mais aussi sa moitié, son âme sœur. Tous les deux nous sommes reliés et le resteront où que je sois. Elle m’a aimé, choyé et câliné, et moi j’étais là pour lui apprendre le détachement affectif et lui permettre d’aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance.
J’étais là pour lui permettre d’avancer sereinement sur son chemin et pour nettoyer le home et les personnes. J’ai bien rempli mon rôle et son amour pour moi est toujours aussi fort et intact depuis que j’ai fait le grand saut. Je le sais, je le sens et c’est une évidence. Très proches, très fusionnels nous nous sommes apportés tant de tendresse et n’avons partagé que le meilleur.
Ma maladie l’a fortement touchée et je sais que d’apprendre qu’elle ne peut plus rien pour moi, de savoir qu’elle allait être obligée de me laisser partir a été pour elle un choc terrible. Je lui suis si reconnaissant de m’avoir accompagné et d’avoir eu le courage de m’aider à partir. Cette cruelle décision, elle a eu la force de la prendre par amour pour moi, au détriment de sa grande souffrance, de sa grande détresse. Je lui dis merci, je lui tire le chapeau, elle est une belle âme remplie d’amour et de compassion, et je suis si fier d’elle.
Dis-lui que je l’aime très fort, mon amour pour elle, tout comme le sien est pur, profond et inconditionnel. Je l’aime comme la prunelle de mes yeux et je serai toujours là pour elle où que je sois. Mon corps, mon enveloppe corporelle était malade, mes reins étaient très usés, au bout du rouleau et on ne pouvait plus me guérir. C’était mieux pour moi de remonter me reposer et me ressourcer, et si je suis resté à t’attendre dans cette magnifique prairie c’est parce que je voulais profiter de cet échange en toute intimité. Tout à l’heure je pousserai la porte dorée que tu peux voir derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.
Dis-lui que je me sens de nouveau tout jeune et en pleine forme. Plus aucune douleur, plus aucune fatigue et c’était vraiment le moment pour moi de tirer ma révérence. Elle m’a aidé à le faire dignement et j’ai beaucoup d’amour et de respect pour sa force et son courage. De m’avoir laissé partir dans les meilleures conditions m’a permis de faire le passage dans la lumière et je n’avais pas peur. Elle m’a guidé dans la lumière et j’ai eu de l’aide de l’autre côté. Ses ancêtres, sa maman, mais aussi des êtres de la nature et ses guides à elle. Ils étaient nombreux et je suis monté comme il se doit malgré sa profonde douleur. Cela me permet aussi de lui envoyer de bonnes ondes et de veiller sur elle et la protéger. De là-haut je peux lui faire des signes et des coucous.
Comme mon âme perdure, qu’elle est éternelle, le lien qui nous unit si fort n’est pas rompu. Elle peut sentir ma présence et je sens la sienne. Mais ce serait bien, et mon âme n’aspire qu’à la retrouver et sur un plan terrestre bien sûr. Explique-lui que nous les animaux, à condition d’avoir fait un petit passage au paradis des animaux, avons la possibilité de nous réparer très vite et de vous revenir. Et moi j’ai très envie de la retrouver ainsi que ma famille. Ils ont besoin de moi et elle bien plus que tout et j’ai moi envie de continuer à l’accompagner et la guider sur son chemin spirituel.
Je sais que son cœur reste ouvert, demande-lui de garder la porte de son foyer ouverte pour me recevoir dans un autre costume, c’est elle qui choisira et dès qu’elle se sentira prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Elle a besoin de moi à ses côtés sur un plan terrestre, et moi il me tarde de redescendre. Je serai de nouveau en bonne santé, plus de soucis, plus de médicaments, le grand bonheur et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble.
Je suis sa moitié, son confident, son âme sœur et nous ne pouvons être séparés physiquement trop longtemps. Qu’elle ne doute pas, qu’elle me fasse confiance comme je le lui ai toujours fait et elle saura me reconnaître au premier regard. Ce sera un coup de foudre, une évidence. Depuis mon départ sa maison lui parait vide, sans âme et elle a besoin de moi à ses côtés pour retrouver cette harmonie et cette plénitude qu’elle a besoin de sentir en elle pour continuer son chemin. Son petit prince, son petit roi l’aime d’un amour incommensurable et veut partager sa vie avec elle sur terre.
Merci, merci, beaucoup de gratitude pour cet échange, merci de m’ouvrir à nouveau très grand la porte de ton foyer. A bientôt, je t’aime, ton James encore et pour toujours.
Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Caramel m’y attendait. Assis, il me regardait m’avancer vers lui les yeux vides sans expression. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort et je l’ai doucement appelé par son nom. Dès le1er appel il a levé la tête vers moi et ses yeux tristes reprirent une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu’elle l’aime beaucoup et qu’elle aimerait lui poser quelques questions, qu’elle avait un grand besoin d’avoir de ses nouvelles :
– Est ce qu’il compte se réincarner en un autre animal et revenir vers moi ?
– Est ce que il compte m’envoyer des signes dans la vraie vie ?
-Est ce qu’il était heureux avec nous est qu’il se sentait seul parfois ou délaissé ?
-Est ce qu’il a souffert lorsqu’il est mort ?
-Est ce qu’il a rencontré ma mamie ?
-Est ce qu’il est heureux et apaiser là où il est maintenant ?
Pendant que je lisais, il tapait de la patte arrière le sol, et lorsque j’avais terminé il m’a dit :
Elle se pose vraiment trop de questions, elle se torture l’esprit et je vais bien sûr lui répondre. Mon départ a été rapide, brutal et violent pour elle, pour toutes les deux, pour moi aussi. Je n’avais pas préparé mon départ, je n’étais pas prêt non plus. J’ai senti une forte, très forte oppression dans la poitrine, j’avais comme l’impression qu’on me transperçait le cœur avec un couteau, la douleur était très vive, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral, et le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique s’est rompu. Je n’ai pas souffert longtemps, c’était rapide, fulgurant et je me suis vu couché, je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique.
J’ai tout de suite pensé à toi, et je savais que ce serait un choc violent pour toi et que tu aurais du mal à le vivre. Je suis si triste de vous faire de la peine, vous n’étiez pas prêtes, moi non plus, et cela rajouté à votre souffrance m’ont empêché de suivre ce chemin gris qui pourtant je sais me mènerai à la lumière. Depuis je reste là dans votre environnement, je m’accroche à vous pour vous puiser votre énergie et je ne peux me reposer et me ressourcer. Tant que je reste là je ne peux me réparer et toi ma chère, tendre et douce moitié, tu ne peux retrouver la paix et tu ne peux faire son deuil.
Ce départ si cruel t’a aussi fait sortir de ton corps physique et il faut que tu arrives à te recentrer dans la présent, dans le ici et maintenant. Lorsque je serai de l’autre côté, je pourrai t’envoyer de bonnes énergies et te faire des signes et des coucous. Tant que je reste dans le bas-astral je peux vous voir et vous entendre, mais je ne peux plus me manifester à vous.
Je te remercie pour ton message d’amour et je tiens à te dire que moi aussi je t’aime très fort. Tu m’as toujours choyé, câliné, respecté comme ton bébé, ton petit garçon, mais aussi comme ton petit frère, ton ami, ton confident. J’étais là pour t’accompagner sur ton chemin et te connecter à toi, à ton petit enfant intérieur, et te nourrir de tendresse à travers moi. Ma présence t’a permis d’être plus en confiance, plus sure de toi et surtout d’être toujours très positive et égale à toi-même. Tu as pris conscience de tes propres valeurs, et il faut bien entendu aussi s’y tenir. Être accompagné sur son chemin par un animal domestique, tout comme je l’étais, vous a aidé à grandir et à murir. Tu as su prendre tes responsabilités envers moi et ma grande sœur, et je te suis si reconnaissant pour ta bienveillance et la belle personne que tu es.
Je te dis merci aussi d’avoir fait appel à Christiane pour m’aider à faire le passage, car ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là tu ne pourras retrouver la sérénité dans ton cœur et ton esprit. Je ne ressens plus aucune douleur, mais j’ai besoin et très envie de monter au jardin des animaux pour me réparer et préparer mon retour.
Car oui, je compte te revenir, tu as encore bien besoin de moi, ma mission auprès de toi n’est pas terminée, et tu as besoin de moi à tes côtés sur un plan terrestre pour continuer ta route. Sans moi tu te sens bien vide à l’intérieur de toi, et ce vide seul moi peux le remplir.
Mon existence à vos côtés a été une belle expérience et je me suis toujours senti respecté et être un membre de la famille. Un peu seul, parfois j’aurais aimé la compagnie d’un congénère pour pouvoir jouer et m’amuser avec lui, mais j’ai toujours été heureux, et ma vie avec vous a été merveilleuse. Trop courte pour moi et pour vous, mais tu sais seul mon corps physique, mon enveloppe corporelle dans cette incarnation n’est plus.
Quant à mon âme elle perdure, elle est éternelle et aspire bien sûr à te revenir. Après la mort il y a la renaissance et si l’on m’aide maintenant à rejoindre le haut-lieu magique pour me ressourcer et me réparer, j’aimerais beaucoup te revenir sous le costume qu’il te plaira. C’est toi qui choisiras si tu souhaites reprendre un lapin, mais sur qu’un chien on s’en occupe plus, on le promène et on peut l’emmener presque partout. Avec un lapin c’est plus compliqué mais c’est toi qui choisira, écoute ton cœur.
Je vous aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je suis pressé de vous revenir. Je n’ai pas peur, je sais que ta mamie est de l’autre côté du pont. Elle m’attend depuis mon départ, mais je ne me suis pas senti le droit de la rejoindre. Maintenant je suis prêt et plus vite j’y serai et plus vite je pourrai te revenir. Merci, merci, beaucoup de gratitude à toi ma tendre, douce et grande sœur, ma compagne, mon amie et merci à toi Christiane de nous aider tous les deux.
Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui s’est transformé en un réel chemin de lumière, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, il m’a fait une jolie petite révérence et m’a dit :
Dis-lui que même si là-haut c’et le nirvana, pour moi le paradis est sur terre et à leurs côtés. A très vite.
Puis il l’a traversé en sautillant et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.
Au revoir Caramel, repose et ressource-toi, et à bientôt.
La connexion avec Gucci s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur son ventre et tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. Les herbes d’un vert fluo étaient très hautes et les abeilles se posaient d’une fleur mellifère sur une autre. La lumière vive, éblouissante, tout était si beau et je me suis arrêtée quelques secondes pour profiter de cet endroit si calme et si ressourçant. Puis j’ai appelé Gucci par son nom, et dès le premier appel il a levé la tête vers moi, s’est souplement mis sur ses pattes et m’a regardée sans surprise, comme s’il m’avait attendue, et avant même que je ne lui parle il m’a dit, ayant capté ma pensée :
Je t’attendais, je savais que ma maman aurait besoin de communiquer avec moi. Mon départ a été brutal, trop rapide pour elle, et cela rajouté à ses regrets, aurait pu m’empêcher de rejoindre ce haut-lieu magique, mais il n’en est rien. Je préparais mon départ depuis l’entrée de l’hiver, je préparais ma transition et j’étais prêt. Lorsqu’elle m’a laissé chez le vétérinaire je savais que ce serait la dernière fois qu’on se voyait, et j’essayais à travers mon regard, de lui dire combien je l’aime et de lui dire au revoir, que même si nous allions être séparés quelque temps, ce n’est pas un adieu. Ce n’est que pour mieux nous retrouver après, et que je n’avais pas peur. Je me sentais prêt à faire le grand saut et je leur suis si reconnaissant, ils m’ont permis de tirer dignement ma révérence. Je suis content que tu sois là pour le lui partager, mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Je me suis enfin présentée et lui ai lu les messages et les questions de sa gardienne :
Mon message à mon petit-fils de l’amour :
J’aimerais du plus profond de mon cœur qu’il sache que je l’aime plus que tout au monde et qu’il représente vraiment la prunelle de mes yeux. Je me sens vraiment chanceuse d’avoir pu grandir à ses côtés pendant quinze années. Je souhaite vraiment qu’il sache que je suis désolée qu’il soit parti seul, et espère qu’il ne m’en veut pas de l’avoir amener chez le vétérinaire pour ses derniers instants, car je n’aurai même pas imaginé une seule seconde ne plus jamais pouvoir le ramener à la maison après ce rendez-vous. Je veux également qu’il sache que si je pouvais revenir en arrière je lui ferai tous les câlins du monde pour lui souhaiter un bon voyage de l’autre côté et pour lui redire de vive voix à quel point je l’aime et pouvoir lui offrir le meilleur des aurevoirs. Il faut qu’il sache que je suis vraiment désolée que notre voyage d’amour se finisse aussi soudainement. J’espère du plus profond de moi-même qu’il n’a pas souffert quand il nous a quitté. Gucci a été le petit soldat le plus vaillant que je connaisse avec toutes les épreuves qu’il a dû surmonter, ce qui fait de moi la maman adoptive la plus fière du monde. Tous les câlins, les bisous ni les mots de ce monde ne peuvent exprimer tout l’amour que je lui porte, mais je veux qu’il sache que tant qu’il ne souffre plus et qu’il est heureux dans le nouveau monde auquel il appartient je suis soulagée et heureuse pour lui, que finalement son bien-être est la seule chose qui m’importe même si une grande partie de mon cœur est partie avec lui. Finalement, je veux qu’il sache, que même s’il ressent toute la peine que son départ soudain me cause, qu’il peut partir le cœur léger et sans se retourner car je vais réussir à m’en remettre grâce à tout ce qu’il m’a offert, à savoir les plus belles années remplies d’amour et de vie fusionnelle avec le meilleur animal de compagnie que la vie ait pu me donner. Il doit savoir qu’il sera a jamais gravé dans ma mémoire mais surtout dans mon cœur et que rien ni personne ne pourra jamais le remplacer. Je le remercie du fond du cœur de m’avoir permis de ressentir tant d’amour de la part d’une petite boule de poile aussi mignonne que lui et espère sincèrement qu’il aura ressenti la même chose de son côté. Je l’aime très fort et lui souhaite une magnifique nouvelle vie remplie de ses croquettes préférées et de ses meilleurs copains au paradis de tous les chats. Gaby, sa maman qui l’aime très fort, pour l’éternité. Les questions que j’aimerais lui poser : – As-tu eu une belle vie dans notre famille ? – As-tu ressenti à quel point on t’aimait et on t’aime toujours ? – Est-ce que tu as réussi à ressentir tout l’amour que je te porte ? – Es-tu satisfait de la vie que tu as partagée avec nous ? – As-tu senti que tu devais partir ce jour-là ? car je n’oublierai jamais le dernier regard que tu m’as donné quand je t’ai laissé avec les vétérinaires. – As-tu souffert ? est-ce arrivé rapidement ? – L’équipe médicale t’as bien traité après mon départ ? – T’es-tu senti seul ? – Me pardonnes-tu ?
Pendant que je lisais je l’observais et je pouvais voir les larmes couler sur ses joues, sur son museau et très discrètement il essayait de les lécher au passage. Lorsque j’avais terminé, il y eut quelques secondes de silence, puis il m’a dit :
Je suis si ému, son long message empreint de tant d’amour me touche au plus profond de mon cœur et je ne peux m’empêcher de pleurer. Pas parce que je suis malheureux, c’est parce que je ressens au plus profond de mon être combien mon absence, combien mon départ lui est cruel. Et malgré sa grande souffrance, malgré sa grande détresse, elle ne pense toujours et encore qu’à moi, à comment j’ai vécu mon départ, à comment je me sens maintenant, et je sais combien c’est difficile pour elle et qu’elle a besoin d’avoir des réponses à ses questions.
Dis-lui merci, merci pour son message d’amour, d’amour pur, profond et inconditionnel tout comme le mien, et que toutes ces années, même si parfois un peu plus difficiles et compliquées, toutes ces années ont été des années de pur et grand bonheur pour moi. Je l’ai toujours considérée comme mon double, mon âme sœur et tantôt je me suis senti être son compagnon, sa moitié et parfois son bébé, son petit garçon, son fils, son enfant. Je me suis senti être tout à la fois et si heureux de l’être.
Nous étions si complices, si fusionnels, j’étais elle, elle était moi. Je pouvais ressentir chaque instant le grand amour qui nous liait, et c’était magique, extraordinaire pour moi, pour nous. Je les aime, ils sont ma famille et je me sens être un membre à part entière. On m’a toujours aimé, respecté et choyé comme un humain, et mon amour identique au leur est incommensurable.
Je sais que depuis que j’ai fait le grand saut, leur maison et leur cœur leur semblent vides et je le regrette car ils ne sont qu’amour et ne méritent pas d’être dans la douleur. Je savais que ma chère, tendre et douce maman aurait besoin de me parler, d’échanger avec moi et je suis resté à l’attendre dans cette luxuriante prairie pour profiter en toute intimité de ce moment privilégié avec toi. Tout à l’heure je pousserai la porte dorée qui se trouve derrière moi pour rejoindre mes congénères et tous les autres animaux.
J’avais des bobos partout et dus à l’âge, et mon pauvre petit cœur et mes reins étaient bien usés. Mon appareil digestif aussi, et ce jour-là chez le vétérinaire j’ai senti une forte oppression dans mon cœur, et je savais que mon cœur allait s’arrêter de battre. Je n’avais pas peur, je n’ai pas souffert, cela a duré une fraction de seconde et je me suis vu quitter mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral, je savais que pour toi, pour vous tous, le choc serait violent et terrible. Et c’est à moi de vous demander pardon pour ce départ si brutal alors que vous n’étiez pas prêts et surtout toi, ma douce, ma chère maman.
Je ne me suis pas senti seul, rassure-toi et ne te torture pas l’esprit. Ton amour pour moi me porte depuis toutes ces années à tes côtés et m’a toujours rempli d’un sentiment de grande plénitude. Je savais que même si difficile, tu ne voudrais que le meilleur pour moi et que tu allais m’accompagner avec des pensées d’amour, cela m’a donné le courage et la force d’emprunter ce beau chemin de lumière qui s’est ouvert à moi et de faire le passage. J’ai traversé le pont des fleurs, 2,3 jours après et on m’attendait de l’autre côté. Il y avait des esprits de la nature, des congénères mais aussi des humains, et on m’a guidé dans l’escalier de l’arc en ciel.
Chez le vétérinaire on a bien pris soin de moi et respecté mon enveloppe corporelle après mon départ, ne t’inquiète pas, tout s’est passé le mieux possible pour moi et je me suis déjà bien reposé et ressourcé.
Sa culpabilité et ses regrets de n’avoir pur m’offrir un départ comme elle l’aurait souhaité, auraient pu me retenir, mai son amour pour moi a été plus fort que tout et c’est le plus beau des cadeaux qu’elle m’a fait et donné tout au long de mon existence.
Dis-lui que cette séparation n’est pas définitive. Cela me permet de me réparer et j’en avais grand besoin. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Ce n’est que mon corps physique qui n’est plus, mon âme est éternelle et ne souhaite que lui revenir.
De type timbre-poste, chargé de lui apprendre le détachement affectif, j’avais terminé ma mission, mais mon âme aspire à lui revenir pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble, et la guider sur son chemin spirituel. Elle a besoin de moi à ses côtés pour avancer et se sentir en paix et en harmonie avec son être, avec ce qu’elle est au plus profond d’elle-même. Dis-lui que dès qu’elle sera prête et se mettra à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur son chemin. Je l’aime fort, fort, je les aime tous si fort.
Votre Gucci toujours et encore et pour toujours.
La connexion avec Maichi s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était assise dans les herbes d’un vert fluo, au milieu de jolies fleurs de toutes les couleurs : des petites, des moyennes, des grandes, rouges, jaunes, orange, roses, blanches, et toutes très flashy. La lumière vive était éblouissante et je me suis arrêtée quelques instants pour m’y habituer et pour profiter de ce havre de paix pour me ressourcer. Puis j’ai appelé Maichi par son nom et dès le premier appel elle a poussé 2, 3 miaous, et sans hésiter s’est approchée de moi pour me dire :
Salut, tu es la bienvenue et je t’attendais. Depuis que j’ai fait le grand saut je sais que ma maman a besoin de me parler, et je suis si contente que tu sois là, car moi aussi j’ai des choses à lui dire. Si je suis restée là dans cette magnifique clairière avant de rejoindre les compagnons et autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi, c’est parce que je tenais, je voulais avoir cet échange avec toi en toute intimité. Même si les congénères et autres animaux ne me dérangent pas, tu sais que ce soit ici dans ce haut-lieu magique ou sur terre, nous ne faisons qu’un, et ils auraient tous respecté ce besoin que j’ai de partager ce moment privilégié avec toi, mais moi je tenais à ce que nous ne soyons que toutes les deux et j’ai profité de ces quelques jours pour m’adapter à mon nouvel environnement et me reposer.
Puis elle s’est tue quelques secondes et j’en ai profité pour me présenter et lui lire le contenu des messagers et des questions de sa gardienne :
Maichi mon amour, j’espère que le depart n’était pas douloureux pour toi.
Je suis très émue que tu as utilisé tous tes forces à monter sur notre lit la nuit avant ton depart, ça fait longtemps que tu ne faisait plus à cause de ta santé. Dit moi si nous avions pris la bonne decision ?
Tu nous manque terriblement, comment vas-tu maintenant ? Est-ce que tu te sens mieux maintenant ? Si tu veux revenir nous voir, nous sommes la, tu ne nous quittes jamais et dans notre coeur pour toujours.
Tu es toujours la boule de neige comme nous t’avions rencontré le premier jour.
Questions:
Où es tu maintenant?
Tu as suffisamment de nourriture? comme tu aimes mangé, j’espère tu peux manger ce que tu veux où tu es maintenant.
Est-ce que tu vas re-incarner chez une autre chatte? peut être nous allons nous rencontre?
Sinon, ça te gene pas nous allons avoir un autre chat?
Je l’observais pendant que je lisais et j’ai pu ressentir beaucoup d’émotions. Tantôt elle avait l’air joyeux, espiègle et tantôt elle baissait la tête, et ses yeux prenaient un air triste, en peine. Lorsque je me suis arrêtée, elle m’a dit :
Je suis très touchée, je suis très émue. Je savais que ça allait m’aller droit au cœur, je m’y attendais et c’est encore plus fort que je ne le pensais. Merci, merci d’être là pour nous permettre cet échange et merci à ma tendre et chère maman, à mon papa pour leur merveilleux message d’amour empreint de tant d’amour, de mélancolie, de tendresse, de tristesse et de regrets. Je sais que je leur manque et je sais aussi combien le choix de m’aider à partir a été difficile et cruel pour eux, mais ils ont pris la bonne décision et j’etais prête, je n’avais pas peur. Ils l’ont fait par amour pour moi et je leur suis si reconnaissante de m’avoir laissée partir en toute dignité.
J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’automne dernier, depuis la saison des feuilles qui prennent toutes les couleurs, puis qui tombent, et enfin, après s’être reposée durant quelque temps la nature a repris son dessus et s’est remise à éclore de plus belle ce printemps, et ce sera pareil pour moi. Ne vous inquiétez pas et ne vous torturez pas l’esprit, je sais combien je vous manque et vous me manquez aussi.
Je vous aime très fort, vous êtes mes parents, ma maman, mon papa, vous êtes ma famille et je me suis toujours considérée comme votre bébé, puis votre petite fille. Aimée, respectée et choyée comme un membre de la famille à part entière, j’ai vécu à vos côtés des années merveilleuses de pur et grand bonheur. C’était le moment pour moi de tirer ma révérence et j’ai trouvé la force de monter sur le lit parce que je savais que ce serait la dernière fois dans cette incarnation physique. Oui, c’était pour vous dire que j’étais prête et que je n’avais pas peur. Je savais que vous seriez là, et tu m’as particulièrement, toi ma douce maman, permis de partir bien accompagnée avec amour et dans la lumière.
Il y avait des êtres de la nature qui m’attendaient de l’autre côté du pont des fleurs, des êtres de lumière aussi et vos ancêtres. Ta grand maman était là et ils m’ont tous accueillie chaleureusement et m’ont guidée dans l’escalier de l’arc en ciel. Le seul regret que j’ai c’est de vous voir si tristes depuis mon départ, alors que moi j’ai fait le passage dans la douceur et la lumière. Je sais combien mon absence est difficile à accepter et à vivre pour vous, mais je ne suis que de l’autre côté du voile et je peux vous voir et vous entendre.
Très câline, j’étais un chat de type timbre-poste et chargée de t’apprendre le détachement affectif, ma chère maman. T’apprendre à aimer en toute fluidité, sans dépendance, ni codépendance. Ma mission était terminée depuis un moment et si je suis remontée c’est pour pouvoir à nouveau vous revenir dans le corps d’un autre chat, et c’est vous qui choisirez le costume, mais ce sera de nouveau dans un corps sain, en bonne santé. J’aimerais bien vous revenir en boule de neige, je sais que c’est votre souhait aussi, mais peu importe. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je me sens de nouveau légère et en pleine forme. Je peux jouer et m’amuser à courir après les abeilles, les papillons, et de la nourriture ici au paradis, tu n’en as plus besoin comme lorsque tu es sur terre. Ici on se nourrit de prana, la nourriture est spirituelle et nous ne manquons de rien. C’est le souffle vital, l’élément, l’air est associé au chakra du cœur et nous absorbons du prana.
C’est fantastique, c’est le paradis, mais pour moi le nirvana est sur terre avec vous. Je sais que vous avez besoin de moi et de ma présence sur un plan terrestre. Même si de là où je suis-je peux vous envoyer de bonnes énergies, toi ma maman, tu as besoin de moi avec toi. Depuis mon départ votre cœur est vide, votre maison est vide, et ce vide seul moi je peux le remplir. Et mon âme qui est éternelle aspire bien entendu à vous revenir. Dès que vous aurez fait votre deuil et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai sur votre chemin. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance. Tout comme la nature, je me répare et me prépare à vous retrouver pou continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je serai de nouveau une petite gloutonne car c’est vrai j’aime manger et ma santé ne me le permettait plus trop.
Ici je ne manque de rien, je peux vous voir, vous entendre, vous faire des petits coucous et des signes, mais ma place est avec vous, à côté de vous et il me tarde de la retrouver.
Je vous aime si fort. A bientôt. Votre Maichi.
La connexion avec Quinette s’est faite dans cette magnifique clairière qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel et avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était couchée dans les herbes d’un vert fluo, entourée de petites fleurs de toutes les couleurs et très flashy. Beaucoup de fleurs roses, des cœurs de Marie, et c’était très agréable à voir. Des papillons blancs, orange et dorés et des essaims d’abeilles qui se posaient d’une fleur mellifère à une autre. La lumière très vive m’éblouissait et j’ai fermé les yeux quelques instants pour m’y habituer, puis j’ai appelé Quinette par son nom et dès le1er appel elle s’est mise debout et s’est approchée de moi tout en poussant quelques miaous. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions de la part de ses gardiens et lui ai aussitôt lu le contenu :
– que s’est il passé la nuit du mercredi 8 mai au jeudi matin le 9 mai ?
– pourquoi es tu rentrée si tard ? Toi qui était toujours d’avant la porte de cuisine à notre
reveil ?
– nous t’avons adopté le 25 janvier , étais tu heureuse chez nous ?
– tes anciens maîtres te manquaient ?
– pourquoi ne mangeais tu plus après le départ d’Ophelie ?
– souffrais tu de quelques chose ?
– quelqu’un t’aurait il fait du mal en te faisant avaler quelques chose dans notre quartier ?
Tu étais notre rayon de soleil
Tu nous manques beaucoup
Nous étions loin d’imaginer ce qui allait nous attendre ce matin là.
Nous t’aimons tant , ton passage de tes maîtres à chez nous n’aura durer que 3 mois
Tu étais la joie , le réconfort d’Ophelie , vous étiez des complices remarquables
Tu manqueras aussi à Tim qui se dépêchait de rentrer de l’école pour te serrer dans ses bras
Tu manques fort à Hervé, avec qui tu regardais la télé , installée sur ses genoux
Tu étais notre fierté , toi si belle et élégante , si calme ,si douce
Quinette : ma fifille soit heureuse au paradis des animaux
Nous t’aimons tous très fort très chère Quinette
Pendant que je lisais je l’observais, et elle baissa la tête, les yeux remplis de larmes qui coulaient sur sa truffe et tombaient sur ses pattes. Lorsque je me suis arrêtée, elle a relevé la tête pour me dire :
Je suis si triste pour eux, j’ai tellement de peine à leur faire de la peine. Leurs messages me touchent profondément, et je suis très émue. Merci, merci pour leurs mots d’amour, pour leur message empreint de tant de regrets et de mélancolie. Je sais combien mon départ rapide est violent pour eux et qu’ils ont beaucoup de mal à le comprendre et à l’accepter. Incompréhensible pour eux alors que je venais d’arriver dans la maison et que je m’étais si bien intégrée à eux et à toute la famille, surtout Ophélie de qui je m’étais le plus rapprochée.
Dis-leur que moi je les aime très fort aussi. J’ai trouvé ma place dans leur maison et dans leur cœur, mais même si tous les 4 avaient besoin de moi et de mon énergie, ma mission auprès de ma gardienne précédente n’était pas terminée et c’était un peu compliqué pour moi de ne pas avoir achevé mon travail, et ce départ si brutal n’est pas un hasard. Sans nul doute il ne l’est pas et on m’a rappelée là-haut pou pouvoir me ressourcer, et lorsque vous serez à nouveau prêts, lorsque vous aurez fait votre deuil, je vous reviendrai avec cette fois-ci une mission bien déterminée pour l’un d’entre vous.
J’étais bien et heureuse chez vous, mais mes gardiens et surtout la petite fille me manquaient. Je n’ai pas rempli mon rôle auprès d’eux et c’était difficile pour moi, les mémoires étaient omniprésentes et j’ai eu du mal à gérer la situation. Avec Ophélie qui avait besoin de moi pour lui permettre de se chérir et se nourrir de tendresse, nous formions la paire et nous étions devenues très complices. Un peu son miroir, je suis navrée de lui faire du mal et je suis si triste pour la grande souffrance que mon départ vous inflige.
J’ai bu de l’eau dans un arrosoir, je ne sais ce que c’était, mais j’ai tout de suite senti que ça allait me faire du mal. D’abord des crampes dans le ventre, puis une oppression dans la poitrine et une forte douleur au niveau de l’arrière des lombaires (reins), je me suis réfugiée dans mon corps astral pour mieux le gérer et le supporter. Lorsque vous m’avez emmenée chez le vétérinaire, je savais que c’était fini pour moi et que je ne vous reverrais plus, que j’étais sur mon chemin et que je ferai le grand saut. Je suis partie dans la dignité et j’ai eu, grâce à vous, beaucoup de chance d’avoir de l’aide pour faire le passage. J’étais bien entourée, ils sont venus me chercher, le Deva des chats mais aussi beaucoup d’êtres de la nature et je n’avais pas peur. Je les ais suivis pour traverser le pont des fleurs et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel pour rejoindre cette merveilleuse clairière.
Je me suis déjà bien ressourcée et réparée et me sens de nouveau légère et en pleine forme. Si je suis restée ici avant de rejoindre mes congénères qui se trouvent derrière la porte dorée derrière moi, c’est parce que je savais que vous auriez besoin de me parler, et j’ai voulu partager ce moment en toute intimité. Ne perdez pas la foi et gardez espoir. C’était un accident, un triste et malheureux concours de circonstances mais qui me permet de remonter, de faire un petit aller/retour avant de vous revenir et de pouvoir me sentir et être reliée à l’un de vous avec une mission bien précise. Je serai bien entendu là pour tous mais missionnée d’un rôle particulier auprès de papa.
De type timbre-poste, je lui apprendrai le détachement et il pourra à nouveau profiter de nos soirées de télé, installée sur ses genoux. Mon amour pour vous et fort mais ma mission précédente pendant laquelle j’étais aussi reliée à mon gardien, n’a pas été coupée et ça aurait été plus simple si j’avais été un chat nettoyeur ou sentinelle, mais je suis douce, câline et remplie d’amour avec beaucoup de tendresse à échanger avec vous. C’est pareil pour toi qui est devenue ma maman et pour Tim qui est un petit garçon très doux.
Seul mon corps physique n’est plus, mon âme est éternelle, elle perdure et pour pouvoir vous revenir et être reliée à mon papa, la condition sine quo none est de faire un petit, un bref, tout petit passage au paradis des animaux. Ce ne sera pas long, l’espace-temps n’est pas du tout le même qu’ici-bas et je me mettrai sur votre chemin lorsque vous vous mettrez à ma recherche. Je vous aime, vous êtes ma nouvelle famille maintenant et ma place est avec vous et à vos côtés sur un plan terrestre. J’endosserai le costume qu’il vous plaira et nous pourrons enfin vivre notre belle histoire d’amour et aventure ensemble. Votre fifille je veux devenir, et ma place, ma vraie place je veux la trouver chez vous et avec vous.
Merci pour ce que vous avez fait pour moi, j’aurais pu rester longtemps en errance dans le bas-astral, mais je suis aussitôt montée dans le jardin de animaux. Tout est beau et en paix ici, mais pour moi le paradis est sur terre à vos côtés. Votre Quinette pour toujours et encore.
La connexion avec Dickie s’est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui est le jardin des animaux et qui se trouve juste après l’escalier de l’arc en ciel. Elle était allongée de tout son long sur son ventre et s’amusait à regarder les abeilles et les papillons tous blancs, orange et dorés se poser sur les fleurs mellifère de toutes les couleurs et les arbres à papillons roses, violets et blancs. Les herbes d’un vert fluo et les fleurs flashy faisaient un joli contraste avec sa fourrure. La lumière très vive m’éblouissait et je me suis arrêtée quelques secondes, le temps de m’y habituer, puis j’ai appelé Dickie par son nom. Dès le premier appel elle s’est rapidement et souplement mise sur ses pattes, et le regard curieux, me fixait intensément. Je me suis approchée doucement et lui ai expliqué les raisons de ma présence. Elle m’a aussitôt dit :
Je suis très contente que tu sois là pour me donner ses messages et aussi pour t’en donner et répondre à leurs questions. Mon départ si rapide a été violent et brutal pour eux. Cela aurait pu les empêcher de me laisser partir, mas j’ai eu de l’aide de là-haut, on m’a guidée vers la lumière et j’ai traversé le pont des fleurs sans peur. J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition à mon rythme, mon petit cœur bien fatigué et usé m’a lâchée subitement cette nuit-là. Je n’avais pas peur, il y avait des êtres de la nature et de l’autre côté il y avait ses ancêtres mais aussi ma première gardienne.
Elle est venue pour me guider dans l’escalier de l’arc en ciel et pour me dire qu’elle a été si rassurée après mon séjour en refuge d’avoir trouvé une famille si aimante et bienveillante. Elle avait peur pour moi, et dès le premier regard lorsque vous êtes venus me chercher, elle savait que je ne manquerais plus jamais de rien, que j’avais retrouvé une gardienne et que cette gardienne allait être ma nouvelle maman. Que du bonheur, du pur et grand bonheur toutes ces années à vos côtés et je suis si heureuse aujourd’hui de communiquer avec toi. Mais dis-moi, qu’as-tu à me dire ?
Pourquoi elle est partie soudainement?
Pourquoi il n’était pas possible qu’elle reste avec nous un peu plus longtemps ?
Comment s’est passé son décès et puis passage au-delà ?
Qui elle a rencontré au-delà ?
Comment elle se sent maintenant ?
Comment elle était avec nous? Est-ce qu’il lui manquait quelque chose?
Est-ce qu’elle a un message à nous transmettre ?
Est-ce qu’elle peut revenir dans nos rêves ? Nous donner un signe? Transmettre un message ?
Comment était sa vie avant qu’on l’adopte ?
Qu’est-ce que Dickie pourrait nous apprendre, nous dire sur la vie?
Notre message à transmettre:
Tu étais le chien le plus doux, joyeux, espiègle et plus agréable à vivre que l’on à jamais eu. Tu nous manques! On était les gardiens les plus chanceux au monde de te l’avoir aperçue et adoptée et tu étais notre « cadeau ».
Tu respirais l’acceptation de la vie et de ce qu’elle amenait.
Je m’excuse de ne pas avoir pu passer plus de temps de qualité dernièrement avec toi.
On te remercie pour ce que tu as emmené dans notre vie, une autre façon de la voir et vivre.
On t’aime beaucoup et pour toujours! Merci Dickie!
Pendant que je lisais, je l’observais du coin de l’œil, et tantôt son regard était très joyeux, très espiègle, et tantôt triste, en peine, tête et queue basses. Lorsque j’avais terminé, elle est venue à mes côtés en jappant plusieurs fois et m’a dit :
Je sais que ce départ rapide est difficile à accepter et à vivre pour eux. J’en suis désolée et j’ai tant de peine à leur faire du mal. Des bobos dus à l’âge, toute ma carapace commençait à être usée et telle la foudre, mon petit cœur a souffert d’une douleur vive, fulgurante, toute la poitrine m’oppressait et ça a duré l’espace de quelques secondes pendant lesquelles je me suis réfugiée dans mon corps astral pour mieux la supporter, et je savais que c’était fini pour moi. Je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique et que pour vous ça serait un drame terrible.
Je vous demande pardon, je sais combien je vous manque, et même si je peux vous voir et vous entendre, vous me manquez aussi. Si je suis restée dans cette jolie clairière c’est parce que ma chère, tendre et douce maman allait avoir ce besoin certain d’échanger avec moi pour comprendre et accepter cette triste réalité. Mais tu sais nul n’est éternel et c’était le moment pour moi, maintenant que mon petit frère est là, de faire le grand saut pour monter dans ce bel havre de paix pour me reposer et me ressourcer.
Tout à l’heure j’irai rejoindre mes compagnons qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière moi et je pourrai jouer, courir et m’amuser avec eux. Nous avons eu la chance de passer des années de pur et grand bonheur ensemble et je n’ai jamais manqué de rien. Toujours aimée, choyée, câlinée et respectée comme votre enfant, votre petite fille et l’arrivée de mon frère a été merveilleuse pour moi.
J’étais là pour te permettre, grâce à ma présence et les câlins dont tu me chérissais, de te reconnecter à ta source, à ton petit enfant intérieur et l’aider à trouver la foi, la force et la confiance. Il est né un petit garçon et je suis si fière de toi et de lui. Merci, merci pour votre précieux et chaleureux message d’amour. Je vous aime d’un amour fort, si fort, d’un amour incommensurable. Tu as été une nouvelle maman pour moi et j’ai fait le deuil de la précédente. Cela a été une étape compliquée de ma vie, mais grâce à vous et votre amour j’ai retrouvé la paix, et l’amour que je ressentais pour toi a été encore plus fort. Je vous aime tous les trois, mon papa et mon petit frère.
C’est merveilleux de vivre avec vous, et ce départ rapide me permet de me réparer et de vous revenir lorsque vous serez prêts à me reprendre dans le costume qu’il vous plaira pour continuer à vous accompagner sur votre chemin. Je serai en pleine forme dans un corps jeune et en bonne santé et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. La vie est belle, pas toujours un long fleuve tranquille et vous le savez. Mais être une famille, une famille unie est le merveilleux cadeau qu’elle peut vous offrir et bien sûr j’en fais partie. Mon âme perdure, elle est éternelle et aspire à vous revenir.
Depuis mon départ ton cœur te semble bien vide et la maison aussi. Vivre sans moi ce serait comme vivre dans une maison sans âme, alors n’hésitez pas, dès que vous aurez fait votre deuil, à vous mettrez à ma recherche et je me mettrai sur votre chemin. La mort est un nouveau soleil et me permet à moi de vous revenir joyeuse et espiègle. Tu n‘as pas à t’excuser du manque de temps que tu as eu dernièrement, il y avait ton bébé et je savais qu’il avait plus besoin de toi que moi, et je n’en ai pas souffert. Ne te tracasse pas, aucune frustration, au contraire, beaucoup d’amour et je joie qu’il soit là.
Je vous ai enseigné la fidélité, la fidélité à vous-même, à votre façon de voir et de vivre votre vie, et d’être ce que vous êtes au plus profond de vous-même, et je suis si contente pour vous et cette belle harmonie qui règne en vous. Et dès mon retour vous retrouverez la joie et le bonheur d’une famille entière et réunie.
En attendant je vous ferai des petits coucous, des signes, mais ne tardez pas trop. Je vous aime et ma place est avec vous et à vos côtés sur le plan terrestre. Votre bébé, votre Dickie
La connexion avec Shiva s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était couchée au milieu de plusieurs autres chats, et ils tournaient tous la tête dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danse que formaient les papillons et les anges tous blancs, orange et dorés qui s’entremêlaient au-dessus d’eux. Ils tournaient d’un arbre à papillons à un autre et c’était très amusant à observer. Les herbes étaient d’un vert fluo et les fleurs de toutes les couleurs et toutes les tailles très flashy. Je me suis arrêtée quelques instants pour habituer mes yeux à la vive lumière qui m’éblouissait, et j’en ai profité pour me ressourcer. Puis j’ai appelé Shiva par son nom et dès le 1er appel tous les congénères autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher d’elle. Arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et avant même que je ne me présente et lui explique les raisons de ma présence, elle m’a dit :
Approche, je te connais et je suis bien contente de pouvoir te remercier. Tu nous a beaucoup aidé ma maman et moi, et je n’avais pas peur. Sans ton aide et celle du Deva et des êtres de la nature j’aurais pu rester longtemps en errance dans le bas-astral, car ma maman en si grande souffrance avait beaucoup de mal à me laisser partir. Mais j’ai eu la chance grâce à elle qui a fait appel à toi, d’être partie bien accompagnée avec amour dans la lumière. Je sais que mon départ pour elle est une peine terrible, elle m’aime plus que la prunelle de ses yeux et avait beaucoup de mal à comprendre et à accepter que c’était le moment pour moi de tirer ma révérence. Je l’ai fait dignement et la remercie pour le terrible choix, cette cruelle décision qu’elle a dû prendre.
Dis-lui merci, je lui suis si reconnaissante et j’ai beaucoup de gratitude pour tous. J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ dès l’entrée de l’automne dernier. La saison estivale et les grosses chaleurs, cette canicule a été difficile à vivre et à gérer pour moi. Mes pauvres reins étaient de plus en plus en souffrance et cet ulcère qui me faisait très mal et m’empêchait de manger a fini par m’épuiser complètement, et j’étais déjà pour la plupart du temps réfugiée dans mon corps astral pour mieux le supporter. Je préparais ma transition et j’étais prête.
Mais toi tu ne l’étais pas et tu ne l’aurais sans nul doute jamais été. J’ai de la peine de te faire du mal et je regrette de t’avoir obligée à me faire faire le grand saut, mais c’était la seule alternative, la seule solution pour m’aider à rejoindre ce haut-lieu magique, où je me suis déjà bien reposée et ressourcée. Je parle beaucoup, mais dis-moi qu’es-tu venue me dire ?
Et sans tarder, je lui ai lu le contenu des messages de sa gardienne :
Ma petite shiva adorée, nous étions très fusionnelle et tu me suivais partout, Tu me rendais tellement heureuse. Tu avais depuis 3 ans une insuffisance rénale et je te donnais ton médicament tous les soir, tu étais toujours aussi gentille. Depuis 15 jours tu avais un ulcère dans la gueule causé par l’urée et cela t’empêchait de manger et pourtant j’ai tout essayé. Tu étais couchée dans ton petit coussin près de moi et je veillais sur toi. Tu as été hospitalisée 2 fois pour t’hydrater. Mais depuis 1 semaine tu perdais l’appétit malgré les médicaments pour la stimulation et les anti douleurs. Tu me demandais beaucoup de câlins qui nous faisaient beaucoup de bien mais ta douleur était toujours là.
J’aurai n’importe quoi pour te soulager et que tu puisses gagner quelques mois de plus. Malheureusement le vétérinaire m’a dit que tu n’arriverais plus à marcher . Toi qui étais une gazelle, toute menu que tu étais et petite.
Il a fallu que je prenne une décision qui me rend malade, abréger tes souffrances mon petit coeur..Ma petite shiva j’espère que tu as vu et ressenti que j’étais auprès de toi lorsque tu à fait le grand pas.
Je n’ai pas arrêté de te faire des bisous et de te dire que je t’aimas.
Merci pour tes câlins et ta gentillesse que je n’aurais plus même si j’ai 2 autres chats.J’espère que tu es bien ou tu te trouves, J’espère que tu reviendras me rendre des visites, que je te reverrai.
Je t’aime, tu me manques beaucoup, tu étais mon bonheur avec les soucis que j’ai.
Ma petite shiva tu resteras dans mon coeur pour toujours. Ressource toi.J’attends ton message par l’intermédiaire d Christiane
Je l’observais du coin de l’œil pendant que je lisais et j’ai vu son si joli regard s’assombrir, ses yeux remplis de reconnaissance quelques instants avant sont devenus tristes et elle s’est mise à pleurer. Les larmes tombaient sur ses joues, sur sa truffe puis au sol. Elle n’essayait même pas de les attraper pour les lécher au passage, elles tombaient sur ses pattes, sur les herbes et il s’est passé quelques secondes de silence lorsque j’avais terminé avant qu’elle ne relève sa tête pour me dire :
Je suis très émue, je suis très touchée par son merveilleux message d’amour empreint de tant de peine, de mélancolie et de souffrance. C’est vrai que nous étions si proches, si complices, si fusionnelles. Elle a d’autres compagnons, ils sont aussi reliés à elle, mais rien à voir avec moi. Toutes les deux nous étions des âmes sœurs. J’étais elle, elle était moi et nous n’avions pas besoin de nous parler, un regard nous suffisait à nous comprendre, et je me suis considérée pendant toutes ces années comme sa petite fille, son bébé, mais aussi sa moitié, sa petite princesse. Que du bonheur, du pur et grand bonheur, et mon départ la plonge dans une immense et grande tristesse. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour me soigner, mais il était temps pour moi de remonter me reposer et me ressourcer.
Ici tout est beau, en paix et en harmonie, et je me suis déjà bien réparée. J’étais là pour l’accompagner sur son chemin mais aussi surtout pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et lui donner la force, la foi et la confiance de panser toutes les blessures du passé. Pas simple sa vie, et elle a, grâce à ma présence et les câlins dont elle me chérissait, su se nourrir de tendresse. Depuis mon départ elle se sent bien seule, son cœur et sa maison lui semblent bien vides. J’étais là pour lui apprendre le détachement affectif, lui permettre d’aimer en toute fluidité sans peur de perdre l’autre et sans dépendance ni codépendance. Cette mission je ne l’ai pas terminée et je souhaite bien entendu lui revenir pour reprendre mon travail.
Elle m’a accompagnée avec amour, et je suis bien là où je suis. Ici tout est paradisiaque, mais pour moi le paradis est sur terre, à ses côtés, avec elle. Je l’aime très fort, mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Il est aussi grand que la terre, le soleil et tout le cosmos. Elle a besoin de moi et de ma présence pour continuer d’avancer sur son chemin. Même si je peux la voir et lui faire des signes et des coucous, elle a besoin de ma présence terrestre. Mon âme qui est éternelle n’aspire qu’à cela, elle perdure et souhaite lui revenir pour continuer notre belle aventure ensemble. Elle a besoin de me câliner, et j’ai si hâte de la retrouver.
Dis-lui que lorsqu’elle sera prête, lorsqu’elle aura fait son deuil et se mettra à ma recherche, je me mettrai sur son chemin. Notre histoire n’a rien à voir avec celle de ses autres compagnons, nous sommes ensemble et nous connaissons depuis la nuit des temps, et nous étions déjà des âmes jumelles. Alors pas de stress ni de doutes, fais-moi confiance, nous nous reverrons encore et bien sûr sur le plan terrestre. C’est si bon de vivre avec toi et d’être la reine de ta vie. Je sais que tu ne m’oublies pas, comment le pourrais-tu ? Nous sommes reliées l’une à l’autre et le resterons où que je sois. Alors à toi de décider de nos retrouvailles dès que tu auras fait ton deuil. Moi je serai patiente et t’enverrai de bonnes énergies en attendant.
Je t’aime si fort, tu es ma moitié et j’attends de te revoir. Ta Shiva adorée ma tendre et douce maman. Je t’aime. A bientôt.
Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Lady assise sur une touffe d’herbe m’y attendait. Son regard sombre, triste était comme figé, je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer. Arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée et l’ai appelée doucement par son nom. Une, deux puis une 3e fois avant qu’elle ne tourne la tête vers moi, et ses yeux si tristes quelques secondes auparavant changèrent d’expression, et je pouvais les voir pétiller, je pouvais y lire une lueur d’espoir.
Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et avant même qu’elle ne me laisse lire le contenu, elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :
Je suis si contente, j’avais si peur de devoir rester encore longtemps ici à errer dans son entourage, à la suivre comme son ombre et à m’accrocher à elle pour lui pomper son énergie. Elle n’a vraiment pas besoin de ça, elle a besoin d’énergie et moi je lui puise les forces qu’elle a parce que j’ai besoin de survivre dans ce bas-astral, que je n’arrive pas à me libérer et rejoindre le jardin des animaux. J’ai besoin d’aide, elle aussi, toutes les deux nous avons besoin d’aide, moi pour me permettre de faire le passage et elle pour pouvoir enfin retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit, et commencer à faire son travail de deuil. Tant que je reste là je ne peux me reposer et me ressourcer, et elle ne peut faire son deuil.
Je l’ai aussitôt rassuré et lui ai promis de l’accompagner vers le pont des fleurs après notre échange et sans tarder lui ai lu le contenu des missives de sa gardienne :
Son départ m’a laissée bouleversée, avec un sentiment de vide immense, une partie de moi s’en est allée avec elle, j’ai le coeur brisé.
Je voudrais surtout savoir si elle a un message pour moi, comment elle va, si son départ s’est bien passé…
J’ai peur que tout mon chagrin l’empêche de poursuivre son chemin… Et en même temps la laisser partir et sentir le lien se défaire m’est insupportable… J’ai un gros travail à faire sur moi-même…
Lui dire que prendre la décision de l’aider à partir a été la décision la plus douloureuse de ma vie, que j’espère n’avoir pas trop attendu, égoïstement, pour profiter encore un peu d’elle… Cette journée du 25 février a été un cauchemar…
Lui demander pardon pour ces deux dernières années. N’étant pas en forme et en pleine dépression, j’ai le sentiment que j’aurais pu mieux prendre soin d’elle, qu’elle méritait mieux, je m’en veux pour tous ces moments où mon mal-être a pris le dessus et a surement dû lui peser… En même temps, c’est grâce à elle que j’ai tenu le coup… Elle était H24 à mes côtés…
La remercier du fond du coeur d’avoir été cette petite chienne si exceptionnelle, d’être restée si longtemps auprès de moi (16 ans), merci pour sa douceur, sa gentillesse, sa patience, pour sa précieuse compagnie, pour tous les sourires et les rires, pour sa force, pour le réconfort. Elle a été ma meilleure amie, ma confidente, mon trésor, mon bébé, la prunelle de mes yeux, mon petit clown, un être irremplaçable… J’espère avoir réussi à la rendre heureuse et qu’elle gardera un bon souvenir de son passage sur terre à mes côtés….
Pendant que je lisais je l’observais, et je pouvais la voir pleurer sans aucune retenue. Ses larmes tombaient sur ses joues, sur sa truffe, sur ses pattes, sur le sol et elle tremblait. Après un petit moment elle commença à se calmer et elle leva la tête vers moi, le regard si triste devenait plus limpide, plus serein et elle m’a dit :
Je suis désolée, je ne voulais pas me laisser aller mais cela m’a fait du bien de lâcher ces pleurs et toute cette tristesse qui se trouve dans mon âme depuis mon départ. J’ai tellement, tellement de peine pour elle, et de la voir en si grande souffrance, remplie de regrets et de culpabilité, m’a empêchée de suivre ce chemin gris, qui je sais me mènera à la lumière. Je ne me suis pas sentie le droit et depuis je l’accompagne dans son quotidien, mais ce n’est bon ni pour elle, ni pour moi.
Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi je l’aime si fort. Mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Il est incommensurable et toutes les deux nous étions si proches, si fusionnelles. J’étais son âme sœur mais aussi son bébé, sa petite fille et je représentais une partie d’elle. J’étais là pour l’aider à se reconnecter à son petit enfant intérieur, à sa source et elle a pu, à travers moi lorsqu’elle me câlinait, se nourrir de tendresse. J’ai su lui apporter la force et le courage de se battre, de garder la foi et continuer à avancer su son chemin malgré tous les soucis de santé. J’étais là et ma présence lui a permis de ne pas sombrer, et elle ne doit pas culpabiliser pour cela et avoir des regrets.
Je n’ai jamais manqué de rien et j’étais là pour elle. Je n’ai rien à lui pardonner, c’est à elle qu’elle doit demander pardon, à son petit enfant intérieur de l’avoir tant fait souffrir, et de la faire souffrir aujourd’hui à cause de mon départ et la peur de n’avoir pas été à la hauteur de ce qu’elle aurait pu faire en plus pour moi. Je me suis toujours sentie aimée et respectée comme sa moitié, et je lui suis si reconnaissante d’avoir eu la force et le courage de m’aider à partir. Réfugiée pour la plupart du temps dans mon corps astral, j’arrivais à gérer mon état et supporter les douleurs, mais de m’avoir aidée à tirer ma révérence en toute dignité est le dernier cadeau qu’elle pouvait me faire, et j’ai beaucoup de gratitude car je sais combien cette décision a été difficile, combien ce choix a été cruel pour elle et j’en suis navrée.
J’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis l’été dernier, et j’étais prête. Je n’avais pas peur, mais te voir dans cette immense souffrance m’a retenue à tes côtés, et je te suis à nouveau si reconnaissante de m’aider à rejoindre le jardin des animaux maintenant. Je sais que ton cœur est brisé et que tu as beaucoup de mal à avancer, à sortir la tête de l’eau depuis mon départ, mais lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique, je pourrai t’envoyer de bonnes énergies et te faire des signes et des coucous.
Tu sais, seule mon petit corps physique n’est plus, mon âme elle est éternelle mais tant qu’elle n’est pas montée elle ne peut se manifester à toi. Je sais combien mon départ est effroyable et dans quelle détresse tu te trouves, mais tu te sentiras mieux lorsque je serai dans ce magnifique jardin à me reposer, me ressourcer et me réparer.
Toutes ces années à tes côtés ont été des années merveilleuses pour moi. Du pur et grand bonheur, même pendant les moments difficiles nous étions là l’une pour l’autre et j’étais tout pour toi. Idem pour moi, tu étais ma maman mais aussi mon âme sœur et je partageais tout avec toi. J’aimais te faire rire et j’aimerais tant de faire sourire et rire à nouveau. Surtout ne culpabilise pas parce que je n’ai pas pris ce chemin pour monter au jardin des animaux, si je suis restée dans ton entourage c’est parce que c’était mon choix, je savais que tu en avais grand besoin et je sais aussi que maintenant c’est le moment pour toi de me laisser partir.
Le lien qui nous unit ne sera pas brisé, au contraire, mon âme qui perdure restera, où qu’elle soit, toujours reliée à la tienne, et je pourrai, après m’être reposée et ressourcée, préparer mon retour. J’ai terminé ma mission et tu as encore besoin de ma présence à tes côtés sur le plan terrestre. Depuis mon départ tu te sens vide à l’intérieur de toi et ce vide, seul moi peux le combler. Tu as besoin de moi pour te donner et te faire sentir à l’intérieur de toi la grande force qui t’habite et continuer à avancer sur ton chemin et ta voie spirituelle.
Tu sais la mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a la renaissance et mon âme aspire à te revenir. J’endosserai le costume qu’il te plaira et tu pourras retrouver ton petit soleil dans ton cœur, dans ta maison, partout il t’accompagnera et tu retrouveras cette partie de toi qui te manque tant depuis que j’ai fait le grand saut. Lorsque tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin et pour cela je suis maintenant pressée de rejoindre ce haut-lieu magique.
Puis toutes les deux nous nous sommes avancées sur ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :
Merci, merci d’avoir été là pour nous, dis à ma mie que je l’aime si fort et que je sais que nous nous reverrons dès qu’elle se sentira prête.
Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Lady, à bientôt !
La connexion avec Oslo s’est faite dans ce magnifique havre de paix qui est le paradis des animaux. Il était assis au milieu de plusieurs autres congénères et un seul chien à ses côtés Marley ! Ce dernier trônait comme le roi, bien entouré de tous les chats, et ils s’amusaient tous à admirer les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. Il y avait aussi des anges, des dizaines d’anges blancs, orange et dorés qui s’entremêlaient autour et au-dessus d‘eux, et tout le petit clan tournait la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle.
Je me suis assise dans les herbes d’un vert fluo pour profiter de la beauté et la magie du lieu et j’en ai profité pour me ressourcer. La lumière vive, éblouissante me faisait cligner des yeux, et dès que je m’étais habituée, je me suis levée et j’ai appelé Oslo. Dès le premier appel tous les compagnons qui l’entouraient se sont écartés et il ne restait que lui et Marley. Je me suis présentée et lui ai expliqué comme promis au moment où je les aidés pour faire le passage, que je suis venue cette fois-ci pour lui donner des messages et lui poser quelques questions de la part de sa gardienne :
Mon cher Oslo, voila quelques jours maintenant que tu nous a quitté, ce fut un déchirement, je me console en sachant que tu as trouvé Marley et que vous êtes en paix, ensemble.
Tu as rempli notre vie d’amour, de tendresse , de rire,…
Tes petits miaulement et tes roucoulement vont terriblement nous manquer, tu étais un chat très bavard, comme j’aurais aimé te comprendre. Les moment privilégiés que nous passions tout les deux, quand tu me laissais caresser délicatement ton ventre, resteront à jamais gravé dans ma mémoire. Tes coups de tête pour nous faire des câlins, les moments calme ou tu tétait la couverture… il y aurait tellement de choses a dire….
Je suis si désolée que tu ai quitté ce monde tout seul, sur ce sol froid… j’ai retrouvé ton petit corps juste derrière la porte, as-tu essayé de venir vers moi dans la nuit ?
As-tu souffert ? Eu peur ?
Mon bébé, sache que je t’ai aimé de tout mon cœur, veille sur ta petite sœur Callie, elle a besoin d’apaisement elle aussi, je vais tout faire pour qu’elle sois heureuse. Je ne t’oublierais jamais, je t’aime !
Pendant que je lisais je pouvais l’observer et je le voyais très ému. Ses yeux me fixaient intensément et dès que j’avais terminé il m’a dit :
Je suis content que tu sois là. J’ai moi aussi besoin de lui donner des messages et je te suis si reconnaissant d’avoir été là pour nous, pour Marley et moi et toutes les autres âmes animales qui nous ont suivi ce jour-là, et aussi ma maman, ma chère, tendre et douce maman d’avoir fait appel à toi. C’est si reposant et si ressourçant ici, et nous aurions tous les deux pu rester très longtemps en errance dans le bas-astral. Le choc pour elle et pour mon papa de nous perdre tous les deux sans oublier la disparition de Guizmo est violent pour eux, et ils ont tous les deux besoin de retrouver la paix dans leur cœur et leur esprit pour pouvoir faire leur deuil. C’est terrible ce drame et je sais combien ils sont en souffrance.
Merci, merci, beaucoup de gratitude de nous avoir permis de rejoindre ce haut-lieu magique. Ici tout est en harmonie et en paix, et même si Marley se prend un peu comme le chef de meute, qu’il est fier de trôner au milieu de tous ces félins et qu’il se sent lui-même être le roi, tout se passe bien pour tout le monde et nous jouons ensemble et nous nous amusons beaucoup.
Mais avant de répondre aux messages et aux questions, il s’est adressé à Marley pour lui demander s’il avait quelque chose à dire à ses gardiens et ce dernier très rapidement m’a dit :
Idem que Oslo, merci, dis-leur que je les aime tous les deux très fort et que nous nous retrouverons. Pour l’instant je suis très occupé, j’ai à faire au milieu de tous ces minets et je suis heureux.
Puis il s’est retourné vers la petite tribu et s’est mis à sauter et à japper pour leur dire :
Je suis disponible, continuons à nous amuser !
Oslo l’air pétillant m’a regardée pour me dire :
Il n’en rate pas une et c’est très bien, ici nous ne faisons qu’un même si nous sommes tous différents et il pourrait rejoindre ses congénères dans cet oasis de paix, mais il préfère rester avec moi et je suis content, car tous les deux nous mettons notre énergie en synergie et nous leur envoyons de bonnes ondes et leur faisons quelques petits signes. Difficile pour eux de les capter, leur coeur est encore trop en peine, mais ils vont y arriver chaque jour un peu plus.
Dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi je les aime tous les deux très fort. Je suis relié à ma maman, c’est elle ma gardienne et ma mission consistait à lui apprendre le détachement affectif. J’étais là pour lui apprendre à aimer en toute fluidité, sans avoir peur pour celui qu’elle aime et sans dépendance, ni codépendance. Je suis loin d’avoir terminé mon travail et je lui reviendrai pour reprendre ce rôle. Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et qu’elle ne doit pas culpabiliser si je suis parti brutalement dans la nuit. Oui j’ai essayé de venir à elle pour lui faire un dernier câlin, pour lui faire comprendre que c’était la fin pour moi et que j’allais faire le grand saut, mais je n’ai pas réussi, mon petit cœur s’est arrêté et je n’ai pas souffert.
Je m’étais déjà réfugié dans mon corps astral, mes reins et ma vessie étaient en souffrance et cela me permettait de gérer mon état et supporter les douleurs. Tu ne pouvais pas t’en douter, je ne voulais pas te le faire voir, tu es déjà tellement affectée par le départ de Marley, et ce dernier toujours présent dans notre environnement, nous puisait toute notre énergie.
Le sol froid ne m’a pas dérangé, au contraire, je sentais de fortes brûlures et le froid me soulageait. Je n’ai pas souffert longtemps, l’espace de quelques secondes, je savais que c’était fini pour moi et que je ne pourrais pas réintégrer mon corps physique. Je n’avais pas peur pour moi, il fallait que quelque chose se produise pour que Marley puisse monter se reposer et se ressourcer et aussi que vous preniez conscience que les énergies de la maison ne sont pas bonnes, et j’ai fait confiance en l’univers et au créateur , je savais que tout se passerait bien pour moi.
C’est pour toi, pour vous que j’ai eu peur car la violence du choc lorsque tu m’as trouvé a été foudroyante, et c’est moi qui en suis désolé. Pardon, ma petite maman pour la terrible détresse que mon départ t’inflige. Grâce à Marley et moi tu as permis à de nombreuses âmes à retrouver la lumière et la paix, et c’est tout à ton honneur. Tu es une si belle âme remplie d’amour et de compassion et avec papa vous êtes des parents merveilleux.
Je me suis toujours pris comme votre bébé, votre petit garçon et je me suis senti faire partie de la famille comme un membre à part entière. Nous étions très proches, très fusionnels et j’adorais nos longs moments de tendresse. Tu sais tu me manques aussi tout comme Marley, je te fais la promesse lorsque tu seras prête de te revenir pour continuer notre belle aventure ensemble. Bien sûr je veillerai sur Callie et vous et aussi sur Guizmo afin qu’il fasse le choix de vous revenir. Vous avez fait nettoyer la maison et c’était plus qu’urgent. Y règnent maintenant de meilleures énergies et une certaine sérénité. Mais ce n’est pas là qu’il faut rester. Dans la mesure du possible, il faut vous trouver une autre maison qui soit en harmonie avec vous, votre moi profond. Vous devez le ressentir, le lien n’est pas sain et comme une éponge vous absorbez le trop-plein d’énergies négatives et c’est mauvais pour la santé de tous.
Notre rôle à nous les chats est de transmuter les énergies et nous ressourcer avec les énergies telluriques, mais lorsque c’est trop lourd et qu’on n’arrive pas à s’en débarrasser cela nous affecte et nous plombe.
Ton petit bébé t’aime très fort et mon âme qui est éternelle aspire à te revenir. Sache que où que je sois je reste relié à ton âme et cela pour toujours. La mort est un nouveau soleil et après la mort la renaissance. Et aussi bien Marley que moi nous renaîtrons de nos cendres.
Ton bébé, ton cher Oslo encore et toujours. Je t’aime.
La connexion avec Jerry s’est faite dans ce magnifique havre de paix qu’est le paradis des animaux. Allongé de tout son long sur son ventre et entouré de beaucoup d’autres congénères, ils s’amusaient tous à regarder les papillons blancs, orange et dorés virevolter d’un arbre à papillons à un autre. Les anges blancs, orange et dorés s’entremêlaient à ces farandoles de danses, et c’était très drôle à observer. Jerry et ses compagnons tournaient la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle et je me suis assise quelques instants dans les herbes d’un vert fluo pour me ressourcer. La lumière était très vive, éblouissante, et lorsque mes yeux s’y étaient habitués, j’ai appelé Jerry et dès le premier appel il s’est mis debout, les congénères autour de lui se sont écartés et tout en poussant quelques jappements il est venu tourner autour de moi et ses yeux me regardaient intensément me faisant comprendre qu’il avait envie d’être caressé. Je lui ai demandé si j’avais bien compris sa demande, il s’est remis à aboyer de plus en plus fort et sans hésiter je l’ai longuement câliné. Il a poussé un gros soupir pour me dire :
Ce que ça peut me manquer. Ici tout est en paix, l’endroit est sublime, il y a des jolies fleurs de toutes les couleurs, je ne suis pas seul et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je me sens de nouveau en pleine forme et je peux jouer, courir et m’amuser à ma guise. Depuis que je suis arrivé dans ce haut lieu magique, je me sens en totale harmonie avec les compagnons qui m’entourent mais aussi tous les autres animaux, et c’est le paradis tout simplement. Paix et amour sont les maîtres mots de cet endroit magique. Ne me manque que mes humains et surtout ma gardienne, ma maman à qui j’étais relié et même si je le suis et le resterai toujours, ma présence physique lui manque et j’essaie de lui envoyer de bonnes ondes et des petits signes.
Puis il s’est tu quelques secondes et j’en ai profité pour me présenter et lui expliquer que c’est justement sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser quelques questions, et sans tarder lui ai lu le contenu :
Voici les questions que je souhaitais que vous puissiez poser à Jerry: a t’il rejoint un lieu plein d’Amour? Est-il en paix? Nous encourage-t-il à adopter un compagnon de refuge/de la spa?
Voici les messages que je souhaiterais que vous puissiez transmettre à Jerry: nous aurions voulu que tu sois éternel, merci pour tout l’amour et la joie que tu nous a apportés pendant toute ta vie, nous te demandons pardon d’avoir décidé d’abréger tes souffrances. Nous espérons avoir fait le bon choix pour toi. Nous te garderons dans nos cœurs et te rejoindrons nous l’espérons dans l’eau delà à la fin de nos vies terrestres.
Nous t’aimons.Pendant que je lisais je le voyais changer d’expression, le regard est devenu triste, mélancolique, puis de nouveau plus serein, pétillant et rempli d’amour. Dès que je me suis arrêtée il m’a dit :
Je suis très touché par leur message d’amour et je leur dis merci pour tout l’amour et la tendresse qu’ils m’ont apportés. Les bons soins aussi et surtout, surtout merci d’avoir eu le courage et la force de m’aider à partir. Grâce à leur force j’ai réussi à partir dignement et je n’ai pas trop souffert. J’étais réfugié dans mon corps astral pour mieux supporter mes douleurs et gérer mon état. Je me sentais très faible, le mal me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi . C’était difficile de prendre cette cruelle décision mais c’était la seule option possible qui m’ai permis de partir en paix bIen accompagné et dans la lumière. Je n’avais pas peur, je me sentais bien entouré et je sais qu’ils l’ont fait par amour pour moi, et c’était pour moi le dernier cadeau qu’on pouvait me faire dans cette incarnation physique.
Dis-leur que moi je les aime très fort, j’aime ma maman d’un amour pur, profond et inconditionnel, et c’était moi leur gardien. Je n’ai rien à leur pardonner, qu’ils ne culpabilisent surtout pas car cela aurait pu m’empêcher de rejoindre le jardin des animaux, mais leur amour pour moi a été fort heureusement plus fort que tout le reste, et j’ai emprunté ce beau chemin de lumière qui s’est ouvert à moi pour rejoindre et traverser le pont des fleurs.
J’étais prêt, je préparais mon départ depuis l’été dernier et ces chaleurs m’avaient fortement fatigué aussi. Sa seule chose que j’espérais, que je souhaitais c’était d’être encore là à vos côtés pour passer les fêtes de Noël. Mon vœu a été exaucé et je pouvais faire le grand saut, et puis on m’attendait de l’autre côté. Il y avait un bébé, il était là pour m’accueillir et m’aider à gravir les marches de l’escalier de l’arc en ciel. Il y avait d’autres ancêtres aussi, mais c’est le bébé qui t’aime et te protège qui m’a tendu les bras, et est resté avec moi quelque t’temps avant que je ne continue mon chemin vers cet oasis de lumière et de paix où vous les humains n’avaient pas accès, vous ne pouvez que nous rendre visite, et je te remercie de m’avoir envoyé Christiane pour me donner des messages.
Je suis si content de pouvoir vous répondre et vous dire que ma vie, même si j’ai eu beaucoup de soucis de santé, ma vie à vos côtés a été une vie merveilleuse malgré tous les maux, j’étais heureux et je me suis toujours considéré comme votre petit prince. Beaucoup de joie, d’amour et de complicité entre nous. Une relation parent/enfant, je me suis toujours senti être votre bébé, votre petit garçon, respecté comme un membre à part entière de la famille ; Être éternel et oui, c’est le rêve de tout humain qui aime son animal comme il s’aime, comme si c’était une partie de soi, et c’est un tel drame de devoir s’en séparer. Difficile de faire son deuil alors qu’on est dans une telle souffrance, mais ce que vous devez savoir et comprendre, c’est que je suis éternel. Mon âme et éternelle, elle perdure et reste, où que je sois ma chère et tendre maman, reliée à toi. Seul mon petit corps physique bien abimé n’est plus. C’était l’enveloppe terrestre qu’on m’avait prêtée et qui n’est plus. Mon âme est toujours là et peut vous voir et vous entendre.
Vous encourager à adopter un compagnon dans un refuge ? Mais ma petite maman bien sûr, depuis mon départ ton cœur te semble vide, la maison vous semble vide, il te manque une partie de toi et ce vide seul moi je peux le remplir. Alors oui, il faut te mettre à ma recherche et c’est moi qui te reviendra sous un autre costume. Je me suis déjà bien réparé et je suis prêt à redescendre. Nous les animaux nous avons cette faculté à condition de nous avoir permis de faire le passage, de vous revenir très vite et mon âme n’aspire qu’à cela. Peu importe l’âge de ce chien, il y aura un transfert d’âme et ce sera bien moi qui vous retrouverez. N’ayez aucun doute, ce sera un coup de cœur, une évidence.
J’étais là pour toi ma tendre et douce moitié, et ma mission consistait à te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et à le chérir et le nourrir de tendresse lorsque tu me câlinais. Cela t’a aidé à faire le deuil de ce petit être, et cette mission je ne l’ai pas terminée, vous avez encore besoin de ma présence terrestre pour continuer à avancer sur votre chemin. Ce n’est pas dans l’au-delà que nous nous reverrons, ce sera quand toi tu auras fait ton deuil et que tu auras la volonté de me retrouver. Il me tarde de continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Votre petit cœur, votre prince vous aime si fort. A bientôt.
Et il m’a fait un petit clin d’œil et une petite révérence pour me dire merci.
La rencontre avec NALA s’est faite au bord d’une route, elle était tristement assise comme figée, collée à cet endroit. Je me suis rapprochée doucement pour ne pas l’effrayer, et arrivée à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je l’ai appelée, une puis 2 puis 3 fois avant qu’elle ne lève la tête vers moi, et son regard vide, si terne quelques secondes auparavant a brusquement repris une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que c’était sa gardienne qui m’envoyait à elle pour lui donner des messages et lui poser des questions, et elle s’est rapidement mise sur ses pattes pour venir jusqu’à moi et me dire :
Merci, merci, Dieu soit loué, me voilà soulagée. Depuis mon départ je tourne autour d’eux dans leur quotidien, je les suis comme mon ombre et je m’accroche à eux pour leur puiser leur énergie. Puis je reviens ici, à cet endroit un peu sinistre alors que j’aimerais tant suivre le chemin qui me mènera à la lumière. Ici c’est triste, il fait gris, il fait froid et moi pour pouvoir me ressourcer et me réparer, j’ai besoin que tu m’aides à rejoindre le jardin des animaux. Je ne vais pas y arriver toute seule, leur grande détresse et leur immense culpabilité m’en empêchent. Mais ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là dans ce bas-astral je ne peux me ressourcer, et eux ne pourront trouver la paix dans leur cœur et leur esprit, ni faire leur deuil.
Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai transmis les messages et les questions de sa gardienne :
J’aimerais tellement savoir ce qui s’est passé si elle était dans les roues de la voiture de mon conjoint ou si elle a traversé la route quand il est passé
. Savoir si elle a beaucoup souffert
Je voudrais lui dire que je suis désolé de pas avoir su la protéger et qu’elle me manque énormément à chaque instant de la journée et aux enfants aussi. Tout est tellement dur sans elle .
On l’aimait tous très fort et son papa s’en veut énormément
Dites-lui qu’elle a été la plus belle chose qui nous soit arrivé ces derniers temps qu’on l’aimera toujours et qu’on ne l’oubliera jamais.
J’espère qu’elle comprend ma décision de l’incinération je suis désolé du délai et qu’elle attende dans le froid pendant tout ce temps il me tarde qu’elle puisse revenir à la maison parmi nous dans son joli jardin .
Pendant que je lisais le contenu, je l’observais du coin de l’œil et je pouvais voir qu’elle était très émue. Quelques larmes tombèrent sur ses joues, sur sa truffe et elle les attrapait avec sa patte pour les lécher au passage. Lorsque j’avais terminé, elle m’a regardée longuement et intensément dans les yeux avant de me dire :
Je suis très touchée, je sais que mon imprudence les plonge dans une grande souffrance et j’en suis désolée. Je leur demande pardon, jamais je n’aurais du me réfugier sous la voiture, Mais j’adorais m’y cacher, je me sentais en sécurité. Il y faisait chaud et je me suis hélas fait surprendre. Je dormais et je n’ai pas été assez réactive quand la voiture a démarré, je n’ai pas eu le temps de m’en sortir. Le choc a été brutal et violent, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral et cela m’a permis de gérer la douleur.
Ne t’inquiète pas, ce fut l’espace, la fraction d’une seconde, et j’ai tout de suite compris, me voyant en lévitation au-dessus de mon corps physique, qu’il me serait impossible de le réintégrer. J’ai eu peur, peur pour vous. Je savais que ce serait terrible pour vous de vivre cette cruelle et douloureuse épreuve, et je vous demande de m’accorder votre miséricorde. C’était un accident, un bête et stupide accident, et je sais combien papa s’en veut, mais il n’y peut rien. Il ne pouvait pas me voir et encore moins se douter que je me planquais dans ses roues.
Merci pour votre message d’amour, je sais que je vous manque et que ce drame vous a choqué profondément. Moi aussi je vous aime tous, vous êtes ma famille et je me considère comme votre bébé. Toi ma maman si douce et pleine d’empathie pour tous les êtres de la terre et toi mon papa, le pilier de la tribu. Je suis votre fifille et votre sœur, je sais que je vous manque et que pour retrouver la foi et la confiance en vous, vous avez besoin de savoir où je suis et ce que je fais, et surtout de comprendre que ce n’est pas votre faute si j’ai fait le grand saut, alors qu’il nous restait encore tant de belles choses à vivre ensemble.
Même si court, je me suis sentie heureuse, aimée, choyée et respectée comme votre petite princesse, et ma mission ma chère maman consistait à t’apprendre le détachement affectif. J’étais reliée à toi, à ton âme, et j’étais là pour t’apprendre à aimer en toute fluidité, sans dépendance ni codépendance. Être à tes côtés et t’accompagner dans l’éducation de la fratrie, sans trop les couver ni les étouffer. Ne pas avoir peur pour eux et avancer sereinement sur ton chemin. Ce rôle n’est pas accompli, je l’avais à peine démarré, et j’ai bien entendu hâte de vous revenir. Je sais que vous ne m’oublierez jamais, mais moi ce que souhaite et ce à quoi mon âme aspire, c’est de vous revenir très vite dans un costume qui vous plaira.
Mais pour cela la condition sine qua none est de monter au paradis des animaux pour me réparer. Tu sais, mon âme perdure, elle est éternelle. Seul mon corps physique n’est plus. Mon enveloppe terrestre est retournée à la terre, et c’est très bien pour vous. Pour moi ça n’a aucune espèce d’importance, le tout étant de m’aider à faire le passage pour pouvoir vous retrouver. Depuis mon départ votre cœur est vide et la maison aussi. Alors n’attendez pas, dès que vous serez prêts mettez-vous à ma recherche et je me mettrai sur votre chemin. Nous avons encore de belles choses à vivre ensemble et il ne faut pas me fermer la porte de votre maison. Même si là-haut l’endroit est magique et paradisiaque, pour moi le paradis est sur terre à vos côtés.
Je vous aime très fort d’un amour pur, profond et inconditionnel, et je suis si triste pour le mal que je vous fais. La vie continue, la mort est un nouveau soleil et votre amour et soleil vous reviendra. Mais il est temps maintenant, je suis pressée de partir dans l’au-delà, merci, beaucoup de gratitude de m’accompagner, je n’ai pas peur, je sais que c’est la condition pour vous revenir, et en attendant je vous enverrai des petits signes.
Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Nala, repose et ressource-toi et à bientôt.
La connexion avec Lackshmi s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était couchée sur son ventre, entourée de plusieurs congénères et d’autres animaux et ils s’amusaient à suivre du regard les farandoles de danses que formaient les anges et les papillons tous blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous d’un blanc immaculé. Ils tournaient la tête en même temps à droite puis à gauche pour ne rien rater du spectacle, et je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de la beauté du lieu et habituer mes yeux à la vive et éblouissante lumière qui y régnait.
Il avait beaucoup de fleurs de toutes les couleurs très flashy et les herbes étaient d’un vert extraordinairement fluo. La paix et l’harmonie qui se dégageaient de cet endroit sacré m’ont ressourcée en quelques secondes, et sans tarder j’ai appelé Lackshmi par son nom. Dès le premier appel, elle a levé la tête vers moi, les yeux pétillaient et les congénères et autres animaux autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher, et c’est elle qui très souplement s’est mise sur ses pattes pour venir vers moi et me dire :
Je suis très contente que tu sois là. Même si j’ai déjà répondu à ses questions, je sais qu’elle a besoin de me dire encore combien elle m’aime et d’entendre mes messages. Je suis ravie car elle en a bien besoin et si je peux l’aider dans sa peine et lui permettre de ne plus se torturer l’esprit, je sais que ça lui fera le plus grand bien et à moi aussi.
Je me suis présentée et lui ai confirmé avoir des messages et des questions de la part de sa gardienne :
– Merci pour tout le bonheur que tu as apporté à toute la famille; nous espérons que, malgré ta maladie tu as été heureuse durant ces quelques années passées parmi nous
– Merci pour tous ces moments de joies, de tendresse partagés avec tant de complicité
– Merci pour l’amour inconditionnel que tu nous a témoigné jusqu’au dernier instant de ta vie alors que tu souffrais le martyr ! tu nous a donné ton dernier souffle avec beaucoup de dignité!
– Merci de m’avoir donner le courage et le plaisir de me promener seule, avec toi, en forêt. Tu m’as fait évoluer!
-Tu nous manques beaucoup, tu laisses en grand vide dans la maison mais nous ne t’oublierons jamais , notre p’tite chouchou!!
ton corps est parmi nous, dans le jardin entre les arbres de naissance de Victor et de Pierre!et toi ? comment te sens tu actuellement? es tu heureuse? que fais tu ? as tu fais connaissance de nos autres chiennes? Dicky, Moka, Tajin? Unefée? si oui : donne leur le bonjour et dis leur que nous les aimons toujours!
Pourquoi as tu dû passer par tant de souffrances engendrées par cette horrible maladie? le sais tu ?
As tu un message à nous laisser ou une question à nous poser??
gros gros calins et bisous de notre part pour toi notre chouchou !
Pendant que je lisais je pouvais l’observer et son regard curieux devenait triste, je voyais des larmes perler à ses yeux. Elles tombaient sur ses joues, sur sa truffe et elle essayait discrètement de les attraper au passage, et l’air très émue m’a dit lorsque j’avais terminé de lui lire les missives :
J’ai tout fait pour lui donner de la force et lui montrer que j’en avais, et voilà que son message empreint de tant d’amour et de gratitude me fait craquer. Dis-lui que moi aussi je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Mon amour pour elle, pour tous, est immense et incommensurable et je suis si heureuse d’avoir pu l’accompagner pendant ces années même si courtes et difficiles depuis le départ de son garçon. J’étais là pour lui permettre de traverser cette terrible épreuve et le grand choc émotionnel qui l’a frappée, foudroyée comme un éclair qui aurait pu déclencher un mal incurable comme le mien, et je suis si soulagée d’avoir pu la protéger.
Dis-lui de ne pas se torturer l’esprit et de ne pas culpabiliser. Cette maladie a affecté mon système lymphatique, la moelle osseuse et surtout la rate en colère en souffrait. Tu sais qu’il faut toujours trouver en soi la force et le courage pour reprendre et continuer son chemin, et même si ma maladie et mon départ t’ont à nouveau cruellement affectée, tu as retrouvé la foi pour reprendre ta route et j’en suis si soulagée. On a besoin de toi et surtout les enfants. Malgré cette grande détresse, cette immense souffrance, tu dois être forte car ta présence et ton amour sont d’immenses secours pour ces petites âmes en peine.
Pour moi il était bien plus simple de monter me reposer et me ressourcer au jardin des animaux, et je n’avais pas peur. J’étais bien entourée par le Deva, les êtres de la nature et vos ancêtres, et puis il était là de l’autre côté du pont, il m’a demandé de lui pardonner pour ce moment de folie qu’il a eu et me dire merci, qu’il avait beaucoup de gratitude de t’avoir protégée. Maintenant il va bien et vous protège comme il peut et moi aussi.
Je me suis déjà bien ressourcée et lorsque tu seras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Nous les animaux nous avons cette possibilité de vous revenir très vite et notre âme n’aspire qu’à cela. Tu es ma maman et je me suis toujours sentie aimée et respectée comme ton bébé, ta petite fille. Nous sommes là pour vous et nous aimons être reconnus pour ce que nous sommes et ce que nous faisons pour vous, et il n’y a aucun regret ni culpabilité à avoir. Je ne veux que ton bonheur et pour cela tu as aussi besoin de ma présence sur le plan terrestre.
Nous étions déjà ensemble et je te reviendrai encore. Seule Unefée qui vibre sur un autre plan est restée au paradis des animaux, les autres y compris moi-même avons déjà fait des allers/retours. Et mon âme qui est éternelle, qui perdure, aimerait te retrouver très vite. C’est sur un plan terrestre que tu as besoin de ma présence pour t’accompagner dans les promenades et de chérir ton petit enfant intérieur de tendresse lorsque tu me câlines, et surtout pour te permettre de panser toutes les blessures.
Depuis mon départ le vide que tu ressens dans ton cœur est encore plus grand, plus fort et je suis pressée de te revenir pour le combler un peu. Je sais qu’on ne peut pas remplacer un enfant dans le cœur d’une maman, mais je suis ton enfant aussi et je sais qu’à travers moi et les garçons tu retrouveras la joie et le sourire. Son départ m’a cruellement affectée et ta grande souffrance encore plus. Il est en paix maintenant et vous apporte son soutien pour reprendre espoir et continuer votre voie, alors ne réfléchis pas trop et accepte de m’ouvrir à nouveau la porte de votre maison. Nous avons, malgré tout cela, passé des moments merveilleux ensemble et nous étions si proches, si fusionnelles. Il ne tient qu’à toi pour retrouver cette complicité et ces moments de bonheur. Tu en as grand besoin et encore plus que tu le penses.
Vous êtes ma famille et ma place est à vos côtés et sur un plan terrestre. Ma place, même si j’ai souffert physiquement dans ce terrible deuil, est avec vous et pour moi le paradis est sur terre avec vous. Je vous aime et vous me manquez aussi, même si je peux vous voir et vous entendre. Sachez que seuls les restes de l’enveloppe qu’on m’a prêtée pour cette incarnation sont dans le jardin. Quant à mon âme elle vous fait des signes et j’ai envie de te demander ma chère et tendre maman, n’a-tu pas l’espoir et la foi de me retrouver ? Je suis ton ange gardien et c’est bien mieux de l’avoir avec soi et de pouvoir lui faire des câlins et des bisous. Moi ça me manque, et fais-moi confiance ce sera un coup de foudre pour toi, une évidence et nous pourrons continuer notre histoire d’amour ensemble pour l’amour et l’estime de l’autre.
Votre chouchou vous aime fort et espère vous revoir très vite. A bientôt et merci, merci je te suis si reconnaissante de m’avoir laissée à nouveau exprimer mes souhaits et mon amour. Je vous aime.
La rencontre avec Marley s’est faite sur un chemin gris, sans lumière. Il était assis comme figé, collé à cet endroit, et à ses côtés, roulé en boule, immobile comme une peluche se trouvait un chat gris. Je me suis arrêtée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans la zone de confort et j’ai appelé Marley par son nom plusieurs fois avant qu’il ne tourne la tête ver moi, les yeux ravivés par une lueur d‘espoir, alors que quelques secondes avant son regard était vide et triste. Je pouvais y lire de la curiosité, mais j’avais aussi le ressenti qu’il était dans l’attente, et ayant capté ma pensée, il m’a dit :
Cela fait déjà si longtemps que je reste là à attendre qu’il se passe quelque chose, j’avais peur, très peur qu’on m’ait oublié et voilà que depuis hier Oslo est venu se terrer à côté de moi, et te voilà toi, un humain que je ne connais pas. Dis-moi qui es-tu ?
Je lui ai répondu qu’il ne m’avait pas laissé le temps de me présenter, je l’ai fait aussitôt et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de ses gardiens, et sans tarder lui ai lu le contenu :
Mon bébé, mon bidou, je commence à peine mon message que je suis submergé par la douleur, je n’arrive pas à retenir mes larmes quand je pense à toi, quand nous pensons à toi.
Avec papa nous avons beaucoup de mal à accepter ton départ si brutal. Tu as laissé un vide énorme dans notre cœur,
Nous culpabilisons car nous ne sommes pas sur d’avoir pris la bonne décision en te faisant partir, papa a le sentiment de t’avoir tué…
j’espère sincèrement que nous avons su être à la hauteur pour te donner une vie décente, j’espère que tu étais heureux avec nous malgré tes soucis de santé, les opérations que tu as subie ces dernières années.
Tes freres et sœurs sont bizarre depuis ton départ, je pense qu’ils te cherchent, je me demande si ils comprennent…
Ton grand frère Guizmo a disparu, 24 jours maintenant que nous attendons son retour, ça nous angoisse.
Nous t’aimons tellement, j’aurais tout donné pour avoir encore du temps avec toi, quand on a su que ton temps était compté, on voulait t’emmener voir la mer, finalement la vie ne nous en a pas laissé le temps….
Nous espérons de tout notre cœur que tu as trouvé la paix, que tu as pu traverser le pont arc en ciel, et que tu t’amuse à courrir après tes nouveaux amis. Tu étais un compagnon exceptionnel, bye bye bidou, on t’aime et on ne t’oubliera jamais.
Mes questions;
Avons-nous eu raison d’abréger tes souffrance ou alors tu avais juste besoin de quelques heures pour te reposer ?
Est-ce la chimio qui t’a rendu si faible les derniers jours de ta vie ou ta maladie ?
As-tu été heureux avec nous ? Avons nous été de bon parents pour toi ?
As-tu trouvé la paix ?
Pendant que je lisais je l’observais discrètement et je pouvais voir quelques larmes tomber sur ses joues et sa truffe, et son beau regard bleu devenir de plus en plus sombre. Lorsque j’avais terminé il s’est levé pour venir à mes côtés et me dire :
Je suis si content que tu sois là. Depuis tout ce temps que j’attends qu’on vienne me libérer et qu’on m’aide à faire le passage, me voilà soulagé, car j’ai besoin d’aide et eux aussi. Et encore plus maintenant qu’Oslo est venu me rejoindre. Tous les deux nous avons besoin qu’on nous guide vers la lumière. Ici ce n’est plus notre place et tant que nous restons là dans le bas-astral ils ne pourront retrouver la paix dans leur cœur et leur esprit et ils ne pourront faire leur deuil. Tant que je reste là à errer dans leur environnement au quotidien, à m’accrocher à eux et à mes compagnons, je leur puise toute leur énergie et c’est mauvais pour eux tous.
Mes frère et sœurs me voient et ils nous voient tous les deux à présent et c’est très perturbant pour eux. A tel point que Guismo pour se protéger a eu un besoin urgent de prendre la poudre d’escampette et se réfugier loin de la maison. Il est parti car de me voir dans la noirceur à vous suivre comme votre ombre lui était insoutenable, et cela a bien entendu attiré d’autres âmes en souffrance.
Lorsqu’avec Oslo nous aurons rejoint le jardin des animaux ce serait bien de faire nettoyer et purifier la maison. Guizmo, l’âme en peine aussi est en errance et j’espère qu’il trouvera le chemin pour vous revenir après notre départ. Les animaux sont des ponts entre et le monde visible et le monde invisible et nous voyons ce que vous voyez, mais aussi ce que vous ne voyez pas, et de vous voir en si grande peine alors que notre place est dans ce merveilleux havre de paix pour nous reposer et nous ressourcer, est terriblement supportable pour eux sans compter que sont les plus fragiles, donc les plus vulnérables à qui nous nous accrochons pour puiser leur énergie.
Je l’ai rassuré et lui ai dit qu’après notre échange je l’accompagnerai pour traverser le pont des fleurs. Il a poussé quelques jappements pour me dire :
A la réflexion je ne regrette plus d’avoir été obligé d’attendre tout ce temps, cela nous permet à présent, sans compter tous ceux qui se trouvent autour de nous, de rejoindre la lumière avec Oslo.
Dis-leur merci pour leur merveilleux message d’amour et dis-leur que je les aime tous les deux très fort. Mon amour pour eux est incommensurable et je sais combien ma maladie et la cruelle décision de m’aider à partir a été pour eux un choix difficile et une épreuve douloureuse. Ils l’ont fait par amour pour moi et ne doivent pas le regretter, ni culpabiliser. Ce mal me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi.
Déjà réfugié dans le corps astral pour mieux supporter les douleurs et gérer mon état, j’étais sur mon chemin depuis l’entrée de la saison triste et morose qui fait tomber toutes les feuilles, et je préparais mon départ. J’étais prêt et je vous en suis si reconnaissant, vous m’avez, grâce à votre force et votre courage, permis de tirer ma révérence en toute dignité. J’ai fait le grand saut parce que j’étais au bout du rouleau et je manquais de force mais aussi de volonté pour me battre. C’est bien mieux de monter au paradis des animaux et me reposer et me ressourcer. Le traitement était couteux et ne pouvait plus m’aider, la maladie avait pris le dessus et vous ne devez plus vous poser de questions et vous torturer l’esprit, c’était la bonne décision et au bon moment.
Maintenant voilà, il faut l’accepter en votre âme et conscience et reconnaître que c’était la meilleure. Votre Bidou vous aime et il me tarde de rejoindre ce haut-lieu magique pour me réparer et me permettre de vous envoyer des signes et vous faire des petits coucous. Et puis quelle consolation pour moi d’emmener Oslo dans ma montée. Vous allez le ressentir aussi et le deuil pour les deux pourra se faire dans les meilleures conditions.
J’ai vécu à vos côtés même si courtes, des années de pur et grand bonheur. Je me suis toujours considéré comme votre bébé, votre enfant, votre garçon, et nous le sommes tous avec mes frères et sœurs, c’est tout simplement merveilleux, chacun a sa place privilégiée dans votre cœur et chacun se sent unique. Aimé, choyé et respecté comme un humain, j’étais un membre de la famille. Beaucoup de complicité avec toi maman, mais aussi avec papa. Je sais que je vous manque et vous me manquez aussi, mais c’est plus simple pour moi car je sais que nous nous reverrons et nous retrouverons plus tard sur un plan terrestre.
Seul mon corps physique n’est plus. Mon âme quant à elle est éternelle, elle perdure et aspire bien entendu, lorsque vous serez prêts, à vous revenir. Ce qui est le plus important et prioritaire maintenant c’est de rejoindre la lumière et je suis pressé.
Puis il s’est rapproché d’Oslo et lui a léché la tête pour lui faire comprendre que c’était le moment pour lui aussi de faire le passage, et ce dernier, suivi par tant d’autre sont venus sur ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux. Lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, j’ai promis à Oslo de venir lui parler dans quelque temps après qu’il se soit bien adapté à son nouvel environnement. Il a poussé quelques petits miaous en guise de remerciements. Maley m’a fait une petite révérence, retroussant ses babines pour me faire un grand sourire et m’a dit :
Dis-leur que leur Bidou est heureux. Grâce à eux et leur empathie tant d’âmes rejoignent le paradis. Merci, merci à tous les trois.
Puis ils ont tous traversé le pont des fleurs pour se noyer dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir et paix à vos âmes.
La connexion avec jazz s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Assis au milieu d’autres congénères, ils étaient tous émerveillés devant les farandoles de danses que formaient les anges blancs, orange et dorés et les papillons tous de la même couleur blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. Les anges s’entremêlaient au-dessus d’eux et ils étaient tous subjugués, fascinés et enchantés. Ils tournaient la tête dans tous les sens pour suivre ces belles figures qui s’entrelaçaient dans une lumière si vive et éblouissante. Je me suis assise dans les herbes d’un vert fluo, au milieu de fleurs mellifères de toutes les couleurs et très flashy pour profiter de ce moment très ressourçant, et pour m’habituer à la clarté éclatante du lieu.
Après avoir cligné plusieurs fois des yeux, j’ai encore profité de quelques instants en admiration totale devant ce paysage avant d’appeler Jazz par son nom, et dès le premier appel tous les compagnons qui l’entouraient se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui, et avant même que je n’arrive jusqu’à une hauteur respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, Jazz s’est mis souplement sur ses pattes, est venu à ma rencontre tout en jappant joyeusement. Il a tourné plusieurs fois autour de moi, visiblement content de me voir, et lorsqu’il s’était calmé, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne et sans tarder lui ai lu le contenu :
Je n’ai pas de question spécial à lui poser à vrai dire… j’aimerais simplement savoir s’il profite de pouvoir enfin voir et courir comme un lapin… oui son surnom était mon petit lapin…..
Ma seule question est : à t’il aimé vivre à mes côtés en sachant que ce n’était pas facile tout les jours même si j’ai toujours tout fait en sorte de le chérir, de le protéger…. Je me dit que je n’ai pas assez profité de lui….
Vous verrez… il est extraordinaire… 2 comme lui impossible, il était unique!
Je lui laisse la parole, et je veux qu’il saches que s’il veut revenir auprès de moi, ma porte et mon cœur lui seront toujours grand ouvert..s’il ne souhaite pas se réincarner, je ne lui en voudrais pas, jamais ! Car je sais que quand mon heure sera de quitter ce monde terrestre, il sera là ! Et nous nous retrouverons… je lui ai demandé de venir me chercher ️.
Dites lui aussi de ne pas mordre les fesses de ses nouveaux amis ️… car dans son vivant il adorais croquer les fesses pour attirer l’attention et ça le faisais beaucoup rire ( gueule ouverte et dent bien en vue )….
Pendant que je lisais, je le voyais baisser la tête, les yeux tristes et lorsqu’il la releva tout en me regardant intensément dans les yeux, je pouvais constater que les larmes embuaient son regard et coulaient doucement le long de ses joues, sur sa truffe pour tomber sur le sol et ses pattes. Il essayait de les lécher, très ému et ayant capté ma pensée m’a dit :
Oui je suis très touché et sincèrement retourné par ce bref message, mais qui veut tout dire et qui exprime combien je lui manque et combien mon départ lui est difficile. Je sais cela a été brutal pour elle de me retrouver à ses côtés le corps froid et dur, de devoir prendre conscience que j’avais fait le grand saut et que le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme s’était rompu. A ce moment-là j’étais encore là, ou plutôt mon âme était restée et le choc violent et la douleur atroce qu’elle a ressenti m’ont empêché pendant plusieurs jours à la laisser, je ne me sentais pas le droit de partir et je restais dans son environnement et m’accrochais à elle pour lui puiser son énergie. Ce n’étais bon ni pour elle ni pour moi et c’était très perturbant pour ma compagne qui elle pouvait me voir et était encore plus triste car elle savait que ce n’étais plus ma place et que je devais partir au jardin des animaux.
Puis le temps passant tu as su faire l’effort entre tes pleurs et penser à moi, et de me voir et m’imaginer dans la lumière, tes pensées au départ si sombres, pleines de désespoir, sont devenues de vraies pensées de lumière et cela m’a libéré et m’a permis de suivre le chemin gris qui m’a mené vers la lumière. J’ai traversé le pont des fleurs et de l’autre côté il y avait du monde qui m’attendait, ta grand-mère maternelle mais aussi des compagnons et des êtres de lumière. Je n’avais pas peur et suis resté quelque temps dans cette belle clairière avant de rejoindre les compagnons que tu peux voir derrière moi.
Dis-ma maman merci, merci pour tout, je suis si reconnaissant pour toutes ces années de pur et grand bonheur que nous avons vécues ensemble. Je lui suis si reconnaissant de m’avoir libéré et laisser partir vers la lumière. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau voir toutes ces merveilles qui m’entourent, dans lesquelles j’évolue et je me sens de nouveau en pleine forme. Oui je peux de nouveau courir et sauter et je joue avec mes congénères.
C’est vrai et ça me fait rire, je continue à leur mordre les fesses, mais cela ne leur fait pas peur, cela les amuse. Ici tout est amour, paix et harmonie, aucune agressivité et c’est un jeu pour moi qui m’amuse et me stimule beaucoup.
Merci pour ton message d’amour, moi, ma chère, tendre et douce compagne, ma mie, je t’ai toujours considérée comme ma moitié et je sais que c’était la même chose pour toi. De devoir tirer la révérence a été compliqué pour moi aussi, mais j’ai préparé ma transition à mon rythme et j’étais prêt. Même si tu ne l’étais pas, tu sais que pour moi c’était le moment parce que c’est la loi. Tu m’as tellement apporté toutes ces années, même pendant les périodes difficiles de séparation et de manque de moyens, mais tu as toujours été à la hauteur et je me suis senti aimé, choyé, respecté comme ton égal, comme une partie de toi.
J’étais là moi aussi pour te protéger et t’apporter mon soutien dans les épreuves, et nous étions très complices et très fusionnels. J’étais là pour te permettre à travers moi lorsque tu me chérissais, de te nourrir de tendresse et te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et l’aider à panser toutes les blessures et surtout celles du passé. A travers moi et Ester aussi, tu as retrouvé la foi et la confiance, et je suis désolé pour la grande peine que mon départ t’inflige. Cela me fait du mal lorsque je te vois te cacher pour me pleurer. Arrête de te torturer l’esprit, je peux encore te voir et t’entendre et je peux aussi te faire des signes et te rendre des petites visites.
Seul mon corps physique n’est plus, mon âme qui est éternelle, qui perdure, reste reliée à la tienne et continue à veiller sur toi et cela où que je sois. Et bien sûr elle aspire à te revenir. Tu te sens seule à l’intérieur de toi, il manque une partie de toi et ton foyer sans moi est vide aussi et sans âme. Ester n’arrive pas à combler ce vide, seul moi peut le faire. Alors qu’attends tu pour te mettre à ma recherche. Dès que tu te sentiras prête, je me mettrai sur ton chemin et ce sera sur le plan terrestre et pas de l’autre côté du voile. Je ne viendrai pas te chercher, c’est toi avec foi et confiance qui doit avoir cette volonté.
Je t’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je n’attends que cela.
Un chien ou un petit lapin, peu importe le costume, ton petit lapin je resterai.
Ton Jazzy.
La connexion avec Tama s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Il était allongé de tout son long sur son ventre, entouré de plusieurs congénères, et la lumière vive, éclatante, irradiait de ses rayons les cerisiers japonais de toutes les tailles, des petits, des miniatures, des nains, des bonsaïs, mais aussi des plus hauts à port colonnaire et ils étaient tous en pleine floraison. Du rose plus foncé, plus prononcé au rose pâle, un mélange de rose et de blanc, puis du blanc avec de toutes petites fleurs, des naines. Eblouie par la lumière, j’ai mis un peu de temps à comprendre et avant même que je ne m’approche et appelle Tama, tous les compagnons autour de lui se sont écartés et il s’est levé très souplement pour venir à côté de moi et me dire :
Je sais et je suis content, très content de te surprendre. Tu vois même avec toute l’expérience que tu as dans le domaine de la communication avec les animaux qui sont partis de l’autre côté du voile, tu peux encore et toujours te faire surprendre. Mais et tu le sais, ce mouvement holistique et l’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et que nous nous adaptons toujours à vous les humains. Tu es déjà venue me voir et me donner des messages de la part de ma maman et de mon papa et j’’étais très heureux de pouvoir t’en donner pour eux, je le suis encore plus aujourd’hui car je sais qu’ils ont à nouveau besoin de me parler et surtout ils ont besoin que j’apporte des réponses à leurs questions. Mais comme tu peux le comprendre et avant même que tu ne me lis le contenu, tu as la réponse à leurs demandes.
L’endroit où tu te trouves en ce moment est bien ce magnifique paradis des animaux, tu le vois, nous sommes entourés de papillons blancs, orange et dorés et il y a bien sûr ces chers et adorables anges, tous des mêmes couleurs. Mais cette fois-ci avoue le, tu es surprise par le cadre enchanteur de tous ces cerisiers en fleurs. Du fluo et du flashy aussi, mais un endroit un peu hors du temps pour toi et pourtant, oui tu connais et cela te rappelle une vie passée il y a bien, bien des décennies, et bien oui si j’avais envie aujourd’hui de te recevoir dans ce beau paysage c’est pour te, et leur montrer que je reste bien entendu toujours relié à eux et que je suis tout le temps avec eux.
J’étais là pour les accompagner dans leur voyage et ils l’ont bien compris. Ils ont compris mon message, et de me contacter aujourd’hui pour en avoir la confirmation me remplit à nouveau le cœur de joie. Je leur montre à tout moment par différents signes que mon âme perdure et que je suis juste de l’autre côté du voile. Ils le savent maintenant mais ont encore du mal à faire définitivement leur deuil, et surtout, surtout d’avoir la volonté de me retrouver et de se mettre à ma recherche. Il a fallu que je voyage un peu tout comme eux, mais beaucoup plus simple pour moi, beaucoup moins fatiguant pour moi aussi et pour le leur faire comprendre encore plus.
Puis il s’est tu quelques secondes toujours très souriant, retroussant ses babines et il m’a fait un petit clin d’œil et m’a demandé :
Mais qu’as-u à me dire ?
Et me donnant enfin la parole je n‘ai pas hésité à lui lire les missives.
Vous pouvez lui dire que nous l’aimons beaucoup, que nous ne l’avons pas oublié et que nous pensons toujours très fort à lui. Nous le remercions encore pour tous les bons moments que nous avons vécus avec lui.
Vous pouvez lui demander comment il va, s’il est bien là où il se trouve, si c’est bien lui qui nous a mis en contact au Japon avec la personne qui avait servi d’intermédiaire pour son adoption il y a maintenant 19 ans. Aujourd’hui que souhaite-t-il vraiment ?
A-t-il rencontré le père d’Akiko ou une autre personne de sa famille ? Ou de la mienne ?
Pendant que je lisais le contenu je pouvais le voir très ému mais aussi très espiègle et le sourire toujours très présent. Dès que j’avais terminé, il m’a dit :
Merci pour leur message d’amour, moi aussi je les aime très fort. Ils le savent, ils savent aussi, ils ont bien compris que la rencontre avec cette personne qui nous a permis cette belle vie ensemble n’a pas été fortuite. Et non ce n’était pas un hasard, j’avais et je voulais vous faire voir que la vie après la mort existe et que l’âme est toujours là, elle perdure et peut vous protéger, mais aussi vous montrer et se manifester physiquement à vous par l’intermédiaire de petits signes ou par une tierce personne. Croyez-vous au hasard ? Mais vous savez il n’existe pas, il était là pour vous montrer que grâce à lui nous avons tous les 3 eu cette chance incroyable de partager tant de belles années ensemble et surtout pour vous faire comprendre que cela est toujours encore possible et qu’il ne tient qu’à vous maintenant pour le rendre possible. Alors qu’attendez-vous pour vous mettre à ma recherche, j’endosserai de nouveau le costume qu’il vous plaira.
Ici tout est beau, il ne règne qu’amour, paix et harmonie, mais même si ici tout est paradisiaque, moi ma place et le nirvana sont sur terre à côté de vous. C’est mon souhait le plus cher de continuer notre belle histoire d’amour ensemble.
Bien sûr que j’ai rencontré le père de maman et bien d’autres de ses ancêtres qu’elle n’a même jamais connus, et aussi les tiens papa. Je les ai tous rencontrés lorsque j’ai fait le passage et ils étaient tous là pour m’aider et m’accueillir de l’autre côté du pont et m’accompagner dans l’escalier de l’arc en ciel. Depuis, même s’ils sont là et qu’ils veillent et vous protègent aussi, ils sont dans leur espace, dans leur dimension et c’est bien plus compliqué pour eux de voyager et se manifester à vous. Pour nous les animaux qui avons la faculté de vous revenir très vite, c’est beaucoup plus simple.
Ce monsieur a bien été là pour vous montrer combien nous sommes liés et le resterons jusqu’à la fin de vos jours. Mais ce n’est pas pour demain, et c’est bien regrettable pour vous et pour moi de ne pas nous donner cette chance de continuer notre chemin ensemble. Cette rencontre n’a rien de magique, c’était ma volonté et celle de l’univers de vous montrer que tout est possible. Alors ne me fermez pas la porte de votre foyer et mettez-vous très vite à ma recherche. Je vous aime et vous en serai si reconnaissant. Beaucoup de gratitude à tous les 3 pour m’avoir donné une fois de plus la parole. Je vous aime.
La connexion avec Ploum s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long parmi d’autres congénères et ils étaient tous en admiration devant les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs et violets. Il y avait des anges blancs, orange et dorés qui s’entremêlaient et c’était très amusant à observer. Je me suis assise quelques instants dans les hautes herbes d’un vert fluo pour profiter de cet instant et me ressourcer. La lumière très vive me faisait cligner des yeux et lorsque je m’étais habituée j’ai appelé Ploum par son nom. Dès le premier appel tous les compagnons qui l’entouraient se sont dispersés pour me laisser la place de m’approcher d’elle, et arrivée à une distance respectable pour ne pas rentrer dans sa zone de confort je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne et des questions à lui poser. Elle s’est aussitôt levée et m’a dit :
Approche, viens tout à côté de moi, j’attends cet instant depuis mon arrivée dans ce beau jardin et je suis si contente que tu sois enfin là. Je savais que pour elle ce serait difficile de me laisser partir, elle m’a aidée et ce choix fut cruel pour elle, mais et elle le sait il n’y avait pas d’autre solution et elle l’a fait par amour pour moi. Je sais combien cela a été terrible et douloureux pour elle et j’ai tant de peine pour elle, pour le mal que je lui ai fait. Mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :
Ma Ploum, mon bébé, mon rayon de soleil, j’aurais tant de choses à te dire mais je vais devoir te dire l’essentiel en espérant ne rien oublier.. tu es arrivée dans ma vie à l’improviste, de justesse avant mon départ de chez ma grand mere et tellement mal en point, sans savoir ce que tu avais vecue avant. Je t’ai alors emmenee, soignée et choyée, aimée comme mon enfant et tu t’en es sortie, fragile et forte à la fois.
Je n’ai jamais regrettée ma decision. Je te remercie tant de m’avoir choisie et de m’avoir donné tous ces bonheurs. Tu me manques terriblement mon petit cœur, la vie à la maison n’est plus la même sans toi, si triste, je te revois partout et dans toutes les situations, tu etais tellement presente autour de nous…j espère que tu as été heureuse avec nous..
Ma ploumette, j’ai beaucoup de mal à accepter ton depart, je m’en veux tellement si tu savais, je te demande pardon, pardon de ne pas su te proteger mieux, de ne pas avoir trouvé à temps ce qui te faisait souffrir et de t’avoir emmenee chez des soignants qui ont encore attendu au lieu de t’operer alors qu’ on avait trouvé ce qui pouvait te ronger de l’interieur. Tout ce temps perdu.. J’ai tellement de peine de t’avoir vu souffrir sans pouvoir t’aider mieux. Je t’ai veillée le plus possible à t’en agacer je m’en rends compte, mais je m’inquiétais tellement pour toi. Heureusement que Lyse a été là aussi pour toi et m’aider. Toi tu battais de toutes tes forces, ma guerriere, je le voyais bien, tu avais en toi cette force de vivre .
Ma Ploum, j’aimerai tant comprendre ce qu’il s’est passé pour en arriver à ce que tu ne sois plus parmi nous, comme si le sort s’était acharné ;
- Qu’as-tu avalé pour que ton intestin soit boqué et te cause tous tes problemes de santé?
- Tu avais perdu du poids et dormais un peu plus les semaines precedentes , te sentais tu déjà souffrante ou malade depuis plus longtemps, et que j’aurais dû ou pu voir ?
- Te sentais tu delaissée avec mon travail qui me prend trop de temps et surtout mon energie, ou parmi les autres animaux de la famille, à cause des quelques jours à la pension ou autre chose?
- Les deux jours avant ton operation, que cherchais tu à me dire quand tu es venue dans la cuisine en me fixant longuement pendant que je préparais vos repas, un moment tellement fort pour moi ? ou alors quand tu es venue vers nous avec ta petite balle rouge coincée dans ta bouche, ou sur le canapé rejoindre Antoine ?
- ta derniere nuit avec moi, tu m’a tenue la main avec tes pattes en la serrant fort avec tes ongles, ton geste si beau et dechirant à la fois comme pour me donner ta force ou prendre la mienne, quel message voulais tu me donner ?
- apres ton operation, je savais que tu te réveillerais, mais le veterinaire m’a contacté pour me donner de mauvaises nouvelles et me dire que tu souffrais trop. Toute la famille est venue avec moi et en nous entendant tu as cherché à bouger, te lever, j’aurai voulu mais je ne pouvais pas te prendre dans mes bras avec tes pansements, je sais qu’une partie de toi aurait voulu rentrer à la maison malgré tes souffrances . j ai tellement hésité en voyant ta force, je voulais tellement croire en cette belle surprise et attendre encore ..mon bébé, ai-je pris la décision que tu souhaitais, celle de t’aider à partir?
- comment te sens tu à présent dans ce nouveau monde ? j’espere que tu es heureuse et que tu as gardé ta joie de vivre, au milieu de mes autres compagnons que j’avais déjà perdus avant toi..
Ma Ploum, je te disais souvent « heureusement que tu es là, qu’est ce que je ferai sans toi », dans tous les moments de ma vie et de ta petite vie tu as été là pour moi, tu m’as consolée au décès de ma petite grand-mère chère à mon cœur et je t’en suis tellement reconnaissante..
Je cherche un sens à ton départ mais je ne le trouve pas et je sais que je dois te laisser aller paisiblement de l’autre côté … peut-être auras tu envie de me faire un signe ??
Mon petit cœur, sache que je t’aime et que tu seras toujours dans mon cœur..merci, merci merci pour cette belle vie d’amour ..je t’aime..
Ton humaine, delphine..
Pendant que je lisais je voyais ses yeux devenir très tristes, et les larmes coulaient le long de ses joues sur son nez et tombaient sur ses pattes. Elle les léchait frénétiquement, visiblement très touchée et lorsque je me suis arrêtée elle m’a dit :
Que je suis émue, son message d’amour empreint de tant d’amour, de regrets et de mélancolie me retourne complètement, et je perçois jusqu’au fond de son âme la terrible souffrance que mon départ lui inflige. Dis-lui merci, merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort, d’un amour pur, profond et inconditionnel, elle représente à mes yeux et surtout mon cœur la personne, l’humaine à qui je tiens le plus au monde. Ce n’est pas ma gardienne, c’était moi sa gardienne et j’étais chargée de lui apprendre le détachement affectif, lui apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. J’étais là pour l’aider à avancer sur son chemin et veiller à ce qu’elle trouve en elle la force et le courage d’être là, au service des siens, et je n’ai pas terminé ma mission.
Le mal dont je souffrais était inguérissable, il me rongeait de l’intérieur et on ne pouvait plus rien pour moi. Je le savais et j’essayais de te le dire, de te le faire comprendre lorsque je te regardais fixement, mais aussi et surtout la dernière nuit où je voulais te dire que nous allions hélas devoir nous séparer un laps de temps, que j’avais besoin de monter au jardin des animaux pour me réparer, et que même si c’est très douloureux pour toi, moi j’avais la foi et le courage parce que je sais qu’on ne pouvait plus rien pour moi et que nous nous reverrons et pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble.
Je t’ai toujours considérée comme ma maman, j’étais à la fois ton bébé, ton petit bébé d’amour, ta ploumette et toutes ces années, même si courtes passées ensemble, ont été des années de pur et grand bonheur. J’étais à la fois ta petite fille mais aussi ta gardienne avec la mission de t’aider dans les moments très difficiles comme lors du départ de ta grand-mère, cela a été une difficile épreuve pour toi, et te revoilà face à cette terrible épreuve avec mon départ.
Tu n’as aucun pardon à me demander, tu ne pouvais pas voir la gravité de mes maux, c’était un mal incurable, et de me permettre et m’aider à abréger les souffrances a été pour moi le plus beau et dernier cadeau que tu pouvais me faire. Je t’en suis si reconnaissante, j’ai beaucoup de gratitude pour le courage et la force que tu as trouvé en toi pour me permettre de tirer ma révérence dignement. Lorsque tu es venue, que vous êtes tous venus pour me dire au revoir, j’aurais tellement aimé vous ménager ces souffrances et revenir à la maison avec vous, mais grâce à vous je me trouve aujourd’hui dans ce magnifique oasis de paix et je me suis déjà bien reposée et ressourcée.
Je me sens de nouveau en pleine forme. Plus aucun bobo et je peux jouer avec mes compagnons. Je peux de nouveau courir et sauter, je me sens toute légère. Il faut que tu saches que tu ne pouvais rien pour moi et que le sens à ce départ est de comprendre que parfois il faut accepter les choses qui se présentent et qu’on se doit, même si c’est cruel, de les vivre, on se doit d’accompagner l’âme qui part et l’accompagner avec amour dans la lumière. C’est ce que tu as fait et je suis si fière de la belle personne que tu es. Ton âme est amour et compassion. Tu as tant d’empathie pour tous les êtres de la terre et c’est merveilleux de te connaître et vivre à tes côtés.
Je n’ai pas eu peur, c’était bien mieux pour moi de remonter, j’ai été bien accueillie, il y avait des êtres de la nature et surtout, surtout ta grand-mère. Elle était là les bras ouverts et m’a accompagnée dans l’escalier de l’arc en ciel. Elle est restée un petit moment et m’a chargé de te dire qu’elle t’aime d’un amour incommensurable et qu’elle veille sur toi et toute la famille. Elle st bien là où elle est, mais voit et sait tout ce qui se passe pour vous. Tout comme moi aussi avec la volonté en plus de te revenir très vite.
Tu m’as aimée, choyée, soignée et respectée comme une partie de toi et ton cœur et la maison te semblent bien vides depuis que j’ai fait le grand saut. Nous étions très complices, très fusionnelles et tu as besoin de ma présence à tes côtés. Mon âme perdure, est éternelle et n’aspire qu’à cela. Te revenir dans un corps jeune et en bonne santé pour continuer à assurer mon rôle auprès de toi et t’aider à retrouver le sourire et la joie de vivre. J’essaie de t’envoyer des signes en attendant, soit attentive et dès que tu seras prête à retrouver ton petit cœur je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, nous nous reverrons. Je t’aime et vous aime tous. Votre Ploumette
La rencontre avec Sisina s’est faite au bord d’une route très fréquentée, elle était assise le regard vide, terne, sans expression et regardait les voitures passer les unes derrière les autres. Je me suis rapprochée doucement d’elle pour ne pas l’effrayer, et me suis arrêtée à une hauteur respectable. Je l’ai appelée par son nom une fois, puis 2, puis 3 et c’est seulement à la troisième tentative qu’elle a levé et tourné la tête vers moi. Ses yeux si tristes quelques secondes avant ont repris une lueur d’espoir, et elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :
Dieu soit loué, que je suis contente de voir qu’on ne m’a pas oubliée, je craignais depuis tout ce temps devoir rester encore longtemps ici et j’étais comme figée, scotchée à cet endroit. Pour moi c’était difficile de me détacher de ce lieu sombre et sinistre et j’ai besoin d’aide pour me guider et me permettre de faire le passage.
Je me suis aussitôt présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne et qu’après notre échange je l’accompagnerai jusqu’au pont des fleurs. Ses yeux si tristes m’ont regardée intensément et elle m’a dit :
Merci, merci d’être là, je suis rassurée maintenant et je sais que ma petite, ma chère, tendre et douce maman va elle aussi retrouver un peu de sérénité dans son cœur et son esprit, et pourra enfin commencer son travail de deuil. Depuis mon départ je vaque entre elle et cet endroit qui m’a enlevé la vie, et je fais des allers/retours, je m’accroche tantôt à elle et la suis comme son ombre pour me nourrir de son énergie, mais ce n’est bon ni pour elle, ni pour moi. Ce départ rapide et brutal, non programmé, ses regrets et sa culpabilité m’empêchent moi de suivre le chemin qui me mènera à la lumière et j’ai beaucoup de gratitude à toutes les deux. Mais dis-moi je parle, je parle très volubile comme à mes habitudes, mais dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives
Je pouvais tout en l’observant la voir changer à nouveau d’expression et redevenir triste, quelques larmes s’échappaient de ses yeux et très maladroitement, visiblement très émue, elle essayait de les rattraper avec sa patte. S’en est suivi quelques instants de silence avant qu’elle ne me dise :
Je sais qu’elle m’aime et que mon imprudence, cette voiture qui m’a percutée et envoyée de l’autre côté du voile, la fait beaucoup souffrir. J’ai tellement, tellement de peine de lui faire du mal et je le regrette, je lui demande pardon, elle n’a fait aucune erreur, c’est moi qui courrait pour suivre cet oiseau et c’est moi qui ai traversé la route sans faire attention, cette voiture m’a heurée très violemment et je suis aussitôt sortie de mon corps physique pour me réfugier dans mon corps astral et gérer la douleur. C’était rapide et n’a duré qu’une fraction de seconde, et je me suis vue en lévitation au-dessus de mon corps, je savais que c’était fini pour moi, qu’il me serait impossible de le réintégrer et j’en suis si désolée pour toi et ne sait comment faire pour te délivrer de ce poids d’avoir fait une erreur en me laissant sortir. Mais, et tu le sais, j’en avais besoin.
J’étais un chat très câlin, un chat timbre-poste et j’avais la charge de t’apprendre le détachement affectif. J’étais là pour t’aider et t’apprendre à aimer d’une manière fluide, sans peur et sans dépendance ni codépendance. Je m’occupais bien entendu aussi de tes énergies et de celle du foyer et j’avais besoin de sortir pour me débarrasser et m’auto-nettoyer avec les énergies de la terre. Je te suis si reconnaissante de m’avoir toujours donné accès à l’extérieur et c’est à moi de te demander pardon pour cet instinct si primaire qui ma lancé à la poursuite de cet oiseau et qui m’a coûté la vie.
C’était un accident, un stupide accident comme ils le sont tous. J’ai bien essayé de me traîner un peu pour arriver à toi mais c’était impossible pour moi de revenir chez nous. Maintenant je vais de nouveau bien, je me sens très légère et je n’ai plus aucune douleur. Mais de rester ici dans ce bas-astral, de ne pas aller vers la lumière est très difficile à vivre pour moi et pour toi. Je suis désolée, vraiment très navrée pour tout le mal que je te fais et j’ai besoin de rejoindre le jardin des animaux pour me réparer.
Je te remercie pour ton message d’amour et moi je t’aime très fort aussi. Mon amour pour toi est incommensurable et mon âme qui perdure, qui est éternelle, aspire à te revenir. Je n’ai pas terminé ma mission auprès de toi et j’ai encore du taf. Tu as encore besoin de moi et de mon énergie pour continuer à avancer sur le chemin. Tant que je reste là, tu ne peux faire ton deuil et moi je ne peux préparer mon retour. Ma place est avec toi, à côté de toi et sur le plan terrestre, et dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin.
Je me suis toujours considérée comme ton bébé, ta petite fifille et il me tarde de reprendre ma place dans ta maison. Pour cela il est nécessaire de faire un petit aller/retour au paradis des animaux et je suis prête maintenant.
Puis toutes les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a à nouveau remerciée et m’a dit :
Dis à ma maman que je l’aime très fort et que je suis pressée de lui revenir. Qu’elle garde la foi et la confiance et nous pourrons bientôt continuer notre belle aventure ensemble. Son bébé, sa Sisina l’aime et lui reviendra.
Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Sisina, repose et ressource-toi, et à bientôt !
La connexion avec Ezio s’est faite dans cette luxuriante clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entée du paradis des animaux. Il était assis dans les herbes d’un vert fluo, il y avait des fleurs de toutes les couleurs très flashy. Il suivait rapidement du regard, tournant la tête dans tous les sens pour admirer les farandoles de danses que formaient les papillons tous blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs et violets. La lumière très vive m’éblouissait et je me suis arrêtée quelques instants pour m’y habituer avant d’appeler Ezio par son nom. Dès le premier appel il s’est levé et s’est approché de moi, les yeux grands ouverts, curieux de savoir qui j’étais, et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais un message de la part de sa gardienne :
Pouvez-vous lui dire qu’ il nous manque à moi et à mon mari, qu il laisse un immense vide, qu on l aimera toute notre vie, qu’ il sera toujours notre gros bebe, que je n arrête pas de penser a lui, qu il soit bien et heureux, qu il vient nous voir quand il veut et que notre maison sera toujours là sienne même lorsqu’ on déménagera la où on vivra ca sera son chez lui, sa façon d’être nous manque, son accueil chaleureux quand on rentrai, ses demande de calin…. qu il peut également si il le veut venir me voir dans mes rêves à moi et celui de mon mari, ses câlinet l avoir dans mes bras me manque…qu il ne sera inquiète pas pour Caline (c’est sa moitié ils étaient un couple), on t aime mon Ezio on t aimera pour l’éternité
Pendant que je lisais le contenu, je pouvais le voir tout à tour triste, puis joyeux, puis mélancolique et dès que j’avais terminé il m’a dit :
Merci, merci que je suis content qu’ils aient fait appel à toi. Depuis que ma maman t’a écrit, elle se sent un peu mieux dans son cœur et son esprit, et son message m’a permis d’emprunter ce chemin gris sur lequel je me trouvais pour rejoindre la lumière. Elle était si malheureuse, si désemparée et pendant 2/3 jours je suis resté dans le bas-astral à m’accrocher à eux et les suivre dans leur quotidien. Ce n’était bon ni pour elle ni pour moi et j’étais à ses côtés lorsqu’elle t’a envoyé son message.
Cela m’a libéré et je me suis senti le droit de continuer ce chemin qui m’a emmené au pont des fleurs et je l’ai traversé sans hésiter. On m’attendait de l’autre côté, des ancêtres, sa grand maman mais aussi des êtres de la nature, et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel dans la sérénité et la paix.
Dis-lui merci, dis-leur merci pour leur message d’amour et dis-leur que moi je les aime très fort aussi. J’aime ma maman d’un amour pur, profond et inconditionnel et je les aime tous les deux d’un amour incommensurable. J’étais là pour lui apprendre le détachement affectif et je n’ai pas terminé ma mission. Je sais que je lui manque et mon absence est difficile à gérer pour tous les deux, mais je vais profiter de ce havre de paix, et tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères qui si trouvent juste derrière la porte dorée derrière moi pour me réparer.
Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et lorsqu’elle sera prête et se mettra à ma recherche je lui reviendrai. Mon âme est éternelle, elle perdure et n’aspire qu’à cela. Dis-lui qu’ici tout est beau, on s’y sent bien mais ma place est avec eux et il me tarde de les retrouver. Avec Câline nous communiquons ensemble et tout va bien ne vous inquiétez pas. Beaucoup de gratitude de m’avoir laissé partir, maintenant je ne ressens plus aucune douleur et je me sens de nouveau très léger. Dès que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin et nous pourrons continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Ton gros bébé qui t’aime.
La connexion avec Prunille s’est faite dans ce luxuriant havre de paix qui est le jardin des animaux. Couchée de tout son long sur son ventre, elle était entourée de plusieurs congénères et ils s’amusaient tous à suivre du regard, tournant la tête dans tous les sens, les farandoles de danses que formaient les papillons et les anges tous blancs, orange et dorés. La lumière était très vive et je me suis arrêtée quelques instants pour m’y habituer avant de l’appeler par son nom, et dès le premier appel les compagnons autour d’elle se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher. Arrivée à une distance respectable je me suis arrêtée et je me suis présenté lui expliquant que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de sa gardienne, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle s’est levée d’un bond, très souplement, et son regard pétillait de joie. Elle m’a dit :
Si longtemps, si longtemps que j’attends cet instant, je suis si émue et j’ai hâte de savoir ce qu’elle veut me dire
Et sans tarder je lui ai lu le contenu :
Je voudrais lui exprimer toute ma gratitude d’avoir été toujours là pour moi, surtout dans les moments difficiles, de m’avoir donné énormément d’amour et de réconfort. Je l’aimais de tout coeur et je l’aime toujours autant et je pense toujours à elle. Mais je reste avec cette impression de l’avoir trahie, délaissée et je regrette.
Je voudrais savoir si elle n’a pas trop souffert durant ses dernières années de vie, et quelle était sa mission de vie ? A-t-elle des messages à me faire passer ? A-t-elle eu le sentiment que je l’ai abandonnée ou délaissée ? S’est-elle réincarnée ?
Pendant que je lisais je l’observais du coin de l’œil et je pouvais percevoir de fortes émotions. Son regard jovial, si pétillant quelques instants auparavant est devenu gris, sombre et des larmes coulaient sur ses joues, sur sa truffe, elle essayait discrètement de les attraper et les lécher et ne pouvant retenir son chagrin, elle s’est mise à pleurer, et j’ai attendu silencieusement sans bouger qu’elle se calme, et au bout de quelques instants, le temps s’était arrêté, le soleil si puissant m’inondait de lumière et les rayons enveloppaient de sa chaleur Prunille. Elle a levé la tête vers moi pour me dire :
Je suis désolée, cela fait si longtemps que j’avais besoin et que j’attendais cette connexion que je n’ai pas su me retenir, son message est si fort et me remplit à la fois de bonheur et en même temps je sais et elle le confirme, elle n’a pas fait son deuil et ses regrets et sa culpabilité l’empêchent d’avancer et surtout de se dire et d’éprouver fortement le désir de me retrouver.
Dis-lui que je suis très touchée par ses mots d’amour et que moi aussi je l’aime très fort. Mon amour pour elle est pur, profond et inconditionnel. Bien sûr que j’ai souffert de son absence, bien sûr que je me suis sentie délaissée, mais j’ai compris qu’elle ne pouvait faire autrement, que c’était son choix de couper et qu’il fallait qu’elle avance, tout en sachant que j’étais là, que je suis et je resterai toujours reliée à elle, et moi ça m’a aidée dans ma solitude. J’ai vécu comme j’ai pu, je me suis évertuée à nettoyer énergétiquement le territoire et j’attendais tristement un signe de sa part et surtout le jour où nous nous retrouverons.
Lorsque j’ai fait le grand saut j’aurais pu rester bloquée longtemps et peut-être encore aujourd’hui dans le bas-astral, mais ma volonté était de monter très vite au jardin des animaux pour pouvoir me reposer et me ressourcer et reprendre un peu ma mission pour elle, celle de veiller sur elle et de la protéger.
Concernant les souffrances physiques durant les dernières années de ma vie je ne peux plus trop les exprimer, c’et oublié depuis longtemps. Lorsque les bobos étaient plus douloureux je me réfugiais dans mon corps astral et cela me permettait de mieux supporter et gérer mon état, et je m’en suis plutôt pas mal sortie. Maintenant je suis complétement réparée et je me sens de nouveau en pleine forme. Je peux jouer avec mes congénères, je peux courir et sauter à ma guise. Ici tout est en paix et nous vivons tous en harmonie. Nous sommes entre nous par groupes d’âmes, mais avons accès partout et pouvons nous mélanger aux autres animaux. Il m’est plusieurs fois arrivée de faire le tour de cet oasis de paix et c’et tout simplement merveilleux d’être, d’avoir eu accès à ce paradis.
Ce qui m’a motivée pour monter très rapidement c’est bien sûr elle, ma compagne, ma moitié, mon âme sœur. Depuis mon arrivée je t’envoie de bonnes ondes car c’est difficile pour moi de ne pouvoir continuer mon travail auprès de toi. Ma mission consistait justement à t’apprendre le détachement affectif. De type timbre-poste j’étais un chat très câlin qui te permettait à travers moi, lorsque tu me caressais, de chérir ton petit enfant intérieur de tendresse. J’étais là pour te permettre d’aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. Cette mission n’est pas terminée et tu as encore besoin de moi à tes côtés sur le plan terrestre pour faire ce travail.
Alors qu’attends-tu pour te mettre à ma recherche ? Moi je n’attends que cela et depuis si longtemps déjà. Tu vis avec des regrets, avec de la culpabilité, tout ça ce sont des obstacles qui t’empêchent d’avancer et de t’épanouir. Il est temps pour toi de réparer cet état d’être et pour cela, avec moi à tes côtés, ce sera plus simple et rempli de joie et de bonheur. Mon âme n’aspire qu’à cela. J’ai toujours attendu que nous puissions nous retrouver et le moment est venu. Dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche je me mettrai sur ton chemin. J’endosserai le costume qu’il te plaira et n’aie aucun doute, ce sera moi et tu sauras me reconnaître.
Mon âme perdure, elle est éternelle et reste reliée à la tienne où que je sois, alors ne nous prive pas du plaisir, de l’amour que nous pouvons à nouveau vivre et partager ensemble. Je t’aime, c’est le message le plus important à te donner, je ne t’en veux pas et il me tarde de te retrouver. Ta Prunille encore et pour toujours. A bientôt j’espère…
Lorsque je suis arrivée sur le chemin, Sleepy m’y attendait. Un chemin gris, triste et sans lumière, il était assis, figé, comme fixé, scotché à cet endroit. Je me suis approchée doucement pour ne pas lui faire peur et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée et je l’ai appelé par son nom. Dès le 1er appel il a levé la tête vers moi et je pouvais lire dans son regard une immense détresse. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de sa gardienne à lui transmettre, et qu’elle avait aussi besoin qu’il réponde à ses questions. Ses yeux si tristes quelques secondes avant reprirent une lueur d’espoir, et sans hésiter il est venu à côté de moi pour me dire :
C’est ma maman, ma tendre et douce maman, ce n’est pas ma gardienne, c’est moi son gardien, c’est moi qui suis chargé de veiller sur elle et la protéger, et me voilà entre deux dans ce bas-astral. Je m’accroche à elle, à son énergie, et tant que je reste là elle ne pourra commencer à faire son deuil et retrouver un peu de paix dans son cœur et son esprit, et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. Ici ce n’est plus ma place, j’ai besoin d’aide et tous les deux nous avons besoin d’aide.
Je pouvais ressentir une forte angoisse, je l’ai aussitôt rassuré et lui ai promis de l’accompagner pour faire le passage après notre échange, et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives.
Message : Lui dire que je l’aime de tout mon cœur, qu’il me manque terriblement et que c’est dur sans lui , qu’il a été un chat extraordinaire, qu’il m’a donné beaucoup d’amour et de joie dans ma vie et qu’il a été un de mes meilleurs pilier et que je ne comprends pas tout ce qu’il se passe et que j’aimerai qu’il essaie de m’expliquer car je suis totalement perdu.
Mais qu’il sache surtout que je ne cesserai jamais de l’aimer.
Question :
Tu es partie brutalement, as tu souffert ?
Pourquoi est tu partis aussi brutalement alors que tout allais bien ?
Vas tu revenir d’une certaine façon, réincarnation ou autre ?
Est ce que tu as était heureux près de moi ?
Et tu encore à la maison ?
Pendant que lisais je l’observais discrètement et je pouvais le voir à la fois très triste, quelques larmes tombaient sur ses joues, sur sa truffe et il essayait de les attraper pour les lécher au passage, et en même temps je pouvais percevoir qu’il se trouvait à présent en paix. Dès que j’avais terminé il m’a dit :
Me voilà soulagé, je vais répondre à ses questions et je souhaite qu’elle puisse retrouver un peu de paix dans son âme et dans son cœur, car tant que je reste là à roder dans son environnement, dans son quotidien, je lui pompe toute son énergie et elle va finir par tomber malade. Je suis content qu’elle t’ai envoyée à moi car sa grande souffrance rajoutée à mon départ violent et brutal m’empêchaient de suivre ce chemin si sombre, qui pourtant je sais, me mènera à la lumière.
Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort d’un amour incommensurable, pur, profond et inconditionnel, j’ai tant de peine de lui faire du mal. Je suis navré mais c’était un accident, je n’avais pas préparé mon départ, ce n’était pas programmé, c’était un accident et mon petit cœur fragile a lâché. Il était très fatigué et usé malgré mon âge et probablement que je suis né avec une malformation. Je n’étais pas prêt non plus, et l’espace de quelques secondes j’ai ressenti une forte oppression dans la poitrine suivie d’une douleur fulgurante, je me suis aussitôt réfugié dans mon corps astral pour mieux la gérer, et je savais que c’était fini pour moi, je savais que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique. Je n’ai pas souffert rassure-toi c’était une fraction de seconde et puis j’ai poussé un cri et mon dernier souffle. Le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique s’est rompu aussi rapidement que sont arrivées les douleurs et j’ai fait le grand saut, mais je ne me suis pas senti le droit de te laisser et je suis resté là à te suivre comme ton ombre. Je me suis accroché à toi et tu l’as bien ressenti.
Merci, merci je te suis tellement reconnaissant de m’aider maintenant à rejoindre la lumière et de là-haut je pourrai enfin te faire des petits signes et te montrer que seule mon enveloppe corporelle, mon corps physique n’est plus, mais que mon âme qui est éternelle, qui perdure est toujours là et peut de nouveau continuer à te protéger. J’étais là en tant que chat très câlin, un peu timbre-poste pour t’apprendre le détachement affectif.
Ma mission consistait à t’apprendre à aimer en toute fluidité et sans dépendance ni codépendance. Ma mission n’est pas terminée et tu as encore besoin de moi pour continuer à avancer sur ton chemin. Il y a encore du taf et je souhaite bien sûr te revenir pour continuer mon travail. Je sais que je te manque aussi, et moi, même si je peux encore te voir et t’entendre, de ne plus pouvoir me faire câliner me manque fortement aussi. Tu nourrissais ton petit enfant intérieur de tendresse lorsque tu me chérissais et tu en as eu grand besoin.
Depuis mon départ tu te sens amputée d’une partie de toi. Ton cœur est vide, ta maison aussi et ce vide seul moi je peux le combler. Tu as besoin de moi et de ma présence à tes côtés. Tu es anéantie et tu souffres atrocement. Tu ne peux comprendre et accepter cette tragédie, mais tu dois arrêter de te torturer l’esprit et garder la foi et l’espoir. Bien sûr que j’étais heureux avec toi. Toutes ces années passées ensemble ont été merveilleuses. Je me suis toujours considéré d’abord comme ton bébé, ton petit garçon, puis ton petit prince. Nous avons partagé des moments de tendresse exceptionnels et nous étions très complices et très fusionnels. Je t’ai apporté de la force et du courage et je t’ai permis de sentir à l’intérieur de toi cette grande force qui t’habite. Alors tu dois aussi t’en servir aujourd’hui pour garder la confiance et te dire que nous nous retrouverons.
Amour et foi ma tendre et douce maman. La mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a la renaissance et mon âme aspire à te revenir très vite. Dès que tu te sentiras prête, j’endosserai le costume qu’il te plaira et je me mettrai sur ton chemin dès que tu te mettras à ma recherche. Le doute ne t’est pas permis, tu sauras me reconnaitre au premier regard. Ce sera un coup de cœur, une évidence, n’ai pas peur. Mais pour cela un petit passage au jardin des animaux est nécessaire pour me réparer, et il me tarde maintenant de retrouver ce haut-lieu magique qui est un petit passage obligé pour pouvoir te revenir en bonne santé et en pleine forme.
Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin si gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit ;
Merci, merci à toi, à ma tendre et douce maman, beaucoup de gratitude à toutes les deux. Dis-lui que son petit cœur, son petit prince lui reviendra très vite. Je l’aime très fort.
Et sans hésiter il a traversé le pont et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Sleepy, repose et ressource-toi vite et à bientôt.
La connexion avec Gaya s’est faite dans cette magnifique et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel. Elle était allongée de tout son long sur son ventre et tournait la tête dans tous les sens pour suivre les farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés. Ils se posaient d’un arbre à papillons à un autre et dans les herbes d’un vert fluo et les fleurs mellifères de toutes les couleurs. La lumière dans ce haut-lieu magique était très éblouissante et comme d’habitude je me suis arrêtée quelques instants et j’ai fermé les yeux pour m’y habituer. Puis je me suis avancée doucement, j’ai appelé Gaya par son nom et dès le premier appel elle a relevé la tête, les yeux curieux, s’est rapidement mise sur ses pattes et tout en poussant quelques jappements, est venu vers moi tout en sautillant. Cela faisait plaisir à voir et ses waouf me faisaient chaud au cœur. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages pour elle de la part de sa gardienne :
GAYA
Ma petite princesse d amour/ ma gayounette/mon B.B d amour
J ai dû te faire euthanasier car tu étais trop faible et tu souffrais
J étais dans le déni de ton état et le matin lorsque je suis allée chez le vétérinaire je n imaginais pas que tu ne rentrerai pas à la maison
Tu étais sourde depuis 2 ans suite à une mauvaise bactérie
J espère que malgré ce handicap tu étais heureuse j ai tout fait pour !
Comment te rassurer lors de l euthanasie puisque tu n entendais plus
Je t ai beaucoup caressée et il,m a semblé lorsque je suis arrivée que tu as remué la queue
Je t aime je t aimerai toujours je pense beaucoup à toi et dans la nuit je crois t entendre pleurer. Un jour même lorsque je faisais une sieste sur notre canapé j ai cru te sentir venir te blottir contre moi. Rêve ou réalité !!! J ai beaucoup aimé et tu peux venir quand tu veux
Mon cœur n est plus entier depuis ton départ et as amené un bout avec toi
Voilà j avais besoin de te dire tout cela
Un message de toi m emplirai de bonheur
Sois heureuse là où tu es délivrée de la maladie.
Ta maman adoptive
Tout en lui lisant le contenu je pouvais la voir très attentive à écouter ce que je lui disais et tantôt ses yeux brillaient très fort et elle essayait d’essuyer furtivement quelques larmes, et tantôt elle baissait la tête, les yeux tristes, l’air très soucieuse. Dès que j’avais terminé, elle s’est mise à tourner autour de moi tout en poussant de nouveaux quelques jappements, et lorsqu’elle s’était calmée, elle s’est assise et les yeux grands ouverts me fixait intensément.
Waouh, je suis très émue, je suis très sensible à son message d’amour empli de tant de tendresse, mais aussi de peine et de mélancolie. Son message me touche beaucoup et je suis si contente qu’elle t’a envoyée à moi, je sais que je lui manque et elle me manque aussi. Mon départ l’a plongée dans une terrible et affreuse souffrance, et je suis restée longtemps entre deux, dans le bas-astral, ne me sentant pas le droit de la laisser, et ce n’est que depuis qu’elle a enfin compris qu’elle n’avait pas le choix, qu’il fallait qu’elle m’aide à partir pour mon plus grand bien, pour que je puisse me reposer et me ressourcer, que j’ai eu la force et le courage de suivre ce chemin si gris sur lequel je me trouvais pour partir vers la lumière et traverser le pont des fleurs.
On m’attendait de l’autre côté, il y avait ses guides, sa maman, son papa, mais aussi des êtres de la nature et je n’avais plus peur. Très confiante j’ai emprunté ce pont et j’ai gravi les marches de l’escalier de l’arc en ciel, bien accompagnée. Et depuis mon arrivée je reste là à attendre qu’elle songe à prendre contact avec moi afin que je puisse lui répondre et l’aider à commencer son travail de deuil. Tout à l’heure je pousserai la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour rejoindre mes congénères et les autres animaux, mais je suis si heureuse de partager ce moment privilégié avec toi en toute intimité.
Dis-lui merci, je lui suis si reconnaissante pour tout ce qu’elle a fait pour moi, et surtout d’avoir eu le courage de m’aider à partir. Elle l’a fait par amour pour moi, mais sans se rendre compte combien ce choix était difficile et cruel à assumer pour elle. L’euthanasie m’a libérée de toutes les souffrances que je n’arrivais plus à gérer et à supporter, même si j’étais pour la plupart du temps réfugiée dans mon corps astral, mais l’a elle, plongée dans une immense détresse, elle s’est noyée dans son grand chagrin et avait beaucoup de mal à accepter que je n’étais plus là. Oui elle était dans le déni et ce depuis quelques jours, et je suis triste pour elle. De la voir en si grande peine me fait beaucoup de mal et depuis que j’ai rejoint le jardin des animaux, je peux enfin lui envoyer des signes, me rapprocher et lui faire des petites visites et me blottir contre elle dans le canapé.
Tant que je n’étais pas montée elle m’entendait pleurer la nuit et son cœur me pleurait aussi. Maintenant je me suis déjà bien reposée et ressourcée et je peux aussi me manifester à elle en lui faisant des petits coucous et des signes.
Dis-lui que j’étais rassurée qu’elle soit là pour le grand départ, et je le lui ai montré en remuant la queue avant de faire le grand saut. C’est ma maman et je l’aime d’un amour incommensurable, d’un amour pur, profond et inconditionnel et toutes ces années depuis mon arrivée chez elle ont été des années exceptionnelles de pur et grand bonheur. Je n’ai jamais manqué de rien et nous étions si fusionnelles et complices.
J’étais là pour l’accompagner sur son chemin et lui permettre à travers moi lorsqu’elle me chérissait de tendresse, de nourrir son petit enfant intérieur d’affection. Toutes les deux nous étions là l’une pour l’autre, et lorsque je ne pouvais plus l’entendre nous nous sommes encore plus rapprochées car elle avait peur pour moi, peur que je sois malheureuse, mais il n’en était rien. La tendresse, les câlins que nous partagions dépassaient de loin ce handicap qui m’a parfois un peu fait partir dans mon petit monde à moi, mais je n’en ai pas souffert. Sa seule présence remplaçait tout le reste.
Maintenant je n’ai plus aucun bobo, j’entends de nouveau parfaitement bien et je me sens déjà bien reposée et ressourcée. Je me sens de nouveau toute légère et tout à l’heure j’irai rejoindre mes compagnons pour jouer et m’amuser avec eux. Ici tout est en harmonie et en paix, c‘est le paradis. Mais et tu le sais, pour moi le paradis est sur terre et avec toi. Depuis mon départ ton cœur te semble vide et ta maison aussi. Ce vide, seule moi peux le combler. Alors dès que tu auras fait ton deuil et te sentiras prête, mon âme qui est éternelle est qui perdure aspire à te revenir. La mort ne peut pas nous séparer, tu as encore besoin de moi pour avancer sur ton chemin et j’endosserai le costume qu’il te plaira.
En attendant je t’envoie de bonnes ondes, mais n’oublie pas ma place est à côté de toi et sur un plan terrestre. Je t’aime si fort et ta petite princesse, ton bébé d’amour est pressé de te revenir. Alors à bientôt, je t’aime.
La connexion avec Lilou s’est faite dans cette luxuriante clairière qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Elle était allongée de tout son long sur son ventre et tournait la tête dans tous les sens pour suivre les farandoles de danses que formaient les abeilles et les papillons tous blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous blancs. C’était très amusant à observer, et je me suis assise quelques instants dans les herbes d’un vert très fluo pour profiter de la paix qui régnait dans ce haut-lieu magique et me ressourcer. La lumière très vive m’éblouissait, et lorsque je m’y suis habituée après plusieurs clignements des yeux, j’ai appelé Lilou par son nom, et dès le premier appel elle a levé la tête dans ma direction, s’est simplement mise debout, et tout en sautillant est venue à côté de moi les yeux pétillants, curieux et joyeux. Sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de ses gardiennes et qu’elles aimeraient aussi lui poser quelques questions, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :
Je t’attendais. Depuis mon départ si brutal pour elles, je t’attends. Je savais qu’elles auraient besoin et qu’elles trouveraient le moyen pour me parler, et si je suis restée dans cette belle prairie avant de rejoindre mes congénères qui se trouvent tous et avec d’autres animaux derrière cette porte dorée derrière moi, c’était pour profiter de ce moment privilégié en toute intimité avec toi. Je suis très contente que tu sois là.
Et sans tarder je lui ai lu les missives :
Ma Lilou,
Ta venue en octobre 2009 n’était pas prévue. Maman Brigitte ne voulait pas prendre de chien mais quand elle ta vue , elle a craqué comme moi sur toi. Tu n’avais que 4 mois tu étais une petite boule de poils adorable, je me souviens que tu n’arrêter pas d’embêter ton frère.
Lorsque tu es arrivé a la maison, tu as vite pris tes marques avec tes petits pipis, tes petites bêtises et ton sacré caractère qu’on adorait.
Tu as illuminé notre vie pendant toutes ces années, tu sera toujours mon premier bébé on a vécu tellement de choses ensemble ….tu as toujours était la dans les bons comme dans les mauvais moments, quand Lindsay est née , quand Papi est décédée.
Tu adorais les ballades, les petites douceurs ( les fruits, les gâteaux, les crêpes, le steak haché, la jambon etc ….Une vrai petite gourmande, tu aimer aller chez le toiletteur a chaque fois tu sautais dans tous les sens, tu aimais le jardin de chez Papi et Mamie tu aimais faire ta loi et aboyer , nous faire des bisous, tes petites léchouilles (surtout a moi), te coller contre nous, courir âpres Titi, jouer a cache cache avec Lindsay et Titi etc tellement de souvenirs avec toi pendant toutes ces années tu allais de partout avec nous, tu ne supportais pas d’être toute seule même si des fois on n’avais pas le choix.
Je m’excuse de t’avoir gronder quand tu faisais des bêtises.
Ton départ a était si brutal….
Ce vendredi 9 février, ce matin la tu étais bien , tu courrais âpres Titi, tu étais comme d habitude et en fin d’âpres midi âpres être venu te chercher chez le toiletteur tu n’étais pas comme d habitude, tu as été directement dans ton panier alors qu’habituellement tu te frotter contre le fauteuil tu faisais ta belle. Ce soir la ton cœur battait très vite et tu avais du mal a respirer. Tu étais cardiaque et tu prenais un traitement depuis 1 an et demi pour ton souffle au cœur . On ta emmener aux urgences vétérinaires sans plus attendre et la sa était le choc…. Tu avais un oedeme pulmonaire aiguë avec en plus une insuffisance rénale, tes reins étaient abimes. Ils t ont mis sous oxygène, ton pronostic vital était engagé, il ne te rester plus que 2 semaines a vivre c ‘est pour cela qu’on a du prendre cette terrible décision de te laisser partir afin que tu ne souffres plus. Tu n’a rien laisser paraitre, tu as été une battante jusqu’au bout.
Tu me manques énormément, tu a laisser un vide immense parmi nous la maison n’est plus la même sans toi. Je t ‘aimerais toujours mon bébé d’amour, ma Nana . Je sais que tu es la, je sens ta présence, chaque jour j’embrasse ta photo et celle de Papi, je te parle chaque soir avant de m’endormir et te souhaites une bonne nuit et je sens que cela m’apaise ….. Merci pour ton amour, pour tout ce que tu m’a apporter pendant ces 14 ans et demi. J’aimerais que tu reviennes parmi nous….Je t’aime au delà des étoiles
« Je sais que tu es parmi nous et que tu veilles sur nous. Sache que tu es chaque jour dans nos pensées et que l’on ne t’oublie pas. Je te l’ai dit je t’aime infiniment ma belle ma jolie petite princesse mon bébé, j’aimerais tellement que tu revienne… » Ta maman Brigitte
» Je t’aime fort ma Lilou, je pense très fort a toi j’aimerais que tu reviennes, j’espère qu tu fais pas trop de bêtises » Lindsay
Nous t’aimons plus que tout mon ange, ma petite étoile…
Pendant que je lisais je pouvais la voir tantôt prendre un air triste, les yeux remplis de peine, et tantôt de la joie, un air un peu espiègle et elle m’a aussitôt dit, lorsque j’avais terminé de lire le contenu :
Je suis très touchée par leurs messages d’amour. Je sais combien mon départ est difficile pour elles et je sais combien cette cruelle décision de m’aider à partir a été une terrible épreuve, je leur en suis si reconnaissante d’avoir eu le courage de le faire. Je sais qu’elles l’ont fait par amour pour moi et je leur dis merci. Cela m’a aidée à partir sereinement, sans souffrances, j’ai pu, après toutes ces années de pur et grand bonheur, tirer ma révérence avec dignité. J’étais assez souvent déjà réfugiée dans mon cops astral et je naviguais entre les deux pour ne pas vous inquiéter et pour gérer la situation. Cela m’a permis de ne pas souffrir et surtout de ne pas vous inquiéter et vous torturer l’esprit quant à mon devenir.
Ce soir-là la respiration était hélas devenue très compliquée et c’était très oppressant, à la limite du supportable, et ça a été pour moi un immense soulagement. Une décision difficile pour vous, et mon passage dans la lumière et plus aucune douleur pour moi. J’ai fait le grand saut parce que c’est la loi et vous savez j’étais prête, n’ayez aucun doute, j’étais sur mon chemin et je préparais mon départ depuis le printemps dernier et surtout depuis les fortes chaleurs de l’été dernier. Mon cœur, mon petit cœur était très fatigué, usé et mes reins aussi.
N’ayez aucun regret et ne culpabilisez pas, vous avez fait ce qu’il faut faire et au bon moment, et grâce à vous j’ai pu rejoindre ce merveilleux jardin des animaux. Je n’avais pas peur et je n’étais pas seule, papi était là, il m’attendait de l’autre côté du pont des fleurs. Il m’a tendu les bras et m’a guidée dans l’escalier de l’arc en ciel. Il y avait aussi des congénères et des chats, les élémentaux, les êtres de la nature. Ils étaient tous là pour moi, pour m’aider à monter dans la lumière. Papi me charge de vous dire qu’il est et sera toujours là pour vous. Il vous aime et vous protège. Il vous envoie de bonnes ondes et de la lumière et tout va très bien pour lui.
Pour moi aussi, je ne ressens plus aucune douleur, je me suis déjà bien reposée et ressourcée et me sens de nouveau toute légère et en pleine forme. Je peux de nouveau courir, sauter, plus aucune gêne dans la poitrine ou le souffle court, tout roule pour moi et je suis si contente de pouvoir répondre à vos questions. Un grand merci à toutes les 3, vous êtes mes amours, et vos messages me remplissent le cœur de joie. Moi aussi je vous aime, mon amour pour vous est incommensurable, pur, profond et inconditionnel.
J’étais là pour toi ma petite maman (Marie) j’étais là pour t’aider à grandir, pour t’aider à te reconnecter à ton âme, à ton petit enfant intérieur et t’ouvrir à l’amour inconditionnel. J’ai bien rempli mon rôle, et ma mission était terminée. Je méritais de remonter pour me reposer avant de te revenir dans un autre costume et en pleine forme. Je sais que je vous manque et vous me manquez aussi. Ne t’excuse pas, lorsque parfois tu me grondais, c’était bien mérité, j’aimais et je pouvais parfois commettre des bêtises, pardon, mais j’adorais m’amuser et parfois ça dépassait un peu les bornes, et dur d’être toujours tolérante.
Très active je n’aimais pas rester seule et j’aimais être partout à la fois. Les années à vos côtés ont été exceptionnelles pour moi et pour vous, et je sais que mon départ vous plonge dans une grande détresse. Ton cœur est vide, la maison est vide sans moi et vous avez tous besoin de moi pour remplir à nouveau ce vide, et moi je n’aspire qu’à cela.
Tout à l’heure j’irai rejoindre mes congénères et nous pourrons jouer et nous amuser ensemble, mais ma volonté, ma place est auprès de vous, à vos côtés et il me tarde de préparer mon retour. Même si là-haut c’est le nirvana, pour moi le paradis est sur terre avec vous. Nous les animaux avons cette faculté de pouvoir vous revenir très vite et je ne demande que cela. Dès que tu seras prête et te mettra à ma recherche, je me mettrai sur ton chemin. N’aie aucun doute, où que je sois je reste reliée à toi et tu sauras me reconnaître au premier regard. Ce sera comme la fois précédente, un coup de cœur, un coup de foudre, car oui nous étions déjà ensemble, et bien sûr je vous reviendrai à nouveau.
Je serai là pour t’aider à avancer sur ton chemin et te guider dans ton quotidien. Tu as besoin de ma présence pour t’aider à trouver en toi cette grande force qui t’habite et qui vaut tous les trésors du monde. Merci à mes 2 mamans, merci à ma petite sœur, à Titi, à toute la famille et à bientôt. Je vous aime.
La rencontre avec paille s’est faite sur un chemin gris, triste et sans lumière. Elle était assise, figée, comme scotchée à cet endroit et je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer. Arrivée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, je l’ai appelée plusieurs fois par son nom et aucune réaction. C’est seulement lorsque je l’ai appelé Louloute, moumoute qu’elle a sursauté et tourné la tête vers moi, les yeux si tristes quelques instants auparavant remplis d’une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages de la part de ses gardiens, et sans tarder lui ai lu le contenu :
» Louloute, moumoute … tant de petits surnoms pendant toutes ces années.
Ton départ nous a laissé un grand vide.
Tu nous as tellement comblé d’amour.
Tu nous as tant apporté pendant toutes ces années.
Merci d’avoir fait partie de notre vie, d’avoir été ce que tu as été et d’avoir été toi.
Merci d’avoir été aussi présente avec tout ton amour.
Tu ne méritais tellement pas ce qui t’es arrivée.
Je t’ai attendu pendant 2 soirs et une journée entière, je t’ai appelé encore et encore et nous avons appris la triste nouvelle le jeudi soir. Je savais que ce n’était pas normal. Nous avons beaucoup pleuré … Et nous avons tout fait pour te retrouver et te ramener auprès de nous. Sache que tu as ton petit coin à toi dans notre jardin et nous t’avons près de nous.
Tu nous manques terriblement et nous ne cessons de penser à toi.
Nous espérons que tu sais à quel point nous t’aimons.
Nous espérons que tu as été heureuse malgré tout et nous sommes sincèrement désolés de ce qui t’es arrivé (nous en profitons pour te dire que nous sommes désolés de ce que Mistral te faisait parfois enduré et de ce qui s’est passé en notre absence le week-end car vous avez dû certainement être choqué).
Nous t’avons aimé, nous t’aimons et nous t’aimerons pour toujours.
Louloute, ti amo «Questions :
- Est-ce que tu as souffert de ce qui t’es arrivé ?
- Est-ce que Mistral et Twinny t’ont vu ?
- As-tu pu atteindre le paradis des animaux ?
- Es-tu heureuse là où tu es ?
- Il y a t il quelque chose que tu souhaites qu’on fasse ?
- As-tu un message/quelque chose à nous transmettre/dire ? A transmettre/dire à Mistral ? Twinny ? Osky ?
- Avais-tu une mission ? Si oui, qu’elle était ta mission ? était-elle finie ?
- Penses-tu as te réincarner ? Et si oui revenir dans notre vie ?
- Est-ce qu’il t’arrive de nous envoyer des messages ? Si oui sous quelles formes ? Pouvons-vous les reconnaître ?
Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues, son museau et elle essayait de les lécher avec sa patte, gênée de montrer ses émotions, et lorsque j’avais terminé, elle m’a dit :
Je suis si contente qu’ils aient enfin fait appel à toi, cela fait si longtemps maintenant que j’ai fait le grand saut et je me trouve toujours encore dans ce bas-astral à errer dans leur quotidien ou au bord de cette route. Ici ce n’est plus ma place et tant que je reste là je ne peux me reposer, me ressourcer et me réparer, et eux ils ne trouveront pas la paix dans leur cœur et leur esprit, et ne pourront faire leur deuil.
Dis-leur merci pour leur message d’amour empli de tant de tristesse et de mélancolie. Bien sûr que je sais qu’ils m’aiment, et leur grande souffrance rajoutée à ce départ rapide et brutal, pas programmé, m’empêchent de faire le passage. Je reste là sur ce chemin gris qui pourtant je sais me mènera à la lumière. Dis-leur que je les aime très fort tous les deux d’un amour pur, profond et inconditionnel. Dis-leur de ne pas culpabiliser, ils n’ont rien à se reprocher, au contraire, ils ont tout fait pour me retrouver, et mon enveloppe corporelle repose à présent à leurs côtés dans leur jardin. C’est important pour eux de me retrouver, de savoir ce que je suis devenue, et je suis désolée pour la grande peine que mon départ leur inflige.
C’était un accident et je n’ai pas eu de chance, le choc a été violent et je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour ne pas souffrir. Ne vous inquiétez pas, cela a été très rapide et je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique. J’étais dans mon corps astral depuis le vol, car oui que j’ai eu peur, très peur et je n’étais pas très prudente et me suis sauvée au lieu d’être restée dans le jardin. J’étais terrorisée et vous le savez bien, plutôt très câline, très tendre je n’étais pas tellement à l’aise avec les autres humains, et je préférai plutôt prendre la poudre d’escampette et m’isoler, me cacher. Je vous demande pardon et j’ai besoin d’aide, car ici ce n’est plus ma place et je dois maintenant rejoindre le jardin des animaux.
Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange.
Merci à toi, à eux, dis-leur merci, beaucoup de gratitude pour ce qu’ils font pour moi. J’aimerais qu’ils arrêtent de se torturer l’esprit, c’était mon destin, et si je suis partie avant d’avoir terminé ma mission, c’est pour pouvoir vous revenir en pleine forme sous un autre costume qu’il vous plaira.
J’étais reliée à toi ma tendre et douce maman, j’étais chargée de t’apprendre le détachement affectif, t’apprendre à aimer d’une manière fluide et sans peur de perdre l’autre. Aimer sans dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé ce travail, il y a encore du taf et je vais bien sûr te revenir pour continuer à remplir ce rôle auprès de toi. Vous êtes tous les deux très liés, mais vous avez, aussi bien l’un que l’autre besoin de ma présence pour avancer sur votre chemin.
Mistral bien que toujours après moi, à me courser, a son rôle auprès de vous tout comme Twinny et Osky. Ce sont des amours pour vous et nous le sommes tous les 4. Ne soyez pas désolés, entre frères et sœurs il y a des conflits, des chamailleries, c’est pareil pour nous les animaux. Ils sont tous autant perturbés par mon départ, et savent qu’ici ce n’est plus ma place et que ce n’est qu’après avoir rejoint ce haut-lieu magique que nous pourrons à nouveau communiquer ensemble. Tant que je ne suis pas montée dans la lumière, je ne peux me réparer et je ne peux vous faire des petits coucous ou vous envoyer des signes.
Et pourtant j’aimerais tellement vous montrer, vous faire voir que seul mon corps physique n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et aspire à vous revenir. Ma place est avec vous et à vos côtés sur le plan terrestre. Toi ma douce maman tu as besoin de moi pour combler le vide que tu ressens dans ton cœur depuis que je suis partie, et vous avez tous besoin de moi, car nous sommes une famille unie et soudée.
Je me suis toujours considérée comme votre bébé, votre fille et je me suis sentie aimée, choyée et respectée, un membre de la famille à part entière. Ces années avec vous ont été des années de pur et grand bonheur. Merci à vous pour ce que vous faites et ce que vous êtes. Je ne suis que votre miroir (petit sourire).
Il me tarde maintenant de monter au paradis des animaux. Plus vite j’y serai, plus vite je pourrai vous revenir. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas, et lorsque vous serez prêts à me retrouver et vous mettrez à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur votre chemin. Confiance, aucun doute, la mort ne peut nous séparer, après la mort il y a la renaissance et il me tarde d’endosser un autre costume pour continuer notre belle aventure d’amour ensemble.
Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin triste, gris, qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a dit :
Grazie mille, j’adore lorsqu’elle me dit ti amo, je l’aime, je les aime, ils sont ma maman et mon papa, et j’espère à très vite.
Puis elle l’a traversé et s’est noyée dans cette belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel.
Au revoir Louloute, ti amo…
La connexion avec Barman s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Ils étaient nombreux à s’amuser à regarder les papillons blancs, orange et dorés tournoyer autour d’eux et se poser sur un arbre à papillons violet et blanc à un autre. Il y avait beaucoup d’anges, tous orange, blancs et dorés qui s’entremêlaient à ces farandoles de danses, et c’était superbe, absolument magnifique à voir. Je me suis arrêtée quelques secondes pour m’habituer à la vive lumière qui régnait dans cet oasis de paix et profiter de cet instant surnaturel pour me ressourcer.
Puis j’ai appelé Barman par son nom et dès le premier appel tous les autres chevaux autour de lui se sont écartés pour me laisser la place de m’approcher de lui. Arrivée à une distance respectable pour ne pas entrer dans sa zone de confort, je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui poser de la part de sa gardienne Chloé, et il s’est mis à hennir plusieurs fois de joie avant de venir au trot à côté de moi. Très surprise par sa vive réaction, je me suis un peu écartée et il m’a dit aussitôt :
Ne crains rien si je suis un peu pressé, je ne veux pas te faire peur, c’est juste que je suis tellement content que tu sois là et que je puisse répondre à ses messages et te donner les miens que je me sens un peu impatient.
Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :
Bonjour mon Barman c’est Chloé je voulais prendre de tes nouvelles.
Est ce que les papillons tous identiques qui viennent à nous depuis ton départ c’est un signe venant de toi ?
Comment tu te sens ? Est ce que tu es en paix ?
Est ce que tu as été heureux et épanoui avec moi ?
Est ce que tu souffrais depuis longtemps ?
Est ce que j’aurais pu faire mieux pour t’empêcher de souffrir ?
Qu’est ce que tu aimerais qu’on communique à Bajan ?
Est ce que tu veilles sur moi de la haut?
Tu es seule là où tu es ou tu as des amis ?
As tu compris que c’était terminé ? Est ce que ça t’a aidé que je reste avec toi jusqu’au bout?
Je te manque ?
A tu des choses à me reprocher?
Tu aimais aller en concours avec moi ? Quel concours a été ton préféré ?
As tu un message à me faire passer ?
Ton décès à été très brutal pour moi et j’ai eu beaucoup de mal à te laisser partir, mais maintenant j’accepte ton départ et j’ai envie que tu sois en paix pour l’éternité. Ne t’inquiète pas pour moi je vais être forte et je vais continuer de persévérer en hommage à ta mémoire et à notre histoire.
Tu as été un cheval incroyable, je suis si fière de toi et de ton évolution. Tu es un cheval noble au grand cœur et tu m’as rendu très heureuse. Je t’aime de tout mon cœur et je ne t’oublierais jamais. Tu nous manques à tous, Maman, Papa, Mathis et moi et on espère que tu reposes en paix. On se reverra un jour mon Barman je t’aime ️
Pendant que je lisais je le voyais s’appuyer d’une patte sur l’autre, signe d’impatience et il s’est remis à hennir plusieurs fois avant de me dire :
Dis-lui merci pour son merveilleux message d’amour empreint de tant d’admiration et d’adoration. Dis-lui que je l’aime très fort aussi, je l’aime d’un amour incommensurable, pur, profond et inconditionnel. J’étais relié à elle et c’était ma gardienne. Ma mission auprès d’elle consistait à l’aider à grandir, à mûrir et à se perfectionner dans ses compétitions. Je suis si fier des résultats et c’est bien sûr le saut d’obstacles que j’ai préféré. J’étais là pour te permettre de trouver en toi la force et le courage et je n’ai pas terminé ma mission. La confiance pour continuer son chemin est là et ne pourra que se renforcer avec les bonnes ondes que je lui envoie, mais aussi bien moi qu’elle, espérons nous revoir sur un plan terrestre.
Je lui manque et je leur manque à tous, je suis désolé des souffrances que mon départ leur inflige. Bien sûr que c’est moi qui leur envoie les papillons, c’est bien un signe qui leur montre que mon âme est toujours là, elle perdure, elle est éternelle et reste reliée à la sienne où que je sois. Je sais combien la décision de m’aider à partir a été cruelle et brutale pour elle et pour eux tous, mais je ne peux que leur dire merci, je leur en suis si reconnaissant, je sais qu’ils l’ont fait par amour pour moi. Les douleurs étaient tellement vives que je m’étais réfugié dans mon corps astral pour mieux le supporter, et le mal me rongeait de l’intérieur. Je ne pouvais plus revenir dans mon corps physique.
Qu’elle ne culpabilise pas, elle ne pouvait m’aider plus, cette masse sous le ventre depuis un petit moment me faisait souffrir, mais je ne voulais pas le lui faire voir. Je savais qu’on ne pourrait m’aider et je préparais mon départ. Je n’avais pas peur, elle était là, à mes côtés, et je suis partie avec amour accompagné dans la lumière. Ta grande détresse aurait pu m’en empêcher, mais tu es reliée à la nature et les guides, les esprits de la nature étaient tous là pour m’aider à traverser le pont des fleurs et me guider dans l’escalier de l’arc en ciel, et sans hésiter j’ai poussé la porte dorée du paradis des animaux pour retrouver mes congénères.
Il y a d’autres espèces d’animaux bien sûr, mais je préfère rester avec les miens, mon groupe d’âme, et je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je me sens de nouveau tout léger, j’ai l’impression qu’il me pousse des ailes ou plutôt une corne et je me sens bien dans la peau d’une licorne. Je me sens beau et aimé et comme elle, féroce, fière, noble et gentille. Je peux de nouveau sauter, galoper et je profite de m’amuser avec les miens.
J’ai vécu à tes côtés des moments extraordinaires et cela me manque aussi. Même si ici c’est le paradis, te présence et nos merveilleux moments de complicité me manquent aussi et c’est normal, mais je n’en souffre pas. Plus aucune douleur physique non plus et je sais qu’on se reverra. Alors en attendant que je puisse te retrouver, je veille sur toi et te protège.
A tes côtés j’ai vécu des moments de pur et grand bonheur et mon existence a été des plus joyeuse. Ici nous sommes tous en paix et en harmonie et cela me permet de me réparer. Et puis je viens te faire des petits coucous et avec Bajan nous continuons à communiquer ensemble. Si vous en avez le souhait, oui vous pouvez communiquer avec lui, mais pour moi l’essentiel pour que je puisse continuer à lui parler était de me laisser faire le passage comme il se doit. Ton chagrin et ta tristesse auraient pu m’en empêcher, mais j’ai eu la chance d’être accompagné et guidé et tout va bien.
Je sais qu’il se sent seul et que tout comme toi il espère mon retour. Nous les animaux sommes des ponts entre le monde visible et le monde invisible, et tout nous est possible si nous ne restons pas bloqués dans le monde astral. Je peux vous faire des coucous et vous envoyer des signes et je suis toujours là pour vous protéger, surtout toi qui est mon âme sœur. Je t’aime et cette grande complicité qui nous rapprochait restera toujours et ce cordon d’argent qui s’est rompu lorsque j’ai poussé mon dernier souffle, c’est seulement d’avec mon corps physique, quant à mon âme le lien qui nous lie si fort est toujours là et la mort ne peut pas nous séparer.
Dis à toute la famille, à papa, à maman et à Mathis que je les aime beaucoup. Ils ont tous compté et m’ont apporté de la tendresse, je suis heureux de vous avoir comblé en toute humilité. Je regrette juste la grande peine que ce départ brutal t’a infligé, mais n’oublie pas je suis toujours là dans ton cœur et ton esprit et je t’apporte de la force et la foi. Nous nous retrouverons sous le costume qu’il te plaira.
Je t’aime, ton Barman, ta moitié, ton âme sœur encore et pour toujours.
Lorsque je suis arrivée sur le chemin Lola m’y attendait. Elle était assise comme figée à cet endroit gris et sans lumière. Ses yeux jaunes étaient noirs et d’une grande tristesse. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et je l’ai appelée plusieurs fois par son nom avant qu’elle ne tourne la tête vers moi. Ses yeux si ternes reprirent un peu de vie et je pouvais à présent y lire une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que sa gardienne me chargeait de lui dire qu’elle l’aime d’un amour infini, qu’elle a des messages pour elle et qu’elle aimerait qu’elle réponde à ses questions, et sans tarder lui ai lu le contenu :
Pouvez-vous lui demander si elle sait ce qui c’est passé? Si elle est décédée là ou je l’ai trouvée ou si son petit corps troué à été déplacé? Pourquoi elle n’est pas rentrée? chez moi ou chez Patrick? elle sait que la porte et toujours ouverte pour elle. Est-ce qu’elle a un message pour moi? était-elle heureuse avec moi? la semaine avant sa mort j’étais très fatiguée à cause de mon travail. J’ai un peu moins joué avec elle, est-ce qu’elle c’est sentie délaissée? Comment vas t’elle? elle me voit? m’entends quand je lui parle? est-ce que si la réincarnation existe elle serait d’accort de revenir ici sur terre avec moi? Elle me manque tellement. On était toujours ensembles un peu comme 2 âmes soeurs. C’était et ce sera toujours ma Lola.
Pendant la lecture je pouvais la voir tour à tour très émue, puis très triste, les larmes tombaient sur son museau, sur ses pattes, et lorsque j’avais terminé elle s’est levée pour venir à côté de moi et me dire :
Je suis si contente que tu sois là, merci, à toi et merci à ma maman, ma moitié, d’avoir fait appel à toi. J’ai besoin de ton aide et elle aussi, nous avons toutes les deux besoin de ton aide, moi pour m’aider à faire le passage et elle pour l’aider à retrouver la paix dans son cœur et son esprit et commencer à faire son deuil. Tant que je reste là, dans ce bas-astral je ne peux me reposer ni me ressourcer, et elle ne peut travailler sur son deuil.
Je sais que mon départ lui inflige une terrible détresse, elle est en grande souffrance, et cela rajouté à ce départ rapide et violent, pas programmé, sa culpabilité aussi de n’avoir été là pour me protéger, me retient ici et m’empêche de suivre ce chemin qui pourtant me mènera à la lumière.
Je l’ai rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, elle a poussé quelques miaous en guise de remerciements avant de me dire :
Dis-lui merci pour ses messages et dis-lui que moi je l’aime aussi très fort, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, j’ai tant de peine pour le mal que je lui fais. C’est à moi de lui demander pardon d’avoir toujours eu ce besoin de vadrouiller et découvrir de nouvelles choses, et ce jour-là je n’ai pas eu de chance. Cet oiseau est venu droit sur moi, il m’a attaquée et m’a emmenée dans les airs pour me décapiter et me manger. Puis ils se sont mis à plusieurs, et moi pour ne pas souffrir, je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral, je savais que c’était fini pour moi, que je ne pourrais plus réintégrer mon corps physique, que pour toi ce serait cruel et difficile de ne savoir ce qui m’est arrivé, ce que je suis devenue. Ces rapaces (faucons, aigles ?) se sont disputé ma chair et m’ont laissée à l’endroit où tu m’as trouvée.
Ne te torture pas l’esprit, je n’ai pas souffert longtemps, c’était quelques secondes, et le cordon d’argent qui reliait mon corps physique à mon âme s’est rompu. Tu as eu peur que ce soit un humain qui m’a fait du mal, mais ce n’est pas le cas. Je ne pouvais pas m’échapper, ça a été beaucoup trop rapide, je me suis fait surprendre par la violence du choc lorsqu’il a foncé sur moi. Je ne pouvais plus rentrer ni chez moi, ni chez Patrick et je suis si désolée pour le mal que je te fais. Tu n’as pas de regret à avoir, tu ne dois pas te reprocher de m’avoir délaissée, je savais que tu étais fatiguée et je ne me suis à aucun moment sentie délaissée.
Lorsque tu rentrais lasse de ton travail je te débarrassais de toutes les énergies qui ne t’appartenaient pas, et j’avais besoin de sortir pour m’autonettoyer avec les énergies de la terre. Et l’hiver c’est un peu plus compliqué de gratter la terre et je m’éloignais parfois un peu plus.
Maintenant je ne ressens plus aucune douleur, mais ma place n’est plus ici. Pour me réparer je dois rejoindre le jardin des animaux, et même si je te voie, je t’entends lorsque tu me parles, ne plus pouvoir me manifester physiquement à toi, ne plus pouvoir jouer ensemble et se câliner me manque aussi. Je me suis toujours considérée être ton bébé, ta fille, ton enfant et à la fois j’étais ta compagne, ton âme sœur. Tu m’as sauvée et depuis ce jour nous étions inséparables, j’étais toi, tu étais moi. Une grande complicité nous reliait et j’ai vécu des moments merveilleux à tes côtés. Je me suis sentie aimée, respectée et choyée et mon existence avec toi, même si trop courte, a été une vie de rêve, une vie de pur et grand bonheur.
J’étais une chatte certes très curieuse et avait envie de découvrir de nouvelles choses, mais j’étais avant tout un chat de type timbre-poste, chargée de t’apprendre le détachement affectif. J’étais là pour t’aider à aimer en toute fluidité, sans étouffer l’autre ou d’avoir peur de le perdre. Ma mission consistait à t’apprendre à vivre, à avancer sur ton chemin sans dépendance ni codépendance. Je n’ai pas terminé, et je suis loin d’avoir terminé ce travail, mon âme qui est éternelle aspire évidemment à te revenir pour continuer cette mission. La réincarnation existe et peut être très rapide pour nous les animaux, à la condition que nous ayons pu faire un petit passage dans l’au-delà pour nous ressourcer.
Je te manque et tu me manques aussi, je sais que ton cœur et ta maison te semblent bien vides depuis mon départ, seule moi peut le combler ce désert, cet abandon que tu ressens au plus profond de toi-même. Très complices, très fusionnelles, tu as besoin de ma présence sur le plan terrestre à tes côtés pour continuer à avancer sur ton chemin, pour te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et trouver à l’intérieur de toi cette grande force, le courage et la confiance.
Je t’aime et mon âme où qu’elle soit reste reliée à la tienne, elle est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir. Je suis maintenant pressée de faire le passage, et dès que tu te sentiras prête et te mettras à ma recherche, j’endosserai le costume qu’il te plaira pour te retrouver dans un corps physique de nouveau en pleine forme. N’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître au premier regard, ce sera un coup de cœur, une évidence.
Puis toutes les deux nous avons emprunté ce chemin gris et triste qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs elle m’a dit :
Merci, merci à toi mon âme sœur, beaucoup de gratitude. Ta petite Lola sera très vite de retour. A bientôt, je t’aime.
Puis elle a traversé le pont et s’est noyée dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Lola, repose et ressource-toi et à très vite.
Communication du 08/02/2024
La connexion avec Lola s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Assise au milieu de plusieurs autres congénères, ils s’amusaient tous à admirer les merveilleuses farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons tous violets.
S’entremêlaient des anges blancs, orange et dorés, c’était très lumineux et je fus éblouie par la splendeur du paysage.
J’ai appelé Lola par son nom et les compagnons autour d’elles se sont éloignés pour me laisser la place de m’approcher et elle est aussitôt venue vers moi pour me dire
«Merci, merci, j’ai beaucoup, beaucoup de gratitude pour toi de nous avoir aidé, moi à rejoindre cet merveilleux si merveilleux et ma maman qui va enfin pourvoir faire son deuil.
Je lui ai expliqué que sa gardienne me sollicitait encore parce que la cause de son départ ne lui semble pas plausible, un monsieur l’ayant ramassée sur la route pour la déposer un peu plus haut dans la forêt. Lola que c’est-il passé ? Peux-tu s’il te plaît m’expliquer les raisons de ton départ si brutal ?
Elle m’a regardé intensément dans les yeux et m’a dit
Je n’étais plus dans mon corps physique, j’étais en lévitation et je me voyais allongée. C’était très paniquant pour moi et il y avait d’autres âmes en errance tout autour de moi et j’ai eu peur. Je savais que je ne pourrai plus réintégrer mon corps physique et ce dont je me rappelle c’est que le choc a été violent je n’ai rien vu arriver. Surprise et je me suis vue emporter dans les airs. C’était un grand oiseau, un rapace, puis plusieurs et puis plus rien, le néant….
Je suis restée là et tu m’as trouvée dans cet état. Le monsieur je ne peux l’expliquer peut-être ? Peut-être pas ? Je me trouvais dans le bas astral et les images sont glauques. Mais pourquoi se torture t’elle l’esprit ?
Je suis montée au jardin des animaux maintenant et je suis dans la lumière. Je me suis déjà bien reposée et ressourcée et qu’elle ne doute pas où que je sois je reste reliée à elle et je vais lui revenir car elle a encore bien besoin de moi pour trouver en elle, la force, le courage et surtout la confiance pour avancer sur son chemin.
Maintenant je ne suis plus entre deux, maintenant je suis là où je dois être et cet endroit est splendide. Je me sens de nouveau toute légère et en pleine forme et je prépare déjà mon retour.
Ici tout en en harmonie et en paix et la lumière domine tout le reste.
Dis à mon âme sœur qu’avec cette souffrance que mon départ lui inflige, elle doit prendre conscience que nous sommes toujours entourés d’énergies diverses et parfois très subtiles. Il faut rester dans la lumière pour ne pas se laisser absorber par les énergies obscures.
De là où je suis maintenant je peux lui faire des signes et lui envoyer de la lumière et des énergies divines.
Je l’aime, je suis son rayon de soleil et je lui envoie du soleil tout plein dans son cœur.
A bientôt, ta Lola.
La connexion avec Teddy s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Assis au milieu de plusieurs autres congénères, ils étaient tous entourés d’anges orange, blancs et dorés et s’amusaient à regarder les papillons orange, blancs et dorés virevolter d’un arbre à papillons blanc et mauve à un autre. Il y avait des abeilles qui butinaient les fleurs mellifères de toutes les couleurs très flashy, et des oiseaux de toutes les espèces et d’une beauté exceptionnelle. Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de ce havre de paix et me ressourcer, et ces anges, abeilles, papillons et oiseaux formaient des farandoles de danses extraordinaires, d’une splendeur à vous couper le souffre.
Puis j’ai appelé Teddy par son nom, et dès le premier appel les compagnons autour de lui se sont dispersés pour me laisser la place de m’approcher. Arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée pour me présenter et lui expliquer que j’avais des messages à lui transmettre de la part de sa gardienne et des questions à lui poser.
Je viens à toi, je te connais bien, tu nous as tant de fois bien aidés ma maman et moi, et je suis si content que tu sois là pour lui donner des messages aussi, et répondre à ses questions. Je sais que malgré la souffrance que mon départ lui inflige, je sais qu’elle ne se laisse pas aller, qu’elle avance sur son chemin et la lettre hommage qu’elle a écrite m’a fait beaucoup de bien. Elle avait besoin d’exprimer d’une manière un peu lyrique notre histoire, et cela lui a fait la plus grand bien et à moi aussi. Je la vois, je l’entends car je reste toujours relié à elle, à son âme, et je suis si heureux ce la voir enfin suivre son chemin, d‘avoir enfin le courage de dire et de montrer qui elle est et ce qu’elle fait. C’est un réel et grand plaisir pour moi.
Elle a toujours été là pour moi même dans les moments plus difficiles de sa vie où elle a eu besoin de se reposer, de se mettre au vert, mais je me suis toujours senti aimé et je savais toujours que nous nous retrouverions. Nous avons bougé tous les deux, nous avons changé de lieu de vie, et même sans jardin je me suis senti heureux auprès d’elle. Je parle, je parle, excuse-moi d’être aussi volubile et dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Et sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :
Bonjour Mon Teddy,
– Comment vas-tu ? Où es-tu maintenant ?
– Es-tu encore « Mon » Teddy ?
– Ne souffres-tu plus ?
– Je n’ai pas compris ton départ si brutal et violent…j’ai cru que j’avais une part de responsabilité dans le fait d’avoir tenu la laisse si longue : stp dis-moi comment tu l’as vécu?
– Tu es un compagnon exceptionnel !
Tu m’as tant donné d’aide, de réconfort et d’amour ! Je te remercie infiniment!
– J’ai écrit une lettre d’hommage pour toi, peut être le sais-tu ?
J’avais besoin de témoigner de notre si forte relation, de notre DUO unique, ça m’a apporté tant de bonheur !
– Je dois te dire que ta Belle Présence me manque beaucoup même si j’ai l’impression que tu as attendu que j’aille mieux pour partir, n’est-ce-pas ? Tu étais fatigué de tes 14 années sur terre…
– C’est à moi de continuer seule pour apprendre de la vie et travailler mon autonomie. Qu’en penses-tu ?
– C’était si réconfortant de t’avoir eu à côté de moi : si beau, si fidèle si attentionné MERCI !
– J’aimerai qu’on se retrouve un jour, pour une autre tranche de vie s’il te plaît, si c’est possible…
Ou alors je choisirai un autre de tes frères chiens pour cultiver la joie ! Aide-moi stp.
– Maintenant il est l’heure que je mette en pratique tout ce que tu m’as montré !
Je t’aime, et te remercie encore mon Teddydoux!🤎
Sois heureux !
Ta petite maîtresse,
Pascale
Je l’observais du coin de l’œil pendant que je lisais, et je pouvais le voir ému, ses yeux me fixaient intensément et dès que j’avais terminé, il m’a dit :
Je suis très touché, du fond du cœur je la remercie pour tout ce qu’elle m’a apporté, et de m’avoir permis de remplir ma mission auprès d’elle. Elle était terminée, j’avais rempli mon rôle et je pouvais partir en paix pour me reposer et me ressourcer. Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel. Je l’aime très fort et c’était le moment pour moi de faire le grand saut.
C’était un accident certes, mais un accident qui m’a permis de tirer ma révérence avec dignité. Qu’elle ne se pose pas de questions et qu’elle ne culpabilise pas, en quelque sorte on m’a aidé là-haut à partir dans les meilleures conditions possibles. J’étais là pour veiller sur toi et te protéger. Tu étais là aussi pour te responsabiliser et toujours continuer à avancer su ton chemin et pour t’occuper de moi, me nourrir et me soigner. A travers moi tu pouvais tout en me câlinant, chérir ton petit enfant intérieur de tendresse afin de panser ce manque d’amour, ce manque d’affection et toutes les blessures du passé.
Je suis fier, j’ai été à la hauteur et tu l’as été aussi, et pendant toutes ces années à tes côtés j’ai connu une existence de pur et grand bonheur. Malgré la difficulté que tu as pu connaître, je me suis considéré comme ton fils, ton petit garçon et ton petit prince. J’ai choisi de partir pour me ressourcer et je ne voulais surtout pas te faire de la peine en t’obligeant à me soigner. J’étais un peu dans mon monde, je n’entendais presque plus et je voulais, surtout toi qui a connu tant de souffrances par rapport au départ de ta maman, je voulais toujours rester beau et ne pas te donner une image misérable de moi qui t’aurait beaucoup perturbée pour la suite de ta vie.
Tu es une artiste dans l’âme et ton œil a besoin de voir ce qui l’émoustille, le fait chavirer et lui rend grâce. Mon petit cœur était bien usé, fatigué et c’était l’occasion pour moi de rejoindre le jardin des animaux. Je te remercie pour ton aide, votre aide, j’ai passé le pont des fleurs bien accompagné avec amour et dans la lumière. Il y avait le Deva, les êtres de la nature mais aussi des humains. Beaucoup d’ancêtres à toi, ta maman et ton papa à ses côtés. Elle savait que tu prendrais contact avec moi et m’a donné un message pour toi.
Elle te dit qu’elle t’aime très fort et que toutes ces années depuis ton adolescence elle était là, elle veillait à ce que tu ne sombres pas et que tu arrives toujours à remonter la pente. Elle n’a pas eu de chance, cet accident ne lui a pas permis de t’accompagner et te guider comme elle aurait aimé et dû le faire, et papa qui est à présent à ses côtés commence à comprendre qu’il t’a cruellement empêchée de vivre et faire ton deuil. Il est désolé et nous le sommes tous les deux, nous t’aimons et ne désirons que le meilleur pour toi.
Avec mon départ il est temps maintenant de couper définitivement toutes les mémoires qui entravent ta destinée. Ils seront toujours là pour toi et moi aussi. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé. Je me sens de nouveau en pleine forme et peut de nouveau jouer, courir et m’amuser. Plus aucun bobo, me voilà déjà réparé et prêt à te revenir. Les années à tes côtés ont été intenses et nous étions là l’un pour l’autre. Très complices, très fusionnels et ma mission auprès de toi étant achevée, j’aimerais te revenir pour t’accompagner sur ton chemin spirituel. Tu es une belle âme et tu as encore de belles choses à vivre et à apprendre. De donner des cours te remplit le cœur de joie et moi, j’aimais être avec toi pour profiter pleinement de ces moments de plaisir.
Tu sais que l’âme est éternelle, qu’elle perdure et la mienne aspire à te retrouver dès que tu seras prête et te mettras à ma recherche. J’endosserai le costume qu’il te plaira. N’aie aucun doute, tu sauras me reconnaître, et le plus vite sera le mieux pour tous les deux. Tu sais que tu peux avancer seule, tu n’as plus besoin de moi pour t’ouvrir la route, mais tu as besoin de moi pour partager la joie et le bonheur que tu vas vivre. Alors merci, merci pour ton message et à bientôt.
Ton Teddydoux t’aime, je suis et tu es mon rayon de soleil.
J’ai rencontré Pattemolle sur un chemin gris sans lumière. Elle était assise comme figée le regard vide, sans expression. Je me suis approchée doucement pour ne pas l’effrayer et arrivée à une distance respectable je me suis arrêtée et je l’ai appelée par son nom. Au 3e appel elle a levé la tête vers moi et ses yeux si tristes quelques instants auparavant ont repris une lueur d’espoir. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions pour elle de la part de ses gardiens, et avant même que je ne lui lise le contenu, elle m’a dit :
Mais c’est mon papa, c’est ma maman. Ce ne sont pas mes gardiens, c’était moi qui devais veiller sur eux, je devais me charger de les nettoyer énergétiquement eux et le lieu, et j’étais aussi auprès de mon papa chargé d’une mission de chat timbre-poste et lui apprendre le détachement affectif afin qu’il puisse avancer en toute confiance, avec force et courage sur son chemin. Je venais à peine de commencer à assurer mon rôle que voilà ce départ si violent, si brutal m’envoie de l’autre côté du voile, et j’ai besoin d’aide et eux aussi. Moi pour me permettre de faire le passage et eux pour leur permettre de retrouver la paix dans leur cœur et leur esprit et commencer à faire leur deuil. Tant que je reste là rien n’est possible, ni pour eux, ni pour moi.
Je l’ai aussitôt rassurée et lui ai promis de l’accompagner après notre échange, et sans tarder lui ai lu les missives :
– ma pattemolle je suis tellement désolée de ne pas t’avoir retenu de sortir ce jour-là et d’être rentrer en retard.
Je suis désolée d’avoir cru la voisine lorsqu’elle a dit qu’elle ne t’avait pas vu alors qu’elle t’avait déposer la bas. Je m’en veux tellement de ne pas avoir réussi à te sauver . J’étais si heureuse quand je t’ai retrouvée j’y croyais si fort . Je te demande pardon de ne pas être venue à chaque instant et de ne pas t’avoir transmis ma force pour que tu te soigne. On a dû prendre la décision de t’aider à partir ce fut la pire décision pour nous . Ton papa t’aime si fort. Tu nous manque chaque jour. Ton frère te cherche des qu’il le peut . Je t’aime
Nous te demandons pardon pour ce chien , pour ta souffrance et de ne pas t’avoir trouver avant .
J’aimerai savoir si c’était la bonne décision?
Si tu es bien là bas et si tu sais comme on t’aime?
Qu’as tu as nous dire ? Protège nous ♡ tu es partout avec nous petit chaton .
Pendant que je lisais, je pouvais voir des larmes tomber sur son museau, elle essayait de les attraper et les lécher avec sa patte, et visiblement elle était très émue. Elle s’est mise sur ses pattes pour venir tout près de moi en poussant quelques miaous et se frottait contre mes mollets tout en tournant autour de moi me quémandant quelques caresses. Je l’ai câliné un petit moment, elle a poussé encore quelques miaous pour me dire :
Que c’est bon, depuis que je reste là à attendre qu’il se passe quelque chose, qu’on vienne me libérer, j’attends ces caresses, cela me manque beaucoup et je sais que je leur manque aussi. Je suis très touchée par leur message d’amour et je les aime aussi. Je les aime très fort et ils le savent. Depuis mon départ ils sont dans la souffrance et j’ai de la peine pour eux.
Dis-leur que ce n’est pas à eux de se faire pardonner, c’est moi qui leur demande pardon pour leur terrible détresse, leur grande peine que je leur inflige. Ce jour-là je n’ai pas eu de chance, ce chien m’a coursée, il est bien méchant, agressif, porte beaucoup d’énergies obscures qui ne lui appartiennent pas, et c’était impossible pour moi d’y échapper. Le choc a été violent et je me suis aussitôt réfugiée dans mon corps astral pour ne pas trop souffrir, j’étais entre deux, je pouvais supporter mon état. Mes douleurs sont passées au second plan, ce qui me faisait le plus mal c’était de savoir que pour vous ce serait terrible de me trouver, et que ce drame allait profondément vous bouleverser.
Je savais que je ne pourrais plus revenir dans mon corps physique, et de m’avoir aidée à partir a été la bonne décision. Vous n’aviez pas le choix et Dieu sait combien cela a été difficile et cruel pour vous. Je n’ai rien à vous pardonner, j’ai eu la malchance de croiser la route de ce chien et le mal qu’il portait sur lui, en lui, a été le plus fort. Il aurait lui aussi besoin d’aide, tout comme la voisine qui elle est irresponsable, n’assume pas ses actes et est sournoise par-dessus tout.
Ne vous torturez pas l’esprit et ne vous faites pas de mal supplémentaire, oubliez la colère, la rancune, les mauvaises pensées et envoyez-leur de la lumière. Ils en ont hélas plus besoin que vous.
Quant à vous, ma chère famille de qui je me considère être le bébé, la petite fille, c’est moi qui vais vous envoyer de la lumière et de bonnes énergies. Mais pour cela je dois d’abord pouvoir rejoindre le jardin des animaux. Tant que je reste là je ne peux me ressourcer et me réparer et je ne peux évidemment pas préparer mon retour. Je n’ai pas programmé de faire le grand saut, c’était un accident, et cela rajouté à votre immense détresse et culpabilité m’empêchent de suivre ce chemin, qui je sais mènera à la lumière.
Je suis très touchée par votre message et je tiens à vous dire que même si court, le temps passé avec vous a été rempli de joie et de bonheur. Choyée, câlinée et respectée c’est le grand bonheur de vivre avec vous et même si je peux encore vous voir et vous entendre, vous me manquez profondément. Mon frère aussi, c’est un amour et c’est injuste pour lui, mais il sait que je dois maintenant faire le passage pour me permettre de vous retrouver. Je n’ai pas terminé ma mission auprès de vous et de papa, et où que je sois mon âme restera reliée à la sienne.
Vous le savez, elle perdure, elle est éternelle et bien sûr elle aspire à vous revenir. Votre bébé a besoin de vous revoir pour continuer son travail et surtout pour reprendre notre belle aventure ensemble. Je vous aime si fort et je sais que votre cœur est triste et vide, que vous avez besoin de ma présence auprès de vous, à vos côtés sur le plan terrestre. En attendant, je pourrai veiller sur vous et vous protéger, vous envoyer des petits signes aussi, et dès que vous serez prêts et vous mettrez à ma recherche j’endosserai le costume qu’il vous plaira. N’ayez aucun doute, on se retrouvera, notre belle histoire d’amour n’est pas terminée, la mort ne peut pas nous séparer. Après la mort il y a la renaissance et un nouveau soleil. Et votre petit soleil aspire à vous revoir très vite. Pour cela je vais maintenant rejoindre le paradis des animaux. Je suis prête à présent et je n’ai pas peur, et même si je sais que là-haut c’est féérique, magique, pour moi le nirvana est sur terre avec vous et mon frérot.
Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin gris qui au fil de nos pas devenait de plus en plus lumineux, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs, elle m’a remerciée et l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’arc en ciel. A bientôt Pattemolle ressource-toi et répare-toi
La rencontre avec Malcom s’est faite sur un chemin gris et sans lumière. Il était assis comme figé, scotché à cet endroit et son regard exprimait de la tristesse. Je me suis approchée doucement et arrivée à une distance respectable, je me suis arrêtée et je l’ai appelé par son nom plusieurs fois avant qu’il ne lève la tête vers moi, les yeux si tristes. Je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de sa gardienne, et là son regard si triste devenait curieux et je pouvais y lire une lueur d’espoir. Sans tarder je lui ai lu le contenu des missives :
Mon Malcom,
Tu es arrivé à deux mois dans ma vie à un moment où je ne voulais pas de chat car j’avais à l’époque une vie hyper active et pire la veille ou tu es arrivé je partais très loin à un mariage. C’est ma petite cousine qui avait vu mon coup de coeur pour toi quand tu avais un mois mais n’a pas tenu compte de mes refus de te prendre
Donc, ca n’a pas été facile pour toi et pour moi aussi , surtout toi .
Tu étais tout petit , tu as été retiré trop tôt de ta vraie maman car tu as voyagé trois semaines avec ma cousine dans la voiture et donc tu es arrivé et je n’étais pas prète à t’accueillir.
Mais j’ai eu pitié de toi , je t’ai pris dans mes bras et on a pris l’habitude toi de dormir sous mon bras mais tu étais souvent seul des journées longues car je faisais beaucoup de choses avec les associations. Mais tu te rattrapais avec moi le soir on jouait Je t’ai appris à boire de l’eau car tu avais fait une infection urinaire car ma mère t’a entendu miauler qd tu faisais pipi
Et tu as grandi et à partir de sept mois tu as commencé à faire des bêtises et je n’ai pas du tout été gentille avec toi .Tu faisais pipi partout et bien d’autres choses
j’ai été vraiment dure voire méchante avec toi . Je te demande vraiment pardon . Après, j’ai compris que j’étais injuste avec toi et que je devais changer de comportement et essayer de te comprendre . Et je crois bien que ca a commencé à aller mieux entre nous deux. J’ai fini par comprendre que tu déprimais alors. J’ai commencé te faire sortir de l’appartement d’abord dans le couloir puis dans l’ascenseur et on allait dans le jardin de la résidence mais ca n’a pas duré longtemps car j’ai reçu des menaces d’appeler la police . Apres la visite du parking, j’ai pris l’habitude de t’emmener chaque fois que je pouvais chez ma mère qui avait un jardin. Tu savais dans la voiture qu’il y avait deux directions soit chez ma mère soit chez le vétérinaire. Quand tu voyais qu’on allait vers la maison blanche avec jardin ,tu étais fou de joie .
Mais je crois que ca n’a pas duré longtemps car j’ai été obligée de m’occuper de mon compagnon qui n’avait pas l’habitude des animaux et il y a eu l’arrivée du bébé et je crois bien que tu n’étais pas heureux avec nous car tu grossissais (stress) et j’avais du mal à m’occuper de toi. C’est seulement le soir au coucher, tu pouvais avoir un calin : comme quand tu étais petit tu aimes t’allonger contre moi et sous mon bras et moi aussi d’ailleurs.
Il y a eu des tensions dans mon couple mais j’ai toujours tenu bon J’avais appris à m’adapter à toi et mon fils t’aimait mais te craignait beaucoup.
Je me suis rendue compte que je m’étais attaché à toi à un moment ou tu avais disparu-. Je n’ai jamais compris comment . Tu t’es retrouvé au balcon du 3ème étage. Je t’ai cherché partout . La mort dans l’âme, j’ai mis une affiche dans l’ascenseur avec une photo de toi et c’est le voisin d’en bas qui est venu me chercher et m’ a amené à son appart. Il a ouvert le volet du balcon et tu étais là, avec des crocs tu avais peur mon chéri et quand tu m’as vu tu t’es calmé et moi j’étais folle de joie de t’avoir retrouvé. C’est là que j’ai su que je t’aimais fort et que j’avais besoin de toi mais je crois que tu n’étais pas vraiment heureux avec nous sauf quand tu partais en vacances chez ma mère car tu t’ennuyais enfermé et le balcon ne te suffisait plus . La vie n’a pas du être facile pour toi avec mes deux hommes mais progressivement mon compagnon avait compris que tu avais ta place avec nous car il avait vu que notre fils t’aimait et te respectait. Lui aussi, il a commencé à t’aimer !
Tu es très intelligent et tu savais que je n’entendais pas combien de fois tu m’as prévenu qu’il y avait quelqu’un à la porte . Je t’admirais beaucoup
Mais quand tu voyais que je changeais pas ta litière, tu te vengeais en faisant pipi ds le lit de mon compagnon et même dans celui du petit! Ca devenait chaud !!!!
Ca a duré environ dix ans et après , ma mère est devenue dépendante et moi aidant familial, nous sommes venus tous les deux habiter la maison blanche avec elle jusqu’à sa mort et je crois que tu as commencé à être heureux là . Tu faisais beaucoup de bien à ma mère Je crois avoir fait plus attention à toi mais pas assez . Je te demande encore pardon
Mon fils t’aimait mais avait compris que tu me préférais à lui. Il a toujours été sensible à tes miaulements alors que je n’entends pas
Et quand tu es devenu sourd, je t’ai encore mieux compris . Ca m’a fait mal de te voir perdu! Et tu sursautais chaque fois que je t’appelais en te touchant
Et il y a un an et demie , tu as commencé à maigrir . Inconsciemment, je savais que c’était la fin mais j’étais dans le déni . Tu as essayé de me faire comprendre plusieurs fois . J’ai essayé de trouver la bonne nourriture celle des humains, adapté à toi pour toi, pour que tu manges et grossisses . J’ai refusé d’admettre que tu allais partir, et tu es parti et merci d’avoir attendu mon retour pour mourir . Je te remercie énormément pour tout, pour ta patience, pour ton affection pour moi . Tu m’as beaucoup appris , tu m’as profondément changée !! je sais que tu es vivant et que tu as hâte d’aller vers là haut !
Je t’aime et je t’embrasse très très fort ! Je te bénis et bénis aussi Dieu. On se retrouvera là haut ! tu vas me manquer mais je te fais plein de calins , mille bisous et mille caresses ! Je t’aime !
Excuse moi d’avoir été longue mais j’avais besoin de te dire tout cela .Merci d’être entré dans ma vie et d’être resté avec moi car tu pouvais partir et tu en as eu la possibilité
j’ai trois questions qui me tourmentent
1°) Quand tu es tombé au 3ème étage, est ce que tu voulais partir, ou est-ce un coup de vent ou quelqu’un t’a fait peur ? Que s’est-il passé ?
2°) Globalement, as-tu été heureux avec nous ou pas ?
3°) Et le chat blanc à long poils qui est entré dans la maison deux semaines avant ta mort, est ce qu’il a été méchant avec toi, il t’a fait du mal ? Car tu n’étais pas bien, Tu ne voulais plus sortir :
4°) Est ce que te promener dans le jardin avant de mourir t’a fait du bien ou pas ? Tu as voulu aller dans la neige mais ça a du te faire un choc ? Et est-ce que tu as senti que j’étais avec toi quand tu mourais ? Tu as senti mes caresses ?
Pendant que je lisais, je l’observais du coin de l’œil et je l’ai vu pleurer, ses larmes tombaient sur son nez, son museau, ses pattes, il essayait de les lécher au passage et je pouvais ressentir de fortes émotions. Lorsque j’avais terminé il est resté quelques instants la tête baissée et j’ai attendu. Je lui ai laissé le temps qu’il avait besoin pour me répondre, et lorsqu’il a levé la tête vers moi ses yeux me fixaient profondément et il m’a dit :
Merci, merci d’être là pour elle, pour moi, pour tous les deux. J’ai besoin d’aide pour faire le passage et elle a besoin d’aide pour pouvoir commencer à faire son deuil. Elle se torture l’esprit, elle culpabilise et son message empreint d’amour et de tant de regrets, de nostalgie m’a profondément touché. Je me sens si ému, et j’ai de la peine, j’ai mal pour le mal qu’elle ressent et j’ai tant de peine de la voir dans une telle souffrance.
Dis-lui merci pour son message d’amour et dis-lui combien je l’aime fort. Mais elle le sait, je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel, je ne peux lui en vouloir, sa vie n’a pas été un long fleuve tranquille et je suis arrivé à un moment où elle n’était pas prête à m’accueillir. Puis le temps passant, elle a bien compris que j’étais là pour elle, et nous avons tous les deux profité de moments privilégiés et avons passé des moments de tendresse et de câlins merveilleux. C’est ce qui a le plus compté pour moi et c’est ce que je retiens et dont je me souviens le plus.
Certes j’ai vécu des grandes journées où je me sentais seul, il y a eu l’arrivée de mon frère, un bébé qui t’a pris beaucoup de temps, et puis lui, pour qui un chat était plutôt un animal qui doit rester et vivre dehors. Fort heureusement ton garçon m’a respecté, il m’a aimé, choyé et câliné et son regard, ses sentiments pour moi ont évolué, c’est à partir de là que je me suis senti devenir un membre de la famille.
Tu n’as rien à te pardonner, tu n’étais pas prête, les aléas de la vie nous ont beaucoup séparés l’un de l’autre. C’est lorsque nous sommes venus habiter avec mamie que j’ai vraiment commencé à me sentir en paix et heureux.
J’étais un chat de type nettoyeur et j’étais chargé de nettoyer énergétiquement le lieu et les personnes, il y avait du taf aussi bien pour toi ma maman que pour lui mon papa et aussi ma mamie lorsqu’elle a commencé à aller mal. J’avais besoin de sortir pour m’autonettoyer avec les énergies de la terre et c’était compliqué de vivre dans l’appartement. J’avais besoin de sortir et d’être en contact avec la terre et de vivre, la maison blanche avec ce jardin a été du pur et grand bonheur pour moi. Oui c’est à partir de là que j’ai réellement pu prendre ma place dans ton cœur et j’étais heureux.
Les pipis pardon, c’est à moi de te demander pardon pour ces ingratitudes de ma part, mais c’était pour te signifier, pour te montrer le stress et les angoisses, le mal-être que je vivais. Je suis désolé, cela te contrariait énormément et a rajouté aux problèmes que tu rencontrais et vivais avec lui.
Lorsque je suis tombé du balcon j’ai eu peur en effet, un grand bruit m’a fait sursauter et j’ai perdu l’équilibre. Ca venait d’à côté, mais je ne saurais te dire d’où. J’ai eu très peur et surtout j’avais peur de ne pas te retrouver. Je craignais que le monsieur ne se débarrasse de moi et tu es venue à mon secours, j’ai éprouvé tant de joie. Tu m’as manquée, il ne m’est jamais venu l’idée de partir ailleurs. J’étais et je suis toujours encore relié à toi, à ton âme et je me devais de t’accompagner sur ton chemin et t’aider à rester dans le présent, dans le ici et maintenant.
Maintenant que j’ai fait le grand saut, il faut me laisser partir. Ta grande souffrance, ton désarroi et ta culpabilité m’empêchent de continuer mon chemin et de monter au paradis des animaux, et tant que je reste là, je ne peux me reposer et me ressourcer, et toi tu ne peux retrouver la paix dans ton cœur et ton esprit et faire ton deuil.
Je l’ai rassuré et lui ai promis de l’accompagner après notre échange et il m’a dit :
Merci, merci à toi, à elle ma maman d’avoir fait appel à toi. Lorsque j’aurai rejoint ce haut-lieu magique je pourrai lui envoyer de bonnes énergies et surtout lui faire des petits signes. Tant que je reste là dans ce bas-astral ce n’est pas possible.
Dis-lui qu’elle me manque aussi et que malgré le grand âge que j’ai eu je me considère toujours encore comme son bébé, son petit garçon. Même s’il y a eu des périodes difficiles où j’ai été heureux avec elle et de pouvoir profiter du jardin avant de partir, m’a énormément réconcilié avec la vie. J’ai aimé marcher dans la neige même si je n’ai pas aimé le froid glacial qui s’en dégageait. Ne t’inquiète pas, le chat blanc n’a pas été méchant, il ne m’a fait aucun mal, il est venu me dire, me rassurer parce qu’il savait que j’allais bientôt tirer ma révérence, et à partir de là j’ai eu peur de sortir. Je voulais, j’avais tellement besoin que tu sois là, à mes côtés lorsque j’ai poussé le dernier souffle que je craignais de partir seul dans le jardin. Mais tu as été là et j’ai senti tes caresses, je suis parti accompagné avec amour.
Seulement maintenant, il faut me laisser partir là où je dois aller. Ici ce n’est plus ma place et j’ai besoin de me reposer, me ressourcer et me réparer. Et puis il ne tient qu’à toi pour nous permettre de nous retrouver. Mon âme est éternelle, elle perdure et n’aspire qu’à cela. Je peux endosser le costume qu’il te plaira et te revenir dans le corps d’un chat qui a déjà un certain âge. Il y a des transferts d’âmes et cela est tout à fait possible. Mais pour cela je dois maintenant rejoindre le paradis des animaux et je suis prêt.
Puis tous les deux nous avons emprunté un chemin de lumière qui s’est ouvert à nous, et lorsque je me suis arrêtée devant le pont des fleurs il m’a dit merci, mille merci et il l’a traversé pour se noyer dans la belle lumière de l’arc en ciel.
Au revoir Malcom, repose et ressource-toi. Paix à ton âme.
La connexion avec Chakra s’est faite dans ce haut-lieu magique qui est le paradis des animaux. Chakra assis et entouré de plusieurs autres congénères s’amusait à regarder les papillons blancs, orange et dorés se poser d’un arbre à papillons blanc et violet à un autre. Il y avait aussi des anges, beaucoup d’anges blancs, orange et dorés, ils s’entremêlaient aux papillons et cela formait des farandoles de danses incroyables. Je me suis arrêtée et me suis amusée à les regarder tourner la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle, et je me sentais si bien dans cet endroit où tout était si beau, si lumineux et surtout où ne règnent qu’amour et paix.
Puis au bout de quelques instants, j’ai appelé Chakra par son nom et dès le premier appel, ils se sont tous écartés, sauf un, pour me laisser la place de m’approcher de lui, et arrivée à une distance respectable je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre de la part de ses gardiens, et il m’a aussitôt répondu :
Je t’attendais et avant que tu ne me lises le contenu, j’aimerais te dire merci. Merci d’être et d’avoir été là pour eux et pour nous, pour Câlin et moi, Comme tu peux le voir il est là, nous sommes là tous les deux et nous nous sommes déjà bien reposés et ressourcés. Nous sommes de nouveau en pleine forme, plus aucune douleur, et nous profitons d’être ensemble pour nous amuser et jouer ensemble. Que c’est bon de se sentir si léger, je me sens pousser des ailes et je profite pour courir, sauter et faire le tour de cet oasis de paix. Ici c’est le paradis. Tout est merveilleux et nous nous entendons si bien.
Ils m’ont aidé à faire le grand saut et grâce à eux et à toi je suis parti dans la joie et la lumière. Je n’avais pas peur, Câlin était là, il m’attendait de l’autre côté du pont et il y avait le Deva des chats et plusieurs êtres de la nature. Des ancêtres, ils étaient si nombreux que c’était pour moi la fête, la fête qui je savais allait me permettre de me ressourcer et me réparer. Je suis déjà prêt à lui revenir.
J’étais déjà avec lui et je souhaite bien sûr à nouveau le retrouver. Mais je parle, je parle, excuse-moi j’ai tellement de gratitude envers eux et vous tous que je pourrais vous remercier encore et encore. Alors dis-moi qu’as-tu à me dire ?
Bonjour mon Chakra(mon petit bonhomme)comme j’aimais t’appeler..
J’espère que tu es bien arrivé de l’autre côté…Je souhaitais te faire passer ce message…
Lorsque que je t’ai vu sur le site de l’endroit où tu étais, j’ai vu dans tes yeux que c’est toi que j’allais récupérer, ton regard a transpercé le mien, pour moi c’était une évidence.
Je voulais que tu saches que malgré le fait qu’à mon grand regret tu ne sois pas resté assez longtemps à mes côtés, ses moments ont été riche en émotion.
J’ai fait de mon mieux pour essayer de soigner tous tes maux, j’y ai mis tout mon coeur et toute mon énergie, malgré cela ,ils ont été plus forts…
Je te remercie sincèrement pour tout ce que tu m’as apporté,tu as guéri certaines de mes blessures(je suis sur que tu comprendras),merci aussi pour l’amour et les câlins que tu m’as apporté.(et en particuliers quelques jours avant que tu partes)
Même si je suis triste de ton départ, je suis heureux d’avoir pu t’offrir un doux foyer rempli d’amour pour finir ta vie terrestre, celle que tu méritais!!!.
Nous avons été comblé de bonheur de vous avoir eu Calin et toi a nos cotés
Prends soin de toi,là où tu es
Je t’aime et je t’aimerais comme Câlin et Douttchy
Je n’ai pas de questions a te poser, car je connais les réponses, j’attends juste ce que toi tu as me dire…
Message de Delphine:
mon petit bonheur,
j’espère que tu étais heureux avec nous que tu te sentais chez toi que tu as ressenti tout l’amour que l’on avait pour toi tu étais un petit chat adorable et tu mérites de recevoir tout l’amour du monde tu resteras à jamais dans mon coeur je t’aime fort mon petit bonheur ne l’oublie jamais.
Pendant que je lisais, je pouvais le voir baisser la tête l’air triste, quelques larmes s’échappaient de ses yeux et tombaient sur son museau et ses pattes, et lorsque j’avais terminé il m’a dit :
Je suis triste pour lui, pour eux, j’ai de la peine de leur faire de la peine et j’en suis si démuni. Je sais qu’ils ont tout fait pour me permettre d’aller mieux, et je leur en suis si reconnaissant, mais ma maladie était là, bien présente et depuis bien longtemps. Ce qu’ils ont fait pour moi, de m’avoir accueilli vieux et malade, de m’avoir soigné, aimé et câliné, de m’avoir considéré comme leur enfant, leur petit bonhomme a été pour moi le plus beau et le plus précieux des cadeaux que l’on pouvait me faire dans cette existence terrestre. Même si court, cela m’a permis d’oublier et de faire table rase de tout ce qui a été avant d’arriver chez eux, et j’ai vécu des moments de grands bonheurs avec eux.
J’étais dans le présent, dans les moments merveilleux de tout ce qu’ils m’ont apporté et je me suis considéré comme un petit prince. Je sais que je vous manque, surtout à toi mon papa à qui j’étais relié. Oui nos âmes sont et resteront toujours reliées où que je sois, et nous étions déjà ensemble.
Si Douttchy n’est pas à mes côtés avec Câlin en ce moment, hé bien c’est tout simplement parce que avec Douttchy nous sommes la même âme. Et tu as percuté, tu l’as ressenti lorsque tu m’as vu au refuge, ça a été un coup de cœur pour toi, une évidence et c’était si fort pour tous les deux. Je sais que tu as déjà beaucoup souffert et que tu as manqué d’affection, ma mission consistait à te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à ta source et te nourrir de tendresse à travers moi. Lorsque tu me chérissais tu pansais toutes les blessures du passé et tu me choyais comme ton fils.
Ce que j’aimerais te dire maintenant, que tu en ais conscience, c’est que mon retour n’était pas un hasard. Même si c’était tard et au moment de ma transition, c’est aussi parce que c’était le moment pour toi de te permettre d’évoluer en t’ouvrant d’autres portes, et maman était là, elle a ce don précieux, ce don de soi pour aider et accompagner les êtres de la terre, et je lui suis si reconnaissant pour ce qu’elle est et ce qu’elle fait. Dis-lui que je l’aime très fort.
Ici c’est le nirvana et avec Câlin nous en profitons pleinement. Lui, tout comme moi, tous les deux nous aspirons à vous revenir. Votre foyer est chaleureux et vos cœurs sont remplis d’amour. C’est du pur et grand bonheur de partager votre existence et nous avons tous les deux notre rôle auprès de vous. Alors ne réfléchissez pas trop, laissez-nous et donnez-nous la chance de vous revenir et nous pourrons continuer notre belle aventure ensemble. La mort est un nouveau soleil et après la mort il y a la renaissance et le vide qu’on laisse est difficile à combler. Seuls nous, nous pourrons à nouveau vous apporter cette sérénité dont vous avez tous les deux besoin pour avancer sur votre chemin.
Mettez-vous à notre recherche dès que vous aurez fait votre deuil, et tous les deux nous serons présents et fidèles au rendez-vous. Je vous aime, vous êtes mon papa et ma maman et nous sommes maintenant une famille. Une famille qu’il me tarde de rejoindre. Ton Chakra, ton petit bonhomme encore et toujours.
N’oublie pas mon âme est éternelle, elle perdure et elle est pressée de redescendre dans un costume qui va te plaire. Et c’est pareil pour Câlin, mais nous serons patients et attendrons le temps qu’il vous faudra. A bientôt pour de grands et merveilleux câlins.
La communication avec Jumbo s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché dans les herbes d’un vert très fluo au milieu de fleurs de toutes les espèces, de toutes les couleurs et très flashy. L’air très espiègle il tournait vivement la tête dans tous les sens pour ne rien rater des farandoles de danses que formaient les papillons blancs, orange et dorés autour des arbres à papillons blancs. Il y avait aussi des abeilles qui butinaient les fleurs mellifères et des oiseaux de toutes les couleurs qui se posaient d’une branche à l’autre. Quelle joie et quelle paix régnaient dans ce haut lieu magique !
Je me suis arrêtée quelques instants pour admirer la splendeur du paysage et pour me ressourcer un peu. La lumière très vive m’éblouissait et j’avais besoin de cligner plusieurs fois des yeux pour m’y habituer, puis j’ai photographié ces images très profondément dans ma tête pour pouvoir encore longtemps en profiter lorsque je serai repartie, et puis au bout d’un moment, impossible de le qualifier, je me suis souvenue que j’étais venue voir Jumbo. Dès le premier appel il s’est levé, le regard curieux et sans hésiter est venu vers moi pour me dire :
Je t’attendais, je savais qu’elle trouverait le moyen de me contacter et je sais que c’est ma maman qui t’envoie à moi.
A travers ces quelques mots j’ai compris que Jumbo, non de par sa taille, mais de par sa manière de me parler, savait ce qu’il voulait, que sa personnalité était forte et son caractère affirmé. Je me suis présentée et lui ai confirmé que c’était en effet sa gardienne qui m’envoyait à lui pour lui donner des messages et lui poser des questions et sans tarder lui ai lu le contenu :
Mon Jumbo, mon nain,
Octobre 2014, nous sommes venus te chercher à Bourgueil pour t’accueillir dans notre foyer.
Tu étais le dernier chiot dans l’enclos et tu avais déjà de la voix. Tu étais pressé de quitter cet enclos pour venir avec nous.
Tu adorais renifler mon odeur dans le creux de mon bras. J’avais l’impression que tu en avais besoin, comme prendre l’odeur de sa maman pour trouver du réconfort, de la sécurité…
Tu adorais te rouler sur mon lit contre moi. Tout bébé tu dormais dans mon cou.
Je sais que tu m’aimais énormément, tu me le montrais bien et je t’aime et t’aimerais toute ma vie.
Je te vois partout… assis sur la terrasse en haut des escaliers, gambader dans le jardin. Je t’entends et te voit aboyer auprès des oiseaux.
Je ne sais pas si tu as souffert en dernier mais je sais que tu es resté en vie le plus longtemps possible.
Tes derniers jours avec nous, avant ton dernier soupir, tu me les as fait comprendre. Tu m’as fait un gros câlin dans la maison. J’ai massé ton corps, tu adorais ça… presque à chaque journée de chasse…
Ce matin là, j’ai voulu te donner ton médicament et tu n’en as pas voulu. Je t’ai forcé un peu et je t’ai dit mot pour mot « ça ne va pas mon pépère aujourd’hui ». J’ai posé ma main sur ton cœur et tu m’as regardé avec un air triste.
Quand je suis rentrée à la maison le midi, j’ai directement été te voir comme si je le sentais.
Je m’en veux terriblement de t’avoir laissé seul ce matin là. J’aurai dû rester auprès de toi jusqu’à ce que ton petit cœur s’arrête de battre, te prendre dans mes bras et te sentir pour la dernière fois…
J’espère que là ou tu es, tu es en bonne compagnie. Que tu vois Boca, Tina et Diane, ta partenaire de chasse.
Rocky, ton copain te cherches mais il sait que tu es là. Tu lui manque…
Tu manques terriblement à ton maitre, à Leyna et à Célya.
Surtout Leyna car elle avait l’habitude de venir vers toi pour se réconforter quand elle n’allait pas bien. Vous étiez très complices. Célya a été très touchée de ton départ.
Leyna a souhaité te dire quelques mots pour toi : « Jumbo, mon chien, Je t’aime et je t’aimerais toujours. Va au paradis, que Dieu prenne soin de toi. Tu brilles tout là-haut, tu fais danser les anges ».
Nous avons quelques questions pour toi :
- Quand tu es parti ce matin là, est-ce que tu m’attendais ? ça faisait longtemps que ton âme était partie quand je suis arrivée à midi ?
- As-tu souffert durant ces derniers moments ?
- As-tu été heureux avec nous ?
- Souffres-tu toujours ?
- As-tu quelque chose à nous dire ?
- Fais-moi signe, le jour où tu te réincarneras. J’ai besoin de te savoir près de moi.
On ne t’oubliera jamais et on t’aime et t’aimera toujours mon nain d’amour !!! Mamie et papi t’aiment également.
Pendant que je lisais, je pouvais le voir retrousser les babines pour me sourire, puis il baissa la tête, l’air plus triste et avant de me répondre il a levé la tête vers moi, le regard très vif, rempli de petites étoiles et m’a dit :
Je suis très ému, je suis très touché par son message d’amour et je lui dis merci. Merci pour tout. Je sais que je leur manque à tous, et même si je me trouve dans ce haut-lieu magique où tout est en paix et en harmonie, leur présence physique, ses câlins, ses massages me manquent. Dis-lui que je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je les aime tous très fort. Ils sont ma famille et je suis un membre de leur famille. Me suis toujours considéré comme son bébé, son petit garçon et leur frère. Elle est ma maman, il est mon papa et ce sont mes sœurs chéries. Je les adore toutes les deux et je veillais particulièrement sur Leyna car elle est beaucoup plus sensible, plus fragile et a besoin de se sentir aimée.
Merci à elle pour son message et je sais que Celya, même si elle ne l’exprime pas est autant marqué par mon départ. Ce deuil n’est pas si simple à gérer pour elles, tout comme pour toi et papa. Mais ce que je tiens à vous dire et vous rassurer c’est que je suis bien parti, j’étais bien entouré par le Deva des chiens et les êtres de la nature. Ils étaient tous là y compris Boca, Tina et Diane. Ils m’attendaient pour m’aider à faire le passage et j’ai traversé le pont des fleurs dans la joie et la lumière. On m’a tendu les pattes et je n’avais pas peur.
J’étais sur mon chemin et je préparais ma transition depuis le début du printemps dernier et j’étais prêt. Mon petit cœur était bien fatigué, usé et mes reins aussi. Les fortes chaleurs de l’été m’ont fortement fait souffrir et les bobos dus à l’âge aussi. La thyroïde, le système digestif, tout était à la traine et pour gérer mon état je me réfugiais déjà pour la plupart du temps dans mon corps astral.
Ne vous inquiétez pas je n’ai pas souffert, ça a duré une fraction de seconde et le cordon d’argent qui reliait mon âme à mon corps physique s’est rompu. Je savais que ce serait terrible pour toi de me voir et m’entendre pousser mon dernier souffle, et j’ai attendu que tu sois partie. Ne culpabilise pas de n’avoir été à mes côtés, c’était mon choix et par amour pour toi. Lorsque ton cœur te lâche tu pousses un cri, un hurlement et cela t’aurait traumatisée pour longtemps. Je tenais à te faire ce dernier cadeau, car toi et vous tous vous m’avez tant apporté pendant toute ma vie auprès de vous, et j’ai connu une existence de rêve. Du pur et grand bonheur, et lorsque j’ai fait le grand saut peu de temps après ton départ, je suis parti bien accompagné et dans la lumière.
J’aimais chasser, tu le sais et ces battues m’ont bien épuisé, mais malgré tout j’étais proche, très proche de la nature et les élémentaux étaient tous là pour me guider vers l’escalier de l’arc en ciel. J’ai eu la force de le gravir et j’ai préféré rester dans cette belle clairière pour échanger et profiter de ce moment privilégié avant de rejoindre mes congénères et les autres animaux qui se trouvent derrière la porte dorée que tu peux voir derrière mon dos. Je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, sauter et jouer à ma guise. J’ai retrouvé la forme de ma jeunesse et tout à l’heure lorsque j’irai rejoindre mes compagnons, nous pourrons bien nous amuser.
Et puis je pourrai préparer mon retour. Tu le sais ma tendre et douce maman, seule mon enveloppe corporelle n’est plus, mon âme quant à elle est éternelle, elle perdure et aspire à te revenir.
Ma mission consistait à t’ouvrir à l’amour inconditionnel et à te permettre de te reconnecter à ton petit enfant intérieur afin de te nourrir de tendresse lorsque tu me chérissais. Tu as grâce à moi su trouver à l’intérieur de toi cette grande force et la confiance dont tu as besoin pour éduquer mes sœurs et veiller au bien-être de la famille. Papa est votre pilier et moi je vous servais de soutien.
Depuis mon départ la maison vous semble bien vide et surtout ton cœur ma chère et tendre maman. Je vous manque à tous, à Rocky aussi et ce vide, seul moi je peux le combler. Alors dès que tu auras fait ton deuil et que tu te mettras à ma recherche, je me mettrai de nouveau sur ton chemin. Tu as trop besoin de ma présence à tes côtés sur le plan terrestre et nous retrouverons cette belle complicité qui nous lie. Nous sommes 2 âmes sœurs, tu l’as bien compris, et même si je suis de l’autre côté du voile je suis et nous resterons toujours reliés.
Je vous aime et il me tarde de continuer notre belle aventure ensemble. Merci à Mamie et Papi, ils sont si tendres et chaleureux, et toujours là pour vous, pour nous. L’espace-temps là-haut n’est pas du tout le même qu’ici-bas et ce sera très rapide pour moi, alors fais-moi confiance et j’endosserai le costume qu’il te plaira.
Ton nain d’amour vous aime si fort, très fort. A bientôt…
La rencontre avec Iron s’est faite sur ce chemin qui mène au pont des fleurs. Assis, il regardait tantôt vers l’horizon où la lumière était très vive, et tantôt vers moi qui avançait sur ce chemin triste et gris. Je voyais bien qu’il hésitait à continuer sa route et sans tarder je me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages et des questions à lui transmettre de la part de ses gardiens. Sans hésiter une fraction de seconde il s’est rapidement levé pour venir à côté de moi et me dire :
J’attends ce moment depuis quelque temps. Je savais qu’ils auraient besoin de me parler, surtout lui mon papa pour qui mon départ est une grande souffrance, et je suis si content que tu sois là pour recevoir leurs messages et répondre à leurs questions.
Je lui ai aussitôt lu le contenu des missives :
Moi (Duje, son papa) j’ai un message pour Iron:
-j’ai désiré un toutou et je t’ai choisi mon fils mais en réalité j’ai compris par la suite que c’est toi qui m’a choisi, protégé, calmé durant ces 13 années très dur et injustes que j’ai vécu.
Je t’ai aimé en tant qu’enfant, tu étais un chien mais pour moi tu es mon fils, mon héros fier et courageux, gentils et doux. Tu est ce que je ne serai jamais et je n’arriverai jamais a ta cheville.
Je n’ai pas toujours été gentil avec toi mais je l’ai regretté a chaque fois et je te demandais pardon ,je faisais tout pour me faire pardonner car je t’aimais mon fils,et je ne supportait pas et ressentais ta peur de moi quand je m’énervais.
Je suis désolé car ils m’ont rendu comme ça, ce n’était pas moi, c’était un autre moi qu’ils ont fabriqué avec leur injustice envers moi, jamais je me le pardonnerai moi même,sache le.
Malgré tout, j’essayais de me faire pardonner auprès de toi,je ne t’ai jamais laissé,je t’ai promis de ne jamais t’abandonner et on t’emmenait partout avec nous car tu étais notre bébé, un membre important de notre famille, notre gardien.
Tu avais des soucis de santé du système immunitaire du aux mauvais choix de l’éleveuse mais depuis ton enfance nous te soignons et nous nous battions pour que tu ne souffre pas mais avec le temps et l’age je t’ai vu décliner et je souffrais en silence car je sentais la fin arriver mais je refusais d’y penser car ta perte serait dramatique pour nous, mais nous refusions de te voir souffrir et t’avons demandé de nous faire comprendre quand le moment serait arrivé. Tu te battais, ne montrais pas ta douleur,tu étais Iron,l’acier.
Nous voulions que tu profites au maximum de la vie, et que nous profitions au maximum de ta présence sans que tu ne souffres inutilement.
Les deux trois derniers jours tu ne mangeais plus,tu ne marchais plus,respirait mal et tu étais ailleurs avec le regard dans le vide,tu voyais des choses de l’autre monde. Ta maman t’a demandé si tu voulais partir et tu l’a regardé en faisant un hochement de la tête et tu t’est allongé près d’elle.
Ta maman(Sihem) est un maman exceptionnelle et elle t’a donné un amour sans limite.
Cette fois si tu n’a pas résisté et nous avons compris encore que tu était prêt mais moi je ne l’étais pas…Malgré tout nous étions là à t’accompagner (moi,ta maman Sihem et ton petit frère humain Dino).Jamais je n’aurai cru avoir le courage de te faire partir mais je refusais de te laisser souffrir et je t’ai regardé dans les yeux, réconforté afin que tu partes en douceur,dans l’amour et nous te caressions tous,mon enfant.C’était très dur.
Depuis ce vendredi 22 décembre,nous te ressentons,ta présence est forte comme toi…
Lady ta petite soeur chien,est très triste…
J’espère que tu ira vite au jardin céleste et te ressourcera car tu le mérites,tu est un être exceptionnel,tu est mon ange.
Nous aimerions que tu reviennes chez nous et te réincarnér dans un petit staffie que nous souhaitons adopter en 2024 dans l’élevage de Brian Gilbert(knoghtwood oak)près de Clermont-Ferrand.
Je sais que la réincarnation existe vu que je suis moi même décédé il y a environ 75 ans, et j’aimerais que tu acceptes si tu veux bien de revenir.Peut être que je ne le mérite pas et j’accepterai ta décision mais si tu acceptes et réussi à me pardonner alors s’il te plaît fait moi comprendre et montre moi,a Sihem et a Lady lequel staffie tu sera et comment te reconnaître.
Si tu pouvais avoir le bout de la que blanche comme durant cette vie,ça serait un bon signe en plus du reste.Viens vers nous quand on viendra choisir et guide nous ,mon ami.Je te promet d’être meilleur et te couvrir d’amour et de tendresse.
Tes léchouilles a l’oreille et au visage ainsi que les bruits que tu faisais me manquent mon fils.
Avec toi c’est 1/3 de vie qui disparaît, la partie la plus heureuse malgré tout. Demande à Dieu pourquoi les gens biens souffrent?Mais dit lui que j’accepte car tel est sa volonté et je suis son soldat… j’accepte de souffrir mais qu’il m’empêche de faire du mal aux êtres que j’aime.
Mes questions :
– As tu été heureux et que penses tu de moi, Sihem et Dino.
-Me pardonnes tu de t’avoir fait du mal et t’avoir fait quitter ce monde?
-Reviendras tu a l’élevage de Brian Gilbert (élevage Knoghtwood oak) en 2024 et nous feras tu un signe a moi ,Sihem,Dino et lady afin de de reconnaître(peut être le bout de la que blanche)?
-Comment tu est la haut,vois tu tes parents,tes frères et soeurs? Vois tu la petite chienne Cannelle,le gros chien Fidelio et ma première chienne Riva?
-quel message as tu pour moi car je ne ne me sens pas à ma place dans ce monde sans vous,les êtes que j’aime ?
-Renconforte Lady et fais en sorte qu’elle t’accepte si tu acceptes de revenir?
Mon Choupi d’amour, dès ta présence à la maison je me suis occupée de toi et j’en étais très très heureuse, tu étais mon bb ma joie mon bonheur,
Ma question est de savoir qui est prêt de toi ? Tu as vu ma maman ? J’espère que j’ai été une bonne maman, je te demande de me faire un signe par n’importe quel moyen pour me dire que tu a rejoint la lumière, et aide ta soeur à retrouver la joie mon bb d’amour,
Mon souhait le plus cher c’est que tu reviennes vivre avec nous pour de nouvelles aventures, j’attends ton retour mon Ange, mon bb d’amour,
Reviens moi vite,️.
Sihem ta maman pour la vie
Pendant que je lisais je l’observais du coin de l’œil et je pouvais le voir à la fois souriant, heureux, mais aussi triste, pensif et l’air peiné. Lorsque j’avais terminé, il m’a dit :
Ils m’ont accompagné avec tant d’amour, ils ont tout fait pour me permettre de faire le passage dans les règles de l’art, mais sa grande peine, son immense culpabilité et aussi leur détresse face à mon absence, me pèsent et m’empêchent de suivre ce chemin qui je sais me permettra de faire le passage. J’ai besoin de ton aide et eux aussi. Tant que je reste là, ils ne pourront faire leur deuil et moi je ne peux me reposer et me ressourcer. C’est très perturbant et triste pour Lady qui peut me voir et sait qu’ici ce n’est plus ma place.
Dis-leur merci à tous les deux pour leurs merveilleux messages d’amour et dis-leur, surtout dis-leur que moi je les aime très fort aussi. Mon amour pour eux est pur, profond et inconditionnel et surtout mon papa qui a tant de regrets, tant de culpabilité de m’avoir maltraité alors que pour moi c’est l’être le plus doux et le plus tendre au monde, après ma maman bien sûr (petit clin d’œil). Dis-lui que je n’ai rien à lui pardonner, je sais combien la vie a été cruelle et difficile pour lui et je sais aussi qu’il a porté et porte toujours encore beaucoup de choses qui ne lui appartiennent pas. Cela l’a parfois rendu méchant et violent, mais comme il le dit ce n’était pas lui, il était manipulé par des forces obscures, et malgré ma présence, malgré ma protection, il n’arrivait pas toujours à s’en défaire et à avoir le discernement nécessaire pour la bonne conduite. Je ne lui en veux nullement, je l’aime d’un amour fort et incommensurable et mon désir le plus cher est de lui, de leur revenir pour continuer notre belle histoire d’amour ensemble. Je n’ai rien à lui pardonner et surtout pas de m’aider à partir.
Je sais combien cette décision a été cruelle pour eux, injuste, et Dieu sait combien mon cher papa souffre d’injustice depuis toute sa vie. Mais pour moi cet acte est une preuve d’amour et je leur en suis si reconnaissant d’avoir eu le courage de faire ce choix, car j’étais au bout du rouleau, complètement usé, et pour gérer mon état et supporter mes douleurs j’étais déjà pour la plupart du temps réfugié dans mon corps astral. Ils l’ont vu, j’étais déjà plus dans mon corps physique, j’étais déjà ailleurs et ils m’ont aidé à faire le grand saut dans la dignité.
Merci, merci pour leur empathie et tout l’amour qu’ils m’ont apportés durant toutes ces années. Me suis toujours senti aimé, malgré les circonstances parfois un peu plus difficiles, mais je n’ai jamais manqué de rien. Ils m’ont soigné et choyé comme leur garçon, comme leur fils. J’ai vécu des années merveilleuses, et tout l’amour que maman m’apportait, la tendresse dont elle me chérissait compensait bien plus que les déboires que tu me faisais parfois vivre. Tu es pour moi un être d’une grande et immense sensibilité et d’ailleurs maman aussi, mais pour toi le monde, la vie a été illégitime avec toi. Je le sais et je le regrette pour toi alors stp lâche prise, et lorsque nous nous reverrons je reprendrai ma mission auprès de toi et te permettrai à travers moi de te reconnecter à ton petit enfant intérieur, à la source et t’aider à panser toutes les blessures du passé.
Car bien entendu mon âme aspire à vous revenir et de vous accompagner sur votre chemin. Ma maman empreinte de beaucoup de compassion, est très douée et dotée d’un don qu’elle doit utiliser pour vous guider dans la lumière. Et Dino mon petit frère je l’adore. Les jeux un peu compliqués pour moi, mais lorsque nous nous reverrons je serai de nouveau en bonne santé et en pleine forme. Lorsque vous me verrez vous n’aurez plus aucun doute, vous saurez me reconnaître au premier regard et je fais mon possible pour endosser le costume qu’il vous plaira, mais ce sera un coup de cœur pour vous, une évidence, ne vous inquiétez pas.
Tu as le temps mon cher papa de reprendre ta vie en main, la tienne, celle que tu souhaites vivre et oublier, faire table rase de celle qu’on t’a imposé et fait vivre. Garde la foi et la confiance qui t’habitent, elles sont à l’intérieur de toi, il suffit de la laisser émerger et après tu te sentiras enfin à ta place auprès de tous. Le mal que tu peux faire aux êtres que tu aimes, c’est avant tout à toi-même que tu fais du mal, mais tu as le choix, tu as le libre arbitre de ne pas accepter et de t’aimer à ta juste valeur. Dieu vous met devant des épreuves parfois difficiles à vivre, mais c’est aussi parce que vous avez la force de les vivre, et il suffit parfois de les galvaniser pour passer au-dessus de tout et se sentir fort et sur de soi. Demande pardon à ton petit enfant intérieur du mal que tu lui fais et pour moi ce sera le plus beau des cadeaux de pouvoir continuer notre belle aventure ensemble.
Je suis prêt maintenant et je n’ai pas peur. Je sais qu’ils sont nombreux à m’attendre de l’autre côté, humains : ta maman, mais aussi d’autres ancêtres, des animaux, des compagnons chiens et je suis pressé de les rejoindre pour me ressourcer et me réparer, et lorsque vous vous mettrez à ma recherche je me mettrai de nouveau sur votre chemin. Je vous aime, j’aime mon petit frère et je vous fais pleins de petites léchouilles.
Puis tous les deux nous avons emprunté ce chemin qui s’est illuminé de plus en plus au fil de nos pas, et lorsque nous sommes arrivés devant le pont des fleurs, il m’a dit :
Merci, merci d’être là pour moi, pour eux, dis-leur que je suis heureux de rejoindre ce haut-lieu magique qui me permettra de préparer mon retour. Leur bébé d’amour sera heureux de leur revenir.
Puis il l’a traversé et s’est noyé dans la belle lumière de l’escalier de l’arc en ciel. Au revoir Iron, repose et ressource-toi.
La connexion avec Plume s’est faite dans cette belle et luxuriante prairie qui se trouve après l’escalier de l’arc en ciel et juste avant l’entrée du paradis des animaux. Il était couché de tout son long sur son ventre et s’amusait à tourner la tête dans tous les sens pour ne rien rater du spectacle que donnaient les papillons blancs, orange et dorés en butinant et se posant d’un arbre à papillons à un autre. Les herbes étaient très hautes d’un vert fluo et les fleurs petites moyennes et grandes très flashy. Toutes les couleurs de l’arc en ciel s’entremêlaient à ces farandoles de danses avec les papillons, les abeilles et les oiseaux, et c’était superbe, splendide à admirer.
Je me suis arrêtée quelques instants pour profiter de cette paix et grande beauté, puis me suis avancée et j’ai appelé Plume doucement par son nom. Dès le premier appel il a tourné la tête vers moi et ses yeux très vifs me regardaient m’avancer vers lui. Arrivée à une distance respectable et pour ne pas rentrer dans sa zone de confort, je me suis arrêtée, me suis présentée et lui ai expliqué que j’avais des messages à lui transmettre et des questions à lui poser de la part de son gardien, et sans attendre lui ai lu le contenu :
Mon enfant
Je t’ai vu. Je suis allé te choisir chez Maryline . Tu es venu me voir à l’hôpital pour la 1 ère fois encore bébé. Tu as fait Pipi sur le lit . Les Infirmière ont pensé que c’était moi.
Je t’ai élevé . Apporté les meilleurs soins et l’amour que j’ai pu te donner .
Nos balades en voiture , tu te mettais en califourchon vers l’arrière pour sentir le vent sur ta tête du cabriolet . Tu as accepté d’abord le chat errant Piloute qui est devenue ton amie , ta compagne quand j’étais à l’hôpital . Je te voyais pendant les séjours grâce a la caméra mais j’osais pas appelé peur que tu m’entendes . Danielle s’est occupée de toi .
Tu entrais dans les commerces de la ville et on t’aimait . Tu étais fier et ma fierté . Je t’ai fait faire un portrait magnifique . En vieillissant, je n’ai plus osé trop te prendre quand je courais au Quick une demi heure car tu sais que ton intestin ne supportait que ces fichues boites de nourriture . Tu aimais tellement mangé .
Tu as accepté Fifi . Elle est arrivée bébé dans le caniveau de la cave . Elle te prenait encore dans ses pattes à ton départ et se frottait à toi .
Je m’excuse de t’avoir frappé quelques fois mais j’avais mal quand tu me mordais . J’en suis heureux finalement de tes morsures car j’ai une cicatrice que j’espère garder jusqu’à mon départ vers l’au delà .
Tu as été opéré autant que j’ai pu mais le chirurgien a découvert ton hernie discale et 2 becs de perroquet trop tard .
Il m’a dit un peu de cortisone qu’il a fallu augmenter avec le temps .
Les injections une fois par mois pour ta colonne m’ont semblé etre sans effet .
Je t’ai suivi dans tes derniers moments , te conduisant chez le vétérinaire de la région . Je gardais espoir. Mais tu as eu de l’eau dans le ventre . Tes poils tombaient avec la cortisone . J’ai pensé qu’il ne poussaient plus . Il a bien fallu prendre une décision . Quelle douleur quand tu es partis .
Ma santé est devenir catastrophique à ton départ . Je me suis rendu à La Chapelle où tu aimais courir pour te mettre une bougie et que tu montes retrouver Mamy qui m’a dit qu’elle te recevrait .
Mon énergie me quitte et on prévoit de me faire un pontage avec les risques que tu connais
Mon infection de mycoses est forte pour le moment . C’est l’hiver . Tu aimais tant la neige . Tu es resté propre en allant dans le jardin jusqu’au bout sauf quand la porte était fermée mais un vilain chat veut encore rentrer par là et effraye tes amies les chattes.
Je t’ai survécu dans cette vie et c’est le plus important: j’avais tellement peur que tu sois mis dans un refuge ou autres car ta race en vieillissant nécessitait beaucoup de soins que j’ai fait réalisé avec plaisir .
C’était mon devoir . Mon cœur saigne de ton départ . J’ai l’impression d’avoir des signes comme d’entendre tes pattes sur le métal des marches de la cuisine .
Sache que si ton intestin l’avait permis , tu aurais eu tout ce que tu aimais . Les deux deniers jours tu as eu ce que je mangeais .
J’ai eu difficile de te faire prendre tes médicaments mais il le fallait pour ta thyroïde . Et tes autres maux
Je t’aime mon bébé plume. . Je suis seul à présent . Je n’ai jamais connu l’amour d’un humain sauf ma famille décédée
Parfois quand tu t’appuiais contre moi , je te repoussais un peu plus loin dans le fauteuil mais c’était ton poids qui m’écrasait la jambe . Ma fybromialgie tu comprends .
Mon lit est vide sans toi à mes côtés
Merci pour tout : donne un bisou plume : ma phrase favorite .
Remets un bisou de ma part à ta famille d’âme de l’autre côté .
Demande qu’il me protège
J’ai peur de ne pas savoir allé au bout de ma mission avec FIFI et Piloute qui m’ont choisie comme Papa.
Questions
Tu es arrivé au paradis ?
Tu crois que Piloute ne va pas venir vite te rejoindre ? Elle a plus que 13 ans
Pourquoi tu me mordais parfois sur le lit quand je voulais te donner un bisou ?
Ton éleveuse a un nouveau cocker disponible : tu crois que je pourrais le prendre et l’élever et faire encore plus que pour toi ?
Ma santé me fait peur . L’infection me fait trembler en t’écrivant .
Tu crois que je vais pouvoir remarcher un jour correctement ? Le sang n’arrive plus à nourrir la jambe de gauche correctement . L’artère principale est bouchée .
Tu as beaucoup souffert à la fin ? Tu avais difficile pour nos dernières balades . Les oies sauvages étaient devenue aussi tes amies avec leurs bébés chaque année qu’elles revenaient .
J’ai toujours l’impression que je vais partir dans de grandes souffrances et que ma vie se termine .
Je suis faible et n’arrive même plus à prendre une douche parfois .
Tu aimais boire l’eau claire après la douche .
Te reverrais je un jour sur terre dans un chien ou un autre animal ?
J’ai beaucoup de questions mais pour un prochain contact .
Mon chemin m’a dirigé vers Christiane .
Je t’ai mis une bougie avec une photo et quelques poils que j’ai retrouvé à côté de la sainte vierge Je t’ai enterré dans le jardin à côté de l’endroit où tu as découvert des hérissons . Je t’ai mis des roses . Les fleurs préférées de ma grand mère
Je ne savais pas que cela faisait si mal de perdre son enfant . Je comprends la peine de ma grand mère et des gens .
Je t’aime mon bébé plume .
Ton papa qui t’aime pour l’éternité .
Pendant que je lisais, je l’observais du coin de l’œil et je pouvais percevoir des états d’être très différents d’un message à l’autre. Tantôt l’air ravi, joyeux, tantôt l’air plus triste, l’âme en peine. Dès que j’avais terminé, il s’est levé pour venir à mes côtés tout en poussant des petits jappements, et il poussait sa tête contre mes jambes, mes mollets, me faisant comprendre qu’il avait besoin de caresses. Sans hésiter, la demande était claire, je me suis mise à le caresser longuement, il poussait des petits soupirs de satisfaction et m’a dit :
Que c’est bon, même si ici c’est le paradis et que je me suis déjà bien reposé et ressourcé, c’est les câlins qui me manquent, les bisous que je ne peux plus lui donner, et c’est très dommage car il en a autant besoin que moi. Dis-lui merci, merci pour son message d’amour et dis-lui que moi je l’aime très fort. Je l’aime d’un amour pur, profond et inconditionnel et je sais combien mon départ lui est difficile. Je sais combien je lui manque, je sais combien son cœur et sa maison lui semblent vides depuis que j’ai fait le grand saut.
J’étais sur mon chemin depuis le début de l’année et je préparais ma transition. J’étais prêt et tu m’as permis, grâce à ton aide de tirer ma révérence dans la dignité. Je t’en suis si reconnaissant. Je me sentais très fatigué, épuisé, éreinté et pour la plupart du temps dans mon corps astral pour mieux supporter mon état et gérer les douleurs. Ne t’inquiète pas, c’est resté dans le domaine du supportable et tu as pris la bonne décision au bon moment.
Je n’avais pas peur et on m’attendait de l’autre côté du pont. Il y avait des êtres de la nature, ils étaient nombreux, mais aussi des congénères et tes ancêtres. Mamie était la première à me tendre les bras et nous sommes restés un petit peu de temps ensemble avant que je ne rejoigne cette belle clairière où j’ai préféré attendre avant de pousser la porte dorée qui se trouve juste derrière moi pour retrouver les compagnons et tous les autres animaux.
Mamie m’a chargé de te dire qu’elle t’aime fort, elle veille sur toi et ta santé et tu ne dois pas t’inquiéter, tu vas trouver en toi cette grande force qui t’habite et te permettra de continuer ton chemin.
Quant à moi je me suis déjà bien reposé et ressourcé et je peux de nouveau courir, sauter et jouer à ma guise. Je me répare et je te protège. Tu as besoin d’une aide divine pour tes problèmes de santé et de là-haut je te suis encore plus utile que sur le plan terrestre, bien que le manque physique soit cruel à accepter et à vivre. Je peux venir te faire des petits coucous et tu l’as capté, tu as entendu le bruit de mes pattes. Cela aussi pour te montrer que seul mon corps physique, seule mon enveloppe corporelle n’est plus. Mon âme est éternelle, elle perdure et où que je sois elle reste reliée à toi.
Ma mission consistait à te permettre de te chérir, de te nourrir de tendresse à travers moi car tu en manques tant, et mon absence est encore plus frustrante pour toi car il te manque cette forte complicité et cette immense tendresse qui nous habitaient. Je suis désolé de mes réactions, tu n’as pas à t’excuser, c’est à moi de te demander pardon de t’avoir mordu, mais tu portais souvent et tu portes encore régulièrement des énergies qui ne t’appartiennent pas et cela m’agressait et me faisait réagir violemment.
Mea culpa je ne voulais pas te faire du mal, mais lorsque je n’arrivais plus à gérer la situation, je me sentais comme manipulé par les forces obscures. Tu as besoin d’aide extérieure pour te faire nettoyer énergétiquement aussi, pour te permettre d’avancer sur ton chemin et de permettre au traitement médical d’être plus efficace. Tu dois garder la foi et rester confiant. Fifi et Piloute sont là et s’occupent de nettoyer le lieu, et elles ont besoin de toi. Piloute prépare sa transition à son rythme mais il n’y a pas d’urgence à faire le grand saut, sois rassuré.
Me concernant, bien sûr que nous nous reverrons sur le plan terrestre ou lorsque tu feras le passage, peu importe, nous nous retrouverons, et pour toi ce serait bien mieux de me retrouver sur le plan terrestre mais après le pontage. C’est mieux que je veille sur toi et t’apporte de l’énergie divine pendant l’opération.
J’ai connu à tes côtés des années merveilleuses de pur et grand bonheur, et te voir en si grande souffrance me fait beaucoup de peine. J’ai mal pour toi alors que tu as toujours tout mis en œuvre pour me soigner et me câliner. Te voilà seul avec certes la présence des chattes, mes compagnes, mais ton petit cœur, ton doudou te manque et c’est si triste de se sentir seul au monde.
Merci, merci pour tout ce que tu m’as apporté, et n’oublie pas mon âme est toujours là avec toi et te veille à chaque instant. La mort est un nouveau soleil et ton soleil sera toujours là pour toi. Merci pour les roses, merci pour la bougie et l’endroit où tu as déposé les restes de mon corps physique. Ne me pleure plus, ton bébé, ton enfant se trouve juste de l’autre côté du voile, mais il t’est toujours aussi fidèle et essaie de t’apporter de la lumière et le soleil dans ton cœur. Je sais combien ce départ est cruel pour toi et j’en suis si triste. Tu mérites de l’amour et de l’affection, car tu es empreint d’empathie, et seuls les animaux, tes chers compagnons peuvent te les donner et lorsque ce sera le moment je serai là pour te faire des bisous, n’en doute pas.
Une chose après l’autre et si c’est sur cette terre, dans ta dimension, j’endosserai le costume qu’il te plaira mais sous la forme d’un chien déjà plus âgé. Tout est possible, il y a des transferts d’âme qui se font lorsque c’est nécessaire et pour toi et pour moi, ça le sera. Ton fils, ton garçon, ton petit cœur encore et pour toujours et à jamais.
Je t’aime mon papa adoré, pour tous les deux notre histoire est une belle aventure et histoire d’amour et je ne peux que te remercier pour les bons soins, même si je n’aimais pas toujours les traitements, ta persévérance nous a permis de rester plus longtemps ensemble et c’est du grand bonheur. Tendres papouilles à mes deux compagnes, je sais combien je leur manque aussi mais nous pouvons échanger ensemble et ne nous en priverons pas.